Les cent plus beaux poèmes sur l Amour
227 pages
Français

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Les cent plus beaux poèmes sur l'Amour , livre ebook

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Description

Les 100 plus beaux poèmes sur l’Amour

Anthologie réalisée par Culture Commune
Cet ouvrage a fait l'objet d'un véritable travail en vue d'une édition numérique. Un travail typographique le rend facile et agréable à lire.
En fait, ce sont plus de 250 poèmes consacrés à l'amour qui vous sont proposés dans cet ouvrage. Bonheur, désespoir, toute la palette des sentiments amoureux se retrouve dans ce livre qui rend hommage au génie créatif de nos poètes.

Les poèmes sont classés par ordre chronologique (date de naissance de leur auteur).
Retrouvez l'ensemble de nos collections sur http://www.culturecommune.com/

Sujets

Informations

Publié par
Nombre de lectures 136
EAN13 9782363078223
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0015€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Les 100 plus beaux poèmes sur l’Amour Ouvrages parus dans cette collection : • Les cent poèmes français les plus célèbres • Les cent plus beaux poèmes sur l’Amour • Les cent plus beaux poèmes sur le deuil et la mort • Les cent plus beaux poèmes sur les fleurs • Les cent plus beaux poèmes sur les mois et les saisons Ces poèmes sont classés par ordre chronologique de naissance de leur auteur. Lorsqu’un poète est cité de nombreuses fois, par exemple Pierre de Ronsard avec 25 poèmes, nous reprenons en bas de chaque poème son nom. Nota : certains poèmes anciens respectent l’orthographe de leur époque, d’autres ont été adaptés au français moderne.
Simon Bourgoing 14??-15?? Le véritable amant Les bons amants deux cœurs en un assemblent, Penser, vouloir, mettent en un désir, Un chemin vont, jamais ne se dessemblent ; Ce que l'un veut, l'autre l'a à plaisir. Point ne les vient jalousie saisir En vrai amour, car de mal n'ont envie Amour est bonne ; jaloux ont male vie. En telle amour l'un l'autre ne mécroit, Jamais entre eux n'a aucun contredit, Ce que l'un dit, pour vrai l'autre le croit ; Nul refus n'a entre eux, en fait ni dit ; L'un pense bien que l'autre n'a rien dit Que vérité, et que point ne ferait Aucune chose que faire ne devrait. Si par fortune adversité advient À celle dame qui en amour le tient, Ou si malade soudainement devient De meilleur cœur il l'aime et l'entretient ; La douleur d'elle en son cœur il soutient. Plus l'aimera ainsi par vérité, Qu'il ne fera en sa prospérité. Et si, par mort, l'un d'eux est départi, Le survivant jà autre n'aimera, Ni ne prendra jamais autre parti Car en son cœur l'amour de l'autre aura ; Comment haïr l'ami soudain pourra Ce qu'il aimait de cœur si doucement ! Possible n'est de le faire aucunement. Voyez la teurtre , qui tant ce fait escorte ; Quand l'une d'elles sa compagne tôt perd, La survivante toujours sur branche morte Prendra repos en grand regret expert. Chacun connaît que c'est un fait apert Car sa nature à telle amour ouverte Qu'el' ne s'assied plus dessus branche verte.
Rondeau amoureux M'aimerez vous bien, Dictes, par vostre ame ? Mais que je vous aime Plus que nulle rien, M'aimerez vous bien ? Dieu mit tant de bien En vous que c'est basme, Pour ce je me clame Vostre. Mais combien M'aimerez vous bien ?
Jean Meschinot
1420-1491
Claude Bouton 1473-1556 Éloge des femmes Nous disons que nous sommes saiges Et que les femmes sont fragiles ; Mais Dieu qui connoist nos couraiges Nous voyt de vertus fort debiles, Et en tous vices bien abiles Et nous peuvent femmes reprendre Mieulx que ne les sarions apprendre. Les femmes sont moult a priser Plus que les hommes sans doubtance : Sans vouloir nully mespriser, Et pour en donner cognoissance, En nous apert trop d'inconstance, Et ne sont nos vertus egales À leurs sept vertus cardinales. Premier parlons d'humilité : Contre le grand peché d'orgueil Elles ont doulceur et pité En maintien, en cueur et en œuil, Et devant chascun dire veuil Qu'en elles n'est jamais fierté Que pour garder leur chasteté. Contre le péché d'avarice Nous fault parler de leur largesse ; Pour rebouter ce maulvais vice Elles font souvent dire messe, Et donnent aulmosnes sans cesse Et chandelles et offerende, Voyre sans ce qu'on leur demande. Elles ont l'art et la science À l'encontre du peché d'ire, Pour prendre tout en pacience, Leurs maulx, leurs mechiefs, leur martyre Qu'est plus grant qu'on ne saroit dire : Tout est pourté paciemment, Dont je m'esbahis bien comment. Amour et toute charité Contre les faulx pechés d'envies Elles ont en grant loyauté, Plaines de toutes courtoisies ;
Et si sont de chescung amies, En gardant toute honnesteté Plus que nous sans desloyaulté. Contre le péché de paresse Bien peu de femmes sont oiseuses, Mais sont diligentes sans cesse, De tout bien faire curieuses, Et de toutes vertus soigneuses, Ayant vertu de diligence Contre vice de negligence. Contre vice de gloutonnie Femmes sont pleines de sobresse, D'abstinance et de junerie Dont fort fait a louer leur sesse, Car peu ou nulle n'est yvresse : Yvres ne sont comme nous sommes, Mais que ne desplaise a nous hommes. Contre le péché de luxure Chasteté est d'elles gardee Avecq honneur qui tousjours dure, Loyer et bonne renommee, Soit josne fille ou mariée Pour une trouvee aux bordeaux, Homme y vont a grans tropeaulx. Les aeuvres de misericorde Par elles sont paracomplies, Amant paix, amour et concorde, De grant devotion garnies, Sans laisser vespres ne complies, Oraisons, n'oublier leurs Heures, Mais les dient a toutes heures. Elles ne jurent ne renient, Ne bourdent comme nous bourdons, Souvent ou toujours le voir dient, Sans mentir comme nous mentons ; Plus de vertus que nous n'avons Et mains de vices que nous, hommes, Je m'en raporte aux bons preudhommes.
er François 1 , roi de France 1494-1547 Celle qui fut de beauté si louable Celle qui fut de beauté si louable Que pour sa garde elle avait une armée, À autre plus qu'à vous ne fut semblable Ni de Pâris, son ami, mieux aimée, Que de chacun vous êtes estimée ; Mais il y a différence d'un point Car à bon droit elle a été blâmée De trop aimer et vous de n'aimer point.
Manrice Scève 1501-1564 TaNt je l'aimais qn'eN elle eNcor je vis Tant je l'aimais qu'en elle encor je vis Et tant la vis, que malgré moi, je l'aime Le sens, et l'âme y furent tant ravis, Que par l'œil fault, que le cœur la désaime. Est-il possible en ce degré suprême Que fermeté son oultrepas révoque ? Tant fut la flamme en nous deux réciproque Que mon feu luit, quand le sien clair m'appert, Mourant le sien, le mien tôt me suffoque, Et ainsi elle, en se perdant, me perd.
Charles Fontaine 1515-158? De l'amour Aimez, suivez l'Amour, gentes fillettes : C'est un grand dieu ; soyez à lui sujettes. N'en doutez point, Amour vous maintiendra Heureusement, et tout bien vous viendra. Amour est noble et plus fort que les rois ; Les princes grands avec tous leur barnois Sont tous contraints sous lui leur chef baisser, Et son pouvoir haut et clair confesser. C'est le seul dieu qui les autres accorde ; C'est le seul dieu de paix et de concorde ; C'est celui dieu par qui fut fait ce monde, Qui entretient cette machine ronde ; Car le soleil, les planetes, la lune, Seroient çà-bas sans influence aucune, Si par ses soins Amour, ce puissant dieu, Ne leur faisoit regarder ce bas lieu, Pour y produire, à notre utilité, De tous les biens une fertilité. Les bleds, les vins, les arbres et les fruits, Viennent de là, et par ce sont produits.
Jacques Pelletier du Mans 1517-1582 Chant d'amour Amour au cœur déjà me fait sentir Des ans passés un honteux repentir Qui me faisait ignorer sa puissance : Déjà en moi je me sens accusé D'ainsi avouer de ma vie abusé, Me repaissant de fausse jouissance. J'étais content, mais pour rien ne vouloir ; J'étais joyeux de point ne me douloir ; Mon heur passait sans que je l'aperçusse, Je jouissais en l'ombre de mon bien Sans m'en sentir, sans entendre combien Et sans avouer à qui le gré j'en susse. J'ai maintenant en quoi me réjouir, Je vois de quoi je désire jouir, Amour me fait mon heur apercevable. Au gré de lui je me suis asservi, Mais je connais que plus libre j'en vis, Et du tout suis à l'Amour redevable. Tout seul j'étais muni de mon effort, Dedans moi seul trouvais mon réconfort À moi tout seul de moi je rendais compte ; Mais ores, mon bien départi plus en croit, M'être amoindri m'est renfort et surcroît, ... Non le plus soyeux des aériens souffleurs Fait sur la Terre épanouir tant de fleurs À l'arriver de la première année, Non des oiseaux, sur les arbres branchez, Tant de fredons gaiement sont tranchez Lors que leur flamme est nouvellement née ; Non l'Océan, au Soleil rayonnant, Au vent posé va plus doux sillonnant Ses flots traits d'égales entresuites, Qu'Amour m'émeut de désireux plaisirs D'avis joyeux et de plaisants désirs Et gaietés près à près introduites. Bénis destins qui par leurs cours secrets Ont ordonné de mes ans les degrés Me réservant à si grand'connaissance !
Bénit cent fois le jour qui reluisait Et l'Astre encor qui le favorisait Quand il me fut cause de renaissance. Alors qu'en moi, et en plus de cent lieux, J'ai repris vie, et surtout en ces yeux Qui aux splendeurs de ce beau corps éclairent. Ce sont les yeux, de ma foi le gardien Tel qu'obtenir je n'espère nul don Plus assuré que celui qu'ils déclarent Je veux penser, sans plus, à l'avenir, Des ans passés perdre le souvenir Et de ma vie au compte les déduire. Mon songe obscur, d'un beau réveil vaincu, Me fait juger que ce que j'ai vécu Etait la nuit du jour qui devait luire. *** Tyrannie d'amour Elle m'avait un jour mon cœur rendu, Non pas rendu, prêté, que dois-je dire ? J'avais mon cœur, et moi fier et de rire Comme d'un don des hauts cieux descendu. Mais, ô dur prêt, je l'ai brièvement dû, Car tout soudain elle à soi le retire Puis le me geint et puis le me martyre. Ris malheureux, que tu m'es cher vendu ! Que pensait-elle ? éprouver la mesure De moi sans cœur et de moi cœur ayant ? Non, mais plus tôt se payer de l'usure D'un mien ris bref, et me faire croyant Que je ne dois, ni peux, ni ose Sans son congé penser aucune chose.
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