Eaux noires & masques d'argile

Patrick Bardin

Description

Ce voyage, Patrick Bardin l'a voulu dans la proximité d'un homme qui parcourt la grande île depuis des années. Suivre le Dada Bé, l'aïeul, dans un quartier oublié d'une humanité en panne. Avec lui, pas d'hôtels confortables ni de plages paradisiaques où s'oublier, mais les taudis de Tana, la promiscuité dans les taxis-brousse, le sommeil sur des nattes sur les hauts plateaux... Partir pour toucher au plus près l'homme ! Caresser les visages du Monde.

Sujets

• Harmattan Littérature
• Témoignage
• Guide
• Récit de voyage
• Récit
• Témoin
• Autobiographie
• Tourisme

Informations

• Publié par: L'Harmattan
• Date de parution: 28 mars 2018
• Nombre de lectures: 0
• EAN13: 9782140084959
• Langue: Français
• Poids de l'ouvrage: 7 Mo

Extrait

Patrick Bardin

Eaux noires & masques d’argile Madagascar

Préface de Didier Mauro

Eaux noires & masques d’argile

Patrick Bardin Eaux noires & masques d’argile Madagascar Préface de Didier Mauro

© L’Harmattan, 2018 5-7, rue de l’Ecole-Polytechnique, 75005 Paris http://www.editions-harmattan.fr

ISBN : 978-2-343-14460-3 EAN : 9782343144603

A Madame Martine et au Dada Bé

PREFACE Patrick Bardin nous emporte sur des itinéraires qui ont pour espaces la brûlure des cités et la moiteur de la côte Est malgache. A le lire, ce qui se révèle alors est la quête d'un sentiment géographique porté par les images intérieures de son roannais natal conversant avec l'impromptu du voyage. La rencontre avec ce qui devient parfois une prose poétique nous enchante alors. L'auteur met en jeu l'éprouvé des instants avec ce qui se révèle être une philosophie visuelle du voyage, "une pratique sensible", en rupture avec le consumérisme touristique et le gigantisme de l'industrie du voyage. Si certains textes rejoignent "l'écriture automatique" chère aux surréalistes, plusieurs relèvent d'un onirisme diurne reflétant les associations d'idées appartenant à l'autre langue. Les pistes parcourues, la forêt malgache et les quartiers en déshérence deviennent ainsi comme le divan d'une écriture ancrée au fil des pas. Rébellion sociale aussi. Si l'auteur porte un regard poétique, il est évident que pour lui, le monde politique est à transformer. On sent qu'il fait sienne la maxime du Che "Soyons réaliste, exigeons l'impossible". Il reste que ces textes sont à lire lentement afin de saisir ce que le voyage lui apporte comme images "déchirables" redonnées au mouvement du monde. Il s'y conçoit pour chacun la possibilité d'une clarté singulière soucieuse de toujours nommer les deux hémisphères : Partir, Revenir. Didier MAURO :et cinéaste, membre de anthropologue l'académie des sciences d'outre-mer de la République Française.

9