Errance
119 pages
Français

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Errance , livre ebook

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Description

"Deux forces se battaient en lui : l'inconscience et l'insurmontable désir de revivre ce feu de la passion, cette destructrice indomptable de la souffrance et de l'abandon de soi, les souvenirs sortis par tous les pores de son corps. Les gouttes perlèrent sur son front. Son coeur battait la chamade. Il n'arrivait plus à contrôler cette cacophonie d'émoi qui jaillissait en lui à nouveau. Il avait trop souffert. Jamais il ne permettrait de détruire son corps à nouveau."

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Informations

Publié par
Date de parution 01 juillet 2008
Nombre de lectures 164
EAN13 9782296202917
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0450€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Errance

Zegout Abder
© L’HARMATTAN, 2008
5-7, rue de l’École-Polytechnique ; 75005 Paris
http://www.librairieharmattan.com diffusion.harmattan@wanadoo.fr harmattan1 @wanadoo.fr
9782296060685
EAN : 9782296060685
Sommaire
Page de titre Page de Copyright Préface - Les Amours d’Abder Dedicace PREMIÈRE PARTIE SECONDE PARTIE
Préface
Les Amours d’Abder
Le regard se plongea dans le sien, il y vit une myriade de merveilles, son cœur tremblait, il fut pris d’un violent frisson, il connaissait ce tremblement. Cet émoi, il ne le connaissait que trop bien. Ses souffrances lui avaient déjà ravagé le corps une fois auparavant. L’avaient laissé meurtri. Lui avaient labouré les côtes, pétri ses chairs, ravagé son âme, brisé ses os.

Il ne voulait pas connaître cette souffrance à nouveau, y perdre encore son âme, sous la torture qu’il avait subie auparavant.

Deux forces se battaient en lui : l’inconscience et l’insurmontable désir de revivre ce feu de la passion, cette destructrice indomptable de la souffrance et de l’abandon de soi, les souvenirs sortis par tous les pores de son corps. Les gouttes perlèrent sur son front. Son coeur battait la chamade. Il n’arrivait plus à contrôler cette cacophonie d’émoi qui jaillissait en lui à nouveau. Il avait trop souffert. Jamais il ne permettrait de détruire son corps à nouveau.

Il aime. Il est encore cet amoureux de l’éternelle vie d’amour.
Marie
Dédicace
A la mémoire de mon père,
Pour ma mère,
Et mes ami(e)s:

Emmanuel, Bernard, Khaled, Belaïd, Arezki, René et Sebastian, Maïthé, Claudine, Celyn, Elisabeth et Téodora, Bertrand Patrigeon et Sylvie
Aux citoyens du village d’Ifigha.
PREMIÈRE PARTIE
§§§
LE REGARD
§§§

L’EXISTENCE
En mesure de la flamme humaine La femme a besoin de chaleur. La progression sentimentale l’emmène Vers la place de la tendre passion, Une entreprenante sensation Illuminante quand elle réactive le cœur Le transforme en flash d’espoir. De la flamme on ne rejette rien De ce qui est vrai et bon L’espoir renaît de ses cendres La force anime les pages préférées Révèle le regard comme un enfant Ce passé l’aide à débroussailler son âme L’amitié dépoussière ses yeux.

L’IMAGE
Garde ma photo. Dans ta chambre, saches bien que faire d’elle. Pose-la, debout, contre le mur, sur la commode. A la pièce, elle apporte un brin de décoration, Elle est ton garde cœur, ta confidente. Qu’il est bien petit le prix à payer Pour un tel bonheur. Le fait d’être comblée, L’unique passion pour elle, c’est de te tenir compagnie Et de plus en plus vivre le moment de détente Quand la joie de l’autrefois est à l’honneur Le coeur se saisit en plein vol.

SURVOL
Tout près de ta demeure L’amour à l’état sauvage. Un matin à l’aube, il manifeste sa présence. L’étoile brillante rayonne sur ton toit Comme au jour, annonçant un événement. Je regarde, je l’observe, ça valait le coup De la belle vue, se nourrit son savoir. De son charme, je domine sa pensée. De sa vérité à la pureté des choses Quel est le secret intime ? L’esprit plonge dans les profondeurs de ses eaux, Un remède à son pauvre cœur. Il était sous l’effet de la séduction Resté jusqu’à présent fasciné Sans jamais vivre l’amour, Sans se souvenir de la créature. Le nom prend place dans sa raison.

LE MALMENÉ
Étant seul, sans espoir de s’éprendre, Un amour incertain à l’attendre. Pourquoi? Après l’aventure, la crainte est toujours latente, L’esprit vaniteux ! Mentalité dégoûtante. Et finir là ! Lassé, je m’éloigne pour ne pas tout prendre Ici, bas de l’échelle, je garde le sommeil Par le mépris, l’oubli est le chemin préconisé Pourtant la souffrance humaine endure cette peine Sur le dos d’un “sans papier” elle est portée comme un fardeau Pauvre exilé, dans un quotidien parisien, Il encaisse toutes les misères.

BIEN LÀ OÙ IL EST !
Dans une chambre Entre quatre murs, emprisonné Sur cette colline battue par le vent, Privé de la liberté Il fut comme un oiseau effrayé. Dès qu’il fît le premier pas. C’est pareil partout où elle va. Aucun ne voulait vivre le présent Pour mieux dessiner l’avenir. Il s’est lassé! Aujourd’hui il est retombé dans le sommeil. L’oubli d’un cri lui réclame sa spontanéité, L’esprit refoule sa conscience. Dans une aventure désabusée il se rejette. Il voulait la prendre en chemin Mais personne n’a rien vu. Il est très jeune pour être son ange.

CHACUN SON CHEMIN
Je quitte la place de ton cœur Je sors de ton vide Je serai loin de toi Le temps pour moi Plus tard, tout le monde te reconnaîtra L’espace est grand L’affaire roule assez bien sous mon toit Aujourd’hui l’air est doux La fin de mes jours agréables Comme par hasard, mes pas me ramènent Effectivement, il y a du nouveau dans l’air Je me promène sous les rayons de tes yeux Je me suis exilé dans un regard doux Un souvenir lointain, une soirée d’anniversaire Le garde-amour comme un enfant couve son économie J’aurais aimé être un homme intègre Je ne me doutais pas que la réalité allait me devancer Le temps s’arrête, l’espoir me prend dans ses bras.

(UNE) RENCONTRE PÉRILLEUSE
Je suis qui tu veux. Mon cœur debout. Le tien suspendu Au milieu de nulle part... Il cherche à se maintenir.
Il te fait la cour. Tu niais ses actes. Parmi les élus de ton cœur Il te fait des scènes de jalousie, Et tu voulais à tout prix l’éviter.
Même si tu en mourais d’envie, Tu n’acceptes guère de lui répondre. Malgré la patience, tu le fais attendre. Il insiste, tu fuis ses avances. Il reçoit un coup, puis, il s’éloigne de tout.

TENDRESSE
Le cœur jaloux Je clame son innocence Au milieu de sa solitude La joie ambiante fait vivre l’amoureux
Le cœur rêveur L’amour lui semble beau Me ramène les souvenirs d’autrefois Pour les revivre au même titre que toi
Le cœur amoureux Bien qu’il soit fragile Me fait comprendre le vœu Me tranquillise d’un calme rassurant
Le cœur romantique Bien qu’il donne conseil Se lève tôt, convoite la brise de la mer De sa voix, purifie les réflexions.
La rime d’un cœur amoureux Par la caresse de sa douceur Heureuse de la présence De ce petit moment, l’âme trouvera l’affection.

L’IMAGÉE DU NORD
La Kabylie, ma terre, Là où la colombe trouve refuge, Base d’amour nostalgique Où naît la culture, Digne et magnifique à mes yeux. Enfin ! Tous ses décors Ne sont qu’un passage du vécu. Rêve de la rencontre. Exauce le vœu. Réclame l’exposé, Narre le vécu par les images et les écrits, Annonce sa nouvelle, c’est le moment idéal ! Saine d’esprit, protectrice de la liberté, Toi l’Imagée de la beauté et de la loyauté, Inspire la modernité qui se montre indulgente. Mesure de paix, tu étais conciliante. Incite le rebelle à suivre ton chemin Sans comprendre le sens normalisé de la vie.

INFIDÉLITÉ
Le mal est venu de la femme véreuse Et je dois lui reprocher son absence infidèle Qui, sans encadreur, a laissé cette bonté de mœurs Narrée aux hommes des images interdites. Je crains que le renard, dans ses attentes, se lasse Un peu plus fort que jeu naît écarté mon bien.

LA NORMALIENNE
L’amour

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