Pour quelques diamants
286 pages
Français

Pour quelques diamants , livre ebook

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286 pages
Français

Description

Depuis sa plus tendre enfance, Éli pressentait qu'il exercerait le métier de son père, acheteur de diamants bruts en Afrique centrale, au coeur de la brousse, dans des lieux isolés et coupés du monde occidental, des mois durant, avant de retrouver les siens, sa famille en Belgique. Véritable aventurier haut en couleur, il se donnera corps et âme à sa passion.

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Informations

Publié par
Date de parution 22 février 2019
Nombre de lectures 1
EAN13 9782140114847
Langue Français
Poids de l'ouvrage 2 Mo

Informations légales : prix de location à la page 0,0900€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

David Przedborski
POUR QUELQUES DIAMANTS Une aventure au cœur de l’Afrique Roman
POUR QUELQUES DIAMANTS
David Przedborski POUR QUELQUESDIAMANTSUne aventureau cœurde l’Afrique Roman
© L’Harmattan, 2019 5-7, rue de l’Ecole-Polytechnique, 75005 Paris http://www.editions-harmattan.fr ISBN : 978-2-343-16612-4 EAN : 9782343166124
« La vie ne vaut d’être vécue, sans amour… » Serge Gainsbourg
Très chère lectrice, Très cher lecteur, J’espère que vous passerez un curieux moment de détente, de voyage, d’aventure, à la lecture de ce récit qui m’a été confié. Au cours d’une vie, nous croisons, côtoyons, fréquentons des centaines de gens de tout âge, de toute origine, de mentalités différentes, riches, pauvres, sympathiques, intéressants ou pas, dans la rue, en vacances, au travail, lors d’une soirée, dans n’importe quel recoin de notre globe. De ces rencontres, certaines sont plus captivantes que d’autres, celles qui peut-être, jamais, n’auraient pu s’éclater, mais qui, par le hasard de la vie, d’une entrevue, au même endroit, au même moment, laissent pour la vie, une empreinte indélébile, que l’on n’oubliera jamais. Cette rencontre, je l’ai vécue un soir, au cours d’un séjour en République centrafricaine, en compagnie d’un personnage de passage, croisé dans le village où je séjournais ; dans ce récit, je me suis glissé dans sa peau pour en devenir en partie le héros. Cet homme, d’une vingtaine d’années, de la même génération que moi à cette époque, m’avait approché. Je me vois encore assis à la terrasse de l’hôtel, sirotant la fraîcheur d’un Coca-Cola, après une journée de chaleur.
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Ce jeune homme, un verre à la main, se dirigea vers moi, me demanda s’il pouvait s’asseoir sur la chaise nue en face de moi, celle à côté de la table basse où reposait le livre que je venais de déposer. Venu de nulle part, de passage en cet hôtel, il s’était arrêté pour un court moment de détente, pour se relaxer, parler à quelqu’un, s’exprimer sur sa vie professionnelle. Ensemble, nous avions trinqué le verre de l’amitié, le temps d’une soirée, avant qu’il ne reprenne sa route et poursuivre son périple au cœur de l’Afrique noire, sans me laisser, ni son adresse, ni ses coordonnées téléphoniques, ni rien, peut-être pour que jamais plus, nous ne puissions nous retrouver. Avait-il, ce soir-là, un besoin de se confier à un inconnu, d’évacuer tout ce qu’il retenait en lui ? Je ne sais pas, mais il me paraissait sincère et je crus à son histoire, percevant sa vie où je me retrouvais en partie, celle de vouloir palper au goût de l’aventure, du risque, tels les grands romans du héros solitaire, partant au milieu de la jungle, devant se débrouiller seul, ne comptant que sur lui-même. En écoutant son histoire, celle-ci ne me laissa pas indifférent. C’est pour cette raison qu’il m’est venu l’envie, un soir de 2015, après avoir fêté mes quarante ans, de glisser sur papier le récit de cet homme, tel qu’il s’était découvert au cours de cette soirée, de celui qui ne m’aurait certainement pas déplu d’être.
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1 Je m’appelle Elie Goldstein. Je suis né à Bruxelles, au mois de décembre 1975, dans une famille juive traditionnelle, d’une mère sépharade et d’un père ashkénaze, tous deux natifs de Belgique. À la maison, nous respections les fêtes juives et pour les grandes solennités, nous participions aux offices à la synagogue. Je me suis toujours senti faisant partie du peuple juif. J’aurais pu grandir sur n’importe quel continent, j’ai cette racine en moi et personne ne pourra me changer. Je pense que tout est dans l’éducation. Durant une bonne partie de mon adolescence, nombreux sont les gens qui m’ont fait comprendre que je ne pouvais pas être d’origine belge. J’avais beau expliquer que mes parents et moi-même étions nés à Bruxelles, à leurs yeux, avec mes cheveux noirs bouclés et mon teint mat, je ne pouvais être qu’un étranger. Mes explications sur ma religion, mon peuple ne suffisaient pas pour leur faire admettre que je suis belge, sinon, qui suis-je ? Mes parents, totalement intégrés dans la société belge, m’ont éduqué comme tout bon enfant vivant en Belgique. Ils m’ont enseigné le respect de l’autre, la politesse, le bien, le mal, exactement ce que je transmets aujourd’hui à mes enfants. Petit, j’étais un gentil garçon. Je n’ai jamais causé de problèmes à quiconque, ni à mes parents (du moins je le pense).
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