Une seconde chance

Mamadou Nabombo

Description

L’auteur, à travers ce riche florilège, brise son silence littéraire pour apporter un idéal à son continent, l’Afrique. Pour ce faire, il va jeter ses premiers regards sous la dénonciation de certaines tares sociétales porteuses de germes des guerres tribales, religieuses, de succession, politico-socio-économiques.… Enfin, il s’est donné comme second objectif d’être le médiateur entre les tenants du pacte social tout en sollicitant une forte sensibilisation autour du « vivre en amour et en liberté », et, en recommandant la justice, la paix, la fraternité, l’égalité, le patriotisme, la compassion entre les hommes…. En effet, cet ouvrage se veut plus prometteur en rendant un vibrant hommage aux états africains qui ont accédé à leur indépendance il y a une cinquantaine d’années.

Sujets

• Médiation
• Patriotisme

Informations

• Publié par: INNOV EDITIONS
• Date de parution: 16 juillet 2015
• Nombre de lectures: 14
• Langue: Français
• Poids de l'ouvrage: 1 Mo

Extrait

UNE SECONDE CHANCE Poésie

MAMADOU NABOMBO

UNE SECONDE CHANCE Poésie

INNOV EDITIONS Tous droits réservés Siège social: Route de Sotuba, près de l’Ex MINUSMA, Bamako, Mali E-mail : [e-mail] Tel:[phone] ISBN: 978-99952-74-13-9 Dépôt légal: Bibliothèque Nationale du Mali 2018

À La mémoire de Mon défunt père Oumar NABOMBO, Je dédie ce recueil de poèmes.

PRÉFACE

C’est avec beaucoup d’honneur qu’il me revient de pré facer Une Seconde Chance d’un jeune et talentueux poète malien.

Le présent ouvrage est un recueil de poèmes élaboré en relation étroite avec le vécu quotidien des afric ains. En effet, il est la somme de plusieurs années d’in vestigation de l’auteur dans le seul but de satisfaire la curiosité humaine. C’est dans un langage subtil que Mamadou NABOMBO, auteur de cet excellent recue il de poèmes nous livre de l’amont vers l’aval les maux d’un continent étouffé de vagissements et de supplices.

Une Seconde Chance, j’ai nommé, est un brassage aut our des réalités quotidiennes de la société africaine à tra vers les faits et phénomènes que l’on y rencontre. Dans ce fin recueil, l’auteur ne s’arroge aucunement le droit d’une prophétie mais trouve mieux à faire avec les mots qui son nent et qui parlent à la place des sans voix comme le dit Aimé Césaire : « Ma bouche sera la bouche des malheurs qui n’ont point de bouche, ma voix la liberté de celles qui s’affaissent au cachot du désespoir ». Il traduit parfaite ment la philosophie de Florian Amaru Kémite qui disait : « Beaucoup se disent fiers d’être africains mais combien font de leur mieux pour que l’Afrique soit fière d’eux ? ».

Il puise d’ailleurs son inspiration dans la pensée de ces deux grands auteurs, dans la situation critique du conti nent africain et du vécu de tous les jours. Bien que n’étant

pas de la même génération que les auteurs susmentionnés, NABOMBO Mamadou partage le même centre d’intérêt que ceuxci et focalise sa lutte sur l’émancipation, la liberté totale de l’homme noir.

Partant de là, cet ouvrage répond à certaines fonctions du poète en tant qu’observateur critique de la vie sociale qui dépeint les faits de société en vue de proposer aux di rigeants, des éléments qui permettent de mieux gérer les affaires publiques. Raison pour laquelle luimême ne cesse de nous rappeler que le poète constitue un noyau central comme la majorité détenue par un pouvoir politique dans l’hémicycle, qui pour lui, les lois votées doivent être exami nées avec précision de taille et comparées aux aspirations du peuple avant d’être votées, promulguées et respectées par tous.

En tant que poète engagé, il exprime les réalités cachées de son peuple et se met à la place de celuici pour toucher sur le bout des doigts ses émotions plus ou moins positives. Tel est le sens qu’il faut donner à l’ouvrage Une Seconde Chance, qui se présente comme un engagement poétique dans toutes ses dimensions. En parcourant les quelques lignes de ce livre, l’on se rend compte que l’auteur jette un regard de finesse sur les faits réels qu’a vécu l’Afrique depuis la soufflée du vent libérateur jusqu’à nos jours.

Il estime également que le malheur, moi je parlerais de déceptions et flétrissures; est inévitable et constitue une fatalité à laquelle nul ne peut échapper. Mais ce qui le préoccupe tant réside dans l’effort que son sem