Après "Un poème, la palette d’évocations", Alain Bontemps place son nouveau recueil sous le signe, multiple, foisonnant, de la couleur. Œuvre iridescente, luxuriante, faite de jaune-soleil et de rouge-coquelicot, de noir et de lumière, d’ombre et de gloire, d’azur et d’herbe, "Poèmenons-nous" éclate, exubérant, chaleureux, chatoyant, en une myriade de nuances qui célèbrent, à leur manière, vie, nature, humanité et enfance. Resserrés ou amples, les poèmes d’Alain Bontemps recèlent en eux un épanouissement et une joie d’être au monde. Même si cela signifie, par moments, endurer perte, destruction, déferlantes intimes, grisailles intérieures. Des ténèbres qui sont d’ailleurs, pour l’auteur, moins des limitations au bonheur que des obstacles à déjouer et vaincre. Et ce recueil de s’emplir alors jusqu’au débordement, jusqu’à nous atteindre, d’une espérance folle, invincible.
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Extrait
Poèmenons-nous
Alain Bontemps Poèmenons-nous
Publibook
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Des mots, des mots, des poèmes pas pour en faire toute une histoire mais beaucoup de petites histoires qui racontent ce qui touche, émeut et ouvre les portes de l’imaginaire. Entrez-donc !
Il y a toujours une ombre… Il y a toujours une ombre… Au temps qui passe : le temps que l’on ne rattrape plus, à l’amour : celle de ne pas aimer, à l’archet : le violon disparu, à l’adret : l’ubac, à la mer : l’épave qui s’échoue, aux arbres en fleurs : la gelée, aux roses : le sécateur, au fer : la rouille et à faire : défaire, au sang : la sécheresse, à l’eau : la glace, à l’horizon : le rideau tiré et en soi : la tristesse, aux prisons : les cachots, à l’oubli : l’abandon, à vivre : le mal, à mourir : d’être définitif, au futur : l’inconnu, au présent : l’imparfait, à l’écho : le vide, au cri : la peur, à la caresse : le corps qui se refuse, à la folie : de ne jamais avoir raison, aux chiens ; la laisse et à la liberté : qu’on ne la laisse pas, à l’illusion : perlimpimpin, à la vérité : de blesser,
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à la ligne : l’imprévu, au chemin buisonnier : l’heure qui presse, à la face : ce qui l’efface et à l’invisible : le visage absent, à l’herbe : la faux et à ce qu’il faut l’introuvable. Il y a toujours une ombre. L’ombre est le fond : il faut y peindre une scène, lui apporter une touche de lumière pour qu’apparaisse le clair-obscur de la vie.