Philie – Phobie Poétique

Chantal Nongdo

Description

Recueil de vingt poèmes sur les amours et les peurs d’une jeune femme africaine qui lit la vie au travers de ses lunettes et l’écrit en vers.

Informations

• Publié par: Les Éditions du Net
• Date de parution: 23 novembre 2015
• Nombre de lectures: 0
• EAN13: 9782312039206
• Langue: Français

Extrait

Philie – Phobie Poétique

Chantal Nongdo
Philie – Phobie Poétique











LES ÉDITIONS DU NET 22, rue Édouard Nieuport 92150 Suresnes
© Les Éditions du Net, 2015 ISBN : 978-2-312-03920-6
Préface
J’aborde l’ouvrage que me présente Chantal NONGDO avec un enthousiasme mêlé de passion et de naïveté….
Je lis, parcours les pages, m’arrête par moment et je me surprends parfois à me lire et à lire Chantal, à lire un, deux, trois, une multitude…..
Je me dis, écrire c’est se trahir ….et l’avant-propos de l’auteure me rappelle que c’est le prix à payer pour épancher son cœur, dialoguer avec son âme, vivifier son esprit, combattre l’oubli, perpétrer le souvenir, exister…..
Vingt poèmes, comme un flot qui, ne supportant plus d’être retenu, jailli des entrailles et se déverse….
Peu importe ce que l’on comprendra, peu importe ce qu’on interprétera, les mots seront dits et ils feront réfléchir, fléchir et agir.
L’on savoure des mots, parfois aux limites du français facile et l’on recherche la trame, la thématique…échec.
Elle parle d’elle, de ses convictions, de ses rêves inachevées, de ses souffrances, de ses joies….elle n’évite pas l’amour et ose l’appel à la virginité.
Elle provoque volontairement par des vérités sans emballages : il y a du sourire et du soupir à faire réfléchir. Elle affirme en effet « prends le joug, affronte l’amour….payer le tribut, honorer la tribu »
Elle franchit parfois des chemins osés et elle le fait sans états d’âme.
Elle ne lâche pas sa détermination vers le vrai sincère « mon cœur est malade de désirs inassouvis, malade de ses attentes refoulées… »
Elle enfonce le clou, prend conscience qu’elle trouble mais ne renonce pas à sa franche poésie « quand ton bien aimé devient ton bourreau, tu te crées en silence un souffle nouveau, sans parcimonie, on se redonne, attendant l’hiver après l’automne »
Elle s’oblige et se laisse aller à la liberté et au franc-parler…elle ne triche, ni avec elle-même, ni avec les mots et se fait la voix d’une multitude… « mariée je suis, heureuse je puis, rêveuse j’étais, réaliste je deviens… ». Elle vole ainsi au secours des souffrances et des douleurs silencieuses…
Elle dit aussi des mots qui font s’échapper du texte une triste mélodie pédagogique au-delà de la souffrance extrême du souvenir de sa bien-aimée mère disparue « je n’ai pas vu ta nuit tomber… ». Une interpellation à l’attention au prochain ; une dénonciation de ce qui nous rend aveugle et insensible devant les soupirs et la souffrance de l’autre….et pourtant elle ne parle que de sa souffrance et de son regret de n’avoir pas pu percevoir ce départ.
Une belle œuvre et du bonheur pour ceux qui aiment les mots sans vernis. Un recueil de poésie pavé de rêves, d’espoirs, de mots pour se faire une raison d’avancer tout de même…
Et si demain sortait du chemin perçu et envisagé ?
Gambetta Aboubakar NACRO
Statisticien-Economiste-Gestionnaire
Passionné de Lettres- de Culture- d’Art

Avant-Propos