Splendeurs d'Orient

Géraud Veillet-Lavallée

Description

Splendeurs d'Orient est un journal de bord qui propose un double voyage. Un premier au coeur du Liban, de Baalbeck à Deir el Ahmar en passant par Beyrouth, et un second, plus intérieur où l'auteur nous met face à notre rapport personnel à la beauté. Les voyages et les trajets qu'il eff ectue au pays des Cèdres sont des prétextes à sa recherche du beau : dans l'humain, à travers l'aide qu'il fournit en tant que volontaire mais également dans les petites choses du quotidien. Un quotidien étranger qu'il apprivoisera peu à peu.

Sujets

• Autobiographie
• Témoin
• Récit
• Afrique subsaharienne
• Témoignage
• Harmattan Littérature

Informations

• Publié par: L'Harmattan
• Date de parution: 12 février 2018
• Nombre de lectures: 0
• EAN13: 9782140069161
• Langue: Français
• Poids de l'ouvrage: 7 Mo

Extrait

onomie dans une , il étudie la philosophie et la théolo . Il enseigne dans les ersé dans atique de end ainsi à jouer de la guitare aphique et se met ontin

G éraudV E I L L E T  L AVA L L É E

UN HUMANITAIRE AULIBAN : JOURNAL DE BORD

Splendeurs d’Orient Un humanitaire au Liban : journal de bord

Géraud V EILLET -L AVALLEE S PLENDEURS D ’O RIENT Un humanitaire au Liban : journal de bord

© L’Harmattan, 2018 5-7, rue de l’École-Polytechnique ; 75005 Paris http://www.editions-harmattan.fr ISBN : 978-2-343-13445-1

EAN : 9782343134451

À mon frère Loïc, sans qui ce livre n’existerait pas. À Diane, la beauté que je contemple chaque jour.

14 avril 2016

Au fond, je ne sais pas vraiment pourquoi je suis parti, je dois me l’avouer. Le bus qui me fait traverser Paris et doit m’amener vers l’aéroport est en route, emportant ma grosse valise et moi. Les rues passent, défilent sans que je parvienne à y prêter une attention quelconque, car mon esprit est ailleurs et cette question demeure, troublant mon âme dans laquelle se mêlent des sentiments qui ne me laissent pas en paix. L’incertitude est trop grande. Ou peut-être l’excitation est-elle trop forte. Peut-être encore est-ce autre chose que je ne sais identifier en moi. L’in- jonction de mon frère à venir me rendre utile pendant quelque temps s’est avérée suffisamment efficace pour que je saute le pas. Et je prends le RER direction Roissy CDG en méditant tout de même sur les raisons de ce vol vers le Liban. Parmi le flot de raisons qui m’assaillent et me laissent obstinément confus, je dois avouer que cer- taines sont purement artistiques : je pars avec une quarantaine de gigaoctets prêts à être remplis par les pho- tos de mon appareil, ainsi que mon vieil argentique que je veux emmener sur le terrain comme si j’étais un repor- ter des années 70… c’est mon côté «old school», mon goût pour ce qui est apparemment désuet ou galvaudé, qui se manifeste à travers lui. Je l’entretiens volontiers pour ne pas sombrer dans l’écueil du photographe qui

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