La Cité maya retrouvée
110 pages
Français

La Cité maya retrouvée , livre ebook

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110 pages
Français

Description

Du suspens dans la forêt tropicale...La recherche de la ville tant espérée impose un chemin plein d'épreuves. Pour elle, on devra se dépouiller de tout car la quête est plus exigeante que son but initial, plus que la vie même. La ville correspondra-t-elle aux rêves d'adolescent passionné d'archéologie qu'était le héros ? L'expédition obligera chaque membre de l'expédition à dévoiler sa nature véritable. Le retour serat-il possible ? Serat-il même souhaité ?

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Informations

Publié par
Date de parution 23 mai 2018
Nombre de lectures 0
EAN13 9782140091087
Langue Français
Poids de l'ouvrage 2 Mo

Informations légales : prix de location à la page 0,0500€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Yves Lenojantois
La Cité maya retrouvée
Petit roman d’aventure archéologique et humaine
Les impliqués É d i t e u r
La Cité maya retrouvée
© Les Impliqués Éditeur, 2018 21 bis, rue des écoles, 75005 Paris www.lesimpliques.fr contact@lesimpliques.fr ISBN : 978-2-343-14846-5 EAN : 9782343148465
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Yves Lenojantois
La Cité maya retrouvée
Petit roman d’aventurearchéologique et humaine
Les,mpliqués Éditeur
Les Impliqués Éditeur Structure éditoriale récente fondée par L’Harmattan, Les Impliqués Éditeur a pour ambition de proposer au public des ouvrages de tous horizons, essentiellement dans les domaines des sciences humaines et de la création littéraire.
Déjà parus
Eteki-Otabela (Marie-Louise),Libérez Simone Ehivet Gbagbo,Pour en finir avec les totalitarismes en Afrique,2018.
Orane,Les Nymphéas,Mémoires,2018.Moundélé-Ngollo (Benoît),Ce n’est pas ça mon combat à moi,2018. Doubey (Rénouka),Quelque chose dans le ventre, Roman,2018. Cartier (Jean-Michel),C’est la faute à Rousseau, Comédie philosophique, 2018. Peretti (Marie-Laure),La Légende du labrador. À hauteur de truffes, Roman, 2018. Lajonchère (Jean),Les Cendres perdues de ma vie, 2018. Benamrane (Djilali),La Genèse d’une renaissance, 2018. Benamrane (Djilali),L’Infortune d’une épouse éplorée, 2018. Bonnel (Lionel),Le Guépard de l’avenue Hoche, 2018.
Ces dix derniers titres de ce secteur sont classés par ordre chronologique en commençant par le plus récent. La liste complète des parutions, avec une courte présentation du contenu des ouvrages, peut être consultée sur le site : www.lesimpliques.fr
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1 Ceci est authentique : il y a quelque temps , écoutant distraitement la télévision, j’ai saisi par hasard une infor-mation dont, ayant pris trop tard conscience de son intérêt, je n’ai pas pu noter les détails, juste saisir les idées principales. Lescoop, disait le présentateur, était la découverte faite par un adolescent, âgé d’à peine 15 ans (Américain, je crois, ou peut-être Canadien), prénommé William, sans aucun doute un surdoué, passionné à la fois d’archéologie maya etd’astronomie, et déjà reconnu -affirmait-on-comme expert dans les deux domaines. En explorant la littérature scientifique dont il était un familier malgré son jeune âge, William avait constaté que les anciennes cités mayas, une fois reportées sur une carte, reproduisaient la disposition géométrique des constellations auxquelles une grande importance était attribuée par les Mayas, excellents observateurs des astres et capables de calculs d’une préci-sion stupéfiante. Pour lui, tout coïncidait : la répartition géographique des villes aujourd’hui en ruines, dans le mi-lieu naturel relativement homogènequ’est l’intérieur dela presquîle du Yucatán (sans montagnes, fleuves ou rivages qui auraient imposé le choix de leurs sites), avait donc été déterminée par des prêtres astronomes, partant ainsi d’un ordre céleste -donc divin- pour déterminer les hiérarchies dans le monde terrestre des hommes et de leurs cités-2 Etats.
1 Mai 2016. 2 En fait, cette théorie ne tient pas debout, car les cités mayas ont été construites au fil des siècles, sur plus de deux millénaires, sans aucun
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Mais, toujours selon William, quelque chose clochait : l’une des transpositions géographiquesconstellations des était incomplète :là où aurait dû s’élever uneville impor-tante, les cartes archéologiques n’indiquaient rien. Sans doute le père de William est-il une éminente autorité mi-litaire ou scientifique, un ponte de la NASA ou d’une puissante université ; toujours est-ilqu’un satellite à vision laser capable de percer les couvertures végétales les plus denses, fut braqué sur l’emplacement désigné par l’archéo-logue en herbe, à un endroit où les photos aériennes ne montrent que le moutonnement homogène de l’épaisse forêt tropicale, dédaignée par les hommes. Et là, stupéfaction !, les ondes capables de voir sous la voûte des grands arbres révélèrent l’existence de plusieurs pyramides, de palais et d’autres constructions typiques de l’architecture urbaine maya, donc la présence d’une villetotalement oubliée depuis des siècles. Si les satellites sont des instruments de recherche mer-veilleux, ils ne dispensent pas de la nécessité de se rendre sur place pour fouiller un site, exhumer des ruines, des statues, des stèles couvertes d’inscriptions hiéroglyphiques, des tombes riches en trésors funéraires ou encore les modestes objets révélateurs de la vie quotidienne…Bref, tout ce qui permet de reconstituer avec plus ou moins de certitudes une civilisation disparue. Ce n’est qu’en allant voir sur place, malgré la jungle, la chaleur, les insectes, que l’on peut retracer l’histoire d’une cité disparue dans l’obscurité des temps immémoriaux. Restait donc à monter une expédition pour aller explorer les lieux par voie terrestre, quelles que soient les très grandes difficultés d’accèsà affronter. William pourra-t-il faire partie d’une telle aventure (à condition, bien sûr,qu’elle ait lieu pendant les vacances scolaires; sinon, il n’aura pas l’autorisation de ses parents) ? Il en rêve tellement !Jour et nuit… S’il y arrive, que trouvera-t-il sur place ? Sa sagacité exceptionnelle nous offrira-t-elle des découvertes majeures ?Toutefois, n’y a-t-il aucun risque à vouloir ramener au jour une cité perdue ?
plan d’ensemble préétabli. Mais, chut! Ne le dites pas à William ! Ne le dérangez pas dans son rêve, puisque certains adultes y ont cru.
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1. En forêt
Les étés sont chauds et humides à Baltimore, donc assez pénibles. Mais cela n’a rien de commun avec l’atmosphère incroyablement étouffante -quelque part entre la buanderie et le bain turc- de cette forêt opaque, noyée dans la brume produite par sa propre humidité et où aucun rayon du soleil ne parvient jusqu’au sol. En cette saison, chaque fin d’après-midi se conclut par une pluie torrentielle, qui s’arrête aussi subitement qu’elle a commencé. Alors, la température chute d’un coup, au point de vous faire frissonner. L’air redevient respirable, mais les vêtements gorgés d’eau ne sèchent pas et collent à la peau pendant qu’on établit le bivouac. Il serait tentant de se mettre torse nu, comme les porteurs autoch-tones, mais on se retrouve alorsà la merci d’escadrilles de moustiques féroces, dont les hordes se lancent à l’assaut sitôt levé le barrage anti-aérien des énormes gouttes de la pluie ; et les meilleures pommades répulsives ne les dissuadent guère de venir goûter la saveur originale des peaux blanches. Quand la nuit tombe (toujours brutalement sous la couverture des arbres qui cachent en permanence le ciel), on se sent à la fois transi et étouffé ; on doit chercher refuge dans la fumée des feux de bois trop mouillés, allumés -non sans peine- par les porteurs afin de tenir tête à l’obscurité et à tous les animaux que celle-ci cache dans ses recoins inquiétants, toutes les bêtes sauvages à quatre pattes, ou six, ou huit, ou aucune… Certes, de tous les fauves d’Amérique centrale, ceux à deux pieds sont de loin les plus redoutables, mais, dans ces confins déserts entre le Yucatán mexicain, le Guatemala et le Belize, la probabilité d’en croiser peut être tenue pour nulle.
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