Les 100 plus beaux poèmes sur les fleurs
72 pages
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Description

Les 100 plus beaux poèmes sur les fleurs

Anthologie réalisée par Culture Commune

Cet ouvrage a fait l'objet d'un véritable travail en vue d'une édition numérique. Un travail typographique le rend facile et agréable à lire.

Ce recueil consacrés aux fleurs rend hommage au génie créatif de nos poètes.

Les poèmes sont classés par ordre chronologique (date de naissance de leur auteur).

Retrouvez l'ensemble de nos collections sur http://www.culturecommune.com/

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 02 décembre 2013
Nombre de lectures 24
EAN13 9782363078254
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0015€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Les 100 plus beaux poèmes sur les fleurs Ouvrages parus dans cette collection : • Les cent poèmes français les plus célèbres • Les cent plus beaux poèmes sur l’Amour • Les cent plus beaux poèmes sur le deuil et la mort • Les cent plus beaux poèmes sur les fleurs • Les cent plus beaux poèmes sur les mois et les saisons Ces poèmes sont classés par ordre chronologique de naissance de leur auteur. Lorsqu’un poète est cité de nombreuses fois, par exemple Pierre de Ronsard avec 5 poèmes, nous reprenons en bas de chaque poème son nom.
Anonymes À mes côtés j'ai deux rosiers À mes côtés j'ai deux rosiers À mes côtés j'ai deux rosiers Qui portent roses au mois de mai Qui portent roses au mois de mai Mes beaux rosiers entrez dans la danse Mes beaux rosiers entrez dans la danse Embrassez qui vous voudrez Embrassez qui vous voudrez. *** J'ai des roses J'ai des roses Demi-closes Du muguet et du jasmin Jeunes filles Si gentilles Parfumez-vous en chemin Et houp-là ! *** Marions-nous charmante rose Marions-nous charmante rose Marions-nous car il est temps Belle rose charmante rose Marions-nous car il est temps Belle rose du printemps.
Bonaventure des Périers 149?-1544 Des roses Dn jour de may, que l'aube retournee Rafraischissoit la claire matinee, Afin d'un peu recreer mes esprits, Au grand verger, tout le long du pourpris Me promenois par l'herbe fraische et drue, Là où je vis la rosee espandue. L'aube naissante avoit couleur vermeille Et vous estoit aux roses tant pareille Qu'eussiez douté si la belle prenoit es fleurs le teint, ou si elle donnoit Aux fleurs le sien, plus beau que nulles choses : Dn mesme teint avoient l'aube et les roses. [...] Et dis ainsi : las ! à peine sont nees Ces belles fleurs qu'elles sont jà fanees ; Et, tant de biens que nous voyons fleurir, Dn mesme jour les fait naistre et mourir : Mais si des fleurs la beauté si peu dure, Ah ! n'en faisons nulle plainte à Nature. es roses l'aage est d'autant de duree Comme d'un jour la longueur mesuree [...] Or, si ces fleurs un seul instant ravit, Ce néanmoins, chacune d'elle vit Son aage entier. Vous donc, jeunes fillettes, Cueillez bientost les roses vermeillettes, Puisque la vie, à la mort exposee, Se passe ainsi que roses ou rosee.
Joachim du Bellay
1522-1560 Quand cette belle fleur premièrement je vis Quand cette belle fleur premièrement je vis, Qui notre âge de fer de ses vertus redore, Bien que sa grand' valeur je ne connusse encore, Si fus-je en la voyant de merveille ravi. Depuis, ayant le cours de fortune suivi, Où le Tibre tortu de jaune se colore, Et voyant ces grands dieux, que l'ignorance adore, Ignorants, vicieux et méchants à l'envi : Alors, Forget, alors cette erreur ancienne, Qui n'avait bien connu ta princesse et la mienne, La venant à revoir, se dessilla les yeux : Alors je m'aperçus qu'ignorant son mérite J'avais, sans la connaître, admiré Marguerite, Comme, sans les connaître, on admire les cieux. *** Sur un chapelet de roses du Bembe Tu m'as fait un chapeau de roses Qui semblent tes deux lèvres closes, Et de lis fraîchement cueillis Qui semblent tes beaux doigts polis, Les liant d'un fil d'or ensemble, Qui à tes blonds cheveux ressemble. Mais si, jeune, tu entendais L'ouvrage qu'ont tissu tes doigts, Tu ferais, peut être, plus sage À prévoir, ton futur dommage. Ces roses plus ne rougiront, Et ces lis plus ne blanchiront La fleur des ans, qui peu séjourne, S'en fuit, et jamais ne retourne, Et le fil te montre combien La vie est un fragile bien. Pourquoi donc m'es tu si rebelle ? Mais pourquoi t'es tu si cruelle ? Si tu n'as point pitié de moi, Aie au moins pitié de toi.
Pierre de Ronsard
1524-1585 Mignonne, allons voir si la rose À Cassandre Mignonne, allons voir si la rose Qui ce matin avoit desclose Sa robe de pourpre au Soleil, À point perdu ceste vesprée Les plis de sa robe pourprée, Et son teint au vostre pareil. Las ! voyez comme en peu d'espace, Mignonne, elle a dessus la place Las ! las ses beautez laissé cheoir ! Ô vrayment marastre Nature, Puis qu'une telle fleur ne dure Que du matin jusques au soir ! Donc, si vous me croyez, mignonne, Tandis que vostre âge fleuronne En sa plus verte nouveauté, Cueillez, cueillez vostre jeunesse : Comme à ceste fleur la vieillesse Fera ternir vostre beauté. Pierre de Ronsard *** Je vous envoye un bouquet que ma main Je vous envoye un bouquet que ma main Vient de trier de ces fleurs épanies, Qui ne les eust à ce vespre cuillies, Cheutes à terre elles fussent demain. Cela vous soit un exemple certain Que vos beautés, bien qu'elles soient fleuries, En peu de tems cherront toutes flétries, Et comme fleurs, periront tout soudain. Le tems s'en va, le tems s'en va, ma Dame, Las ! le tems non, mais nous nous en allons, Et tost serons estendus sous la lame : Et des amours desquelles nous parlons,
Quand serons morts, n'en sera plus nouvelle : Pour-ce aimés moy, ce-pendant qu'estes belle. Pierre de Ronsard *** Prends cette Rose Prends cette rose aimable comme toi Qui sert de rose aux roses les plus belles, Qui sert de fleur aux fleurs les plus nouvelles, Dont la senteur me ravit tout de moi. Prends cette rose et ensemble reçois Dedans ton sein mon cœur qui n'a point d'ailes : Il est constant et cent plaies cruelles N'ont empêché qu'il ne gardât sa foi. La rose et moi différons d'une chose : Un Soleil voit naître et mourir la rose, Mille Soleils ont vu naître m'amour, Dont l'action jamais ne se repose. Que plût à Dieu que telle amour, enclose, Comme une fleur, ne m'eut duré qu'un jour. Pierre de Ronsard *** Je vous envoie un bouquet Je vous envoie un bouquet que ma main Vient de trier de ces fleurs épanouies ; Qui ne les eut à ce vêpre cueillies Chutes à terre elles fussent demain. Cela vous soit un exemple certain Que vos beautés bien qu’elles soient fleuries En peu de temps cherront toutes flétries Et comme fleur périront tout demain. Le temps s’en va, le temps s’en va, ma Dame, Las ! le temps non, mais nous, nous en allons, Et tôt seront étendus sous la lame. Et des amours desquelles nous parlons,
Quand seront morts, n’en sera plus nouvelle ; Pour ce, aimez-moi cependant qu’êtes belle. Pierre de Ronsard *** À sa maîtresse Mignonne, allons voir si la rose Qui ce matin avait déclose Sa robe de pourpre au Soleil, À point perdu cette vesprée Les plis de sa robe pourprée Et son teint au vôtre pareil. Las ! Voyez comme en peu d'espace, Mignonne, elle a dessus la place Las ! Las ! ses beautés laissé choir ! Ô vraiment marâtre Nature, Puisqu'une telle fleur ne dure Que du matin jusques au soir ! Donc, si vous me croyez, mignonne, Tandis que votre âge fleuronne En sa plus verte nouveauté, Cueillez, cueillez votre jeunesse : Comme à cette fleur la vieillesse Fera ternir votre beauté. Pierre de Ronsard *** Comme on voit sur la branche Comme on voit sur la branche, au mois de mai, la rose, En sa belle jeunesse, en sa première fleur, Rendre le ciel jaloux de sa vive couleur, Quand l'aube, de ses pleurs, au point du jour l'arrose ; La Grâce dans sa feuille, et l'Amour se repose, Embaumant les jardins et les arbres d'odeur ; Mais battue ou de pluie ou d'excessive ardeur, Languissante, elle meurt, feuille à feuille déclose ; Ainsi, en ta première et jeune nouveauté, Quand la terre et le ciel honoraient ta beauté, La Parque t'a tuée, et cendre tu reposes. Pour obsèques reçois mes larmes et mes pleurs
Ce vase plein de lait, ce panier plein de fleurs, Afin que, vif et mort, ton corps ne soit que roses. Pierre de Ronsard
La rose
urant cette saison belle
Du renouveau gracieux,
Lorsque tout se renouvelle
Plein d'amour délicieux,
Ny par la peinte prérie,
Ny sus la haye fleurie,
Ny dans le plus beau jardin,
Je be voy fleur si esquise
Que plus qu'elle je ne prise
La Rose au parfum divin.
Mais la blanche ne m'agrée
Blême de morte paleur,
Ny la rouge colorée
D'une sanglante couleur.
L'une de blêmeur malade,
Et l'autre de senteur fade
Ne plêt au nés ny à l'œil :
Toutes les autres surpasse,
Jean-Antoine de Baïf
1532-1589
Celle qui vive compasse
De ces deux un teint vermeil.
La Rose incarnate est celle
Où je pren plus de plaisir :
Mais combien qu'elle soit telle
Si la veu-je bien choisir.
Car l'une prise en une heure,
Et l'autre en l'autre est meilleure
Au chois de nostre raison.
Toute chose naist, define,
Tantôt croît et puis decline
Selon sa propre saison.
Je ne forceray la Rose
Qui cache dans le giron
D'un bouton étroit enclose
La beauté de son fleuron.
Quelque impatient la cueille
...
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