30 ans de soleil
240 pages
Français

30 ans de soleil , livre ebook

-

240 pages
Français

Description

« Sabine, la femme de ménage était dans la cuisine quand elle entendit un bruit assez fort au salon. Elle jeta un coup d'oeil et vit sa patronne qui s'accrochait à la table en se pressant la poitrine. Elle se précipita pour l'attraper. Mais, petit à petit, Anna se retrouva par terre, totalement inconsciente. Elle faisait un arrêt cardiaque. »

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 01 mars 2018
Nombre de lectures 2
EAN13 9782140076060
Langue Français
Poids de l'ouvrage 1 Mo

Informations légales : prix de location à la page 0,0750€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

MHWD XQ FRXS G·±LO HW YLW VD SDWURQQH TXL V·DFFURFKDLW j
O·DWWUDSHU 0DLV SHWLW j SHWLW $QQD VH UHWURXYD SDU WHUUH
HQJDJp GDQV OD OLWWpUDWXUH VHQWLPHQWDOH Q·KpVLWH
GHV KLVWRLUHV WHLQWpHV j OD IRLV G·LPDJLQDLUH
O·HVVHQWLHO GH VD YLH HQ &{WH G·,YRLUH DYDQW GH UHWRXUQHU HQ *XLQpH pTXDWRULDOH VRQ SD\V G·RULJLQH R LO
كėƒ ¹ƒÖƒ
Préface de Jean-Jacques Varold
30 ans de soleil
© L’Harmattan, 2018 5-7, rue de l’Ecole-Polytechnique, 75005 Paris www.editions-harmattan.fr ISBN :978-2-343-14253-1EAN :9782343142531
Jose Manuel ARANDAEJAPA30 ans de soleil Roman Préface de Jean-Jacques Varold
Préface L’amour est cette formidable énigme dont l’équation, toujours irrésolue, fascine et intrigue depuis la nuit des temps. Personnellement, je définirai l’amour commece je ne sais quoi, qui viens de je ne sais où, qui vous rend je ne sais trop quoi et qui pars je ne sais comment. Cette ambiguïté est au cœur de« 30 ».ans de soleil véritable thriller senti- Un mental digne d’un roman policier. Un suspens amoureux qui retient le lecteur jusqu’au dernier chapitre de l’ouvrage. Le docteur Afran Christan, le personnage principal, est un homme tout à fait comme tout le monde. De ses études uni-versitaires à son entrée dans la vie professionnelle, il force le respect par son intelligence et son extraordinaire beauté phy-sique. Mais pour lui, l’amour a toujours rimé avec amertume. De ses fresques romantiques à ses frasques amoureuses, il enchaîne aussi bien les conquêtes féminines que les échecs sentimentaux. Déçu et dépité par ses multiples insuccès, il décide de fermer les portes de son cœur jusqu’au jour où il retrouve, vingt-cinq ans plus tard, son amie d’enfance dont il fut séparé dès l’âge de quatre ans. La suite est un extraordi-naire conte de fées à faire pâlir de jalousie les partisans de la doctrine selon laquelle le véritable amour n’existe pas. « 30 ans de soleil »de José Manuel Aranda est un hymne à l’amour. Dans un style vif et alerte, dépouillé de toute fiori-ture, l’auteur nous livre, à la fois, l’essence de la vie et le sens de l’amour. Une passionnante aventure romanesque au cœur des relations humaines. Une invitation remplie d’émotions qui dévoile à chaque page l’insoutenable légèreté de l’être. Mais c’est surtout et avant tout un voyage poétique
5
à la découverte de personnages tout aussi fascinants les uns que les autres : Tantie Amélie, une dame au grand cœur et un soutien indéfectible pour ses enfants ; Afran Patrick, le grand frère, homme d’affaires avisé et un conseiller précieux pour sa fratrie ; Anna Coly, une femme comme on en rêve tous ; et enfin Pamela, l’impitoyable séductrice, prête à tout pour arriver à ses fins. « 30 ans de soleil »,un roman rempli d’espoir, une œuvre majeure pour la littérature romantique. Jean-Jacques Varold, producteur Télé-Radio
6
Chapitre 1 Tantie Amélie était toujours la première à se lever. Encore une journée qui s’annonce avec les mêmes tâches, le même stress, les mêmes têtes, la même ambiance, bref, la routine habituelle. Quand elle soulève son balai pour faire une beauté à sa cour, le village est encore endormi. C’est toujours comme ça. Elle doit faire vite parce qu’à 7h et demi déjà, les travailleurs se bousculent devant sa porte. Tantie Amélie est le prototype de la femme courageuse, qui sait prendre des initiatives, qui sait se battre pour gagner sa vie et s’occuper de sa famille. Veuve depuis trois ans, elle n’a jamais eu besoin de quémander un quelconque soutien financier à qui que ce soit pour élever ses quatre enfants. Elle s’était toujours comportée avec une dignité qui épatait les siens et l’ensemble de son entourage. Et pourtant, elle n’était pas seule au monde. Issue d’une famille modeste, elle avait quand même des frères et sœurs sur qui elle pouvait compter. Sur son lit de mort, son mari lui avait fait jurer de faire en sorte de ne jamais perdre le respect des autres, de ne jamais laisser personne fouler d’une manière ou d’une autre sa dignité, ce pourquoi il s’était lui-même battu toute sa vie et qui lui avait permis d’offrir à sa femme et à ses enfants, l’image d’une famille à tous points de vue modèle et respectable. C’était en tout cas, d’une certaine manière, l’héritage qu’il leur lassait en partant pour toujours. Il était déjà de l’autre côté quand elle pleura sur lui et fit le serment de veiller sur cet héritage. C’était un matin d’octobre. Elle avait eu mal, mais elle avait été forte. C’était ce qu’il aurait voulu. Trois
7
ans après, elle ressentait toujours son absence. Son image avait fini par se muer en source de motivation. Il suffisait qu’elle pense à lui pour redoubler d’énergie et faire le travail de deux personnes. Elle était convaincue que de là-haut, Afran Gaspard, son mari, la regardait et il était fier d’elle. C’était ça son carburant, sa force. Le regard imaginaire de son mari, ce regard qu’elle seule, Mme Afran, pouvait sentir. Boby était le premier à frapper à sa porte ce matin-là. Dans une grande cuvette, des galettes toutes chaudes attendaient les premiers venus pendant que d’autres crépitaient encore dans l’huile bouillante. Le parfum que tout ceci dégageait était particulier. Tantie Amélie était la seule à vendre des galettes de si bon matin dans cette partie du village. Sa bonne humeur, son sens de l’accueil, son contact facile et la douceur de ses galettes à la fois croustillantes et fondantes lui avaient valu une grande et belle réputation. Boby s’était installé et dégustait déjà son petit déjeuner. En l’espace de dix minutes, le coin se mit à grouiller de monde. Tiécoura, Symphorien, Cyrille, Yapden, Hagler, Koko, Simeon, Aimso, Thierry et beaucoup d’autres. Tous se joignirent à Boby pour partager ensemble les premiers instants d’une journée de labeur, comme ils le faisaient tous les matins. Dans ce village d’Anono, c’était devenu comme un rituel. Tantie Amélie avait su faire de sa cour un lieu de retrouvailles pour ceux qui se lèvent tôt. C’était le passage obligé pour beaucoup de travailleurs, leur point de départ pour attaquer la journée. Généralement, ces moments ne duraient pas. En une heure, le coin se remplissait et se vidait presqu’aussitôt. Parce qu’à 9h, beaucoup devaient être déjà à leurs postes de travail. C’était donc bref, mais intense, si intense que chacun partait heureux, avec le moral haut, l’esprit et le corps suffisamment dopé pour
8
aborder la journée du bon pied. On aurait dit que tous venaient là tous les matins pour prendre chacun sa part de force et de bénédiction. Tous les jours de la semaine en tout cas, sauf les dimanches, personne ne ratait cette petite heure de retrouvailles et ça n’était pas fait pour déplaire à Tantie Amélie qui se faisait beaucoup d’argent avec ce commerce. Quand la cour se vidait, elle attaquait systématique le second volet de ses tâches matinales. Ses enfants. En ces temps de vacances, elle n’avait pas beaucoup à faire. De ses quatre bambins, seul le dernier bénéficiait encore d’une attention particulière de la part de sa maman. Patrick est l’aîné. Du haut de ses quinze ans, il est évident qu’il avait pris de l’avance sur son âge. Il est bon élève. Intelligent, consciencieux, respectueux de tout le monde, il est d’un tempérament plutôt calme. A la mort de son père, il s’était senti déjà la responsabilité de veiller sur ses frères et sœur, ainsi que sur la mère. Il avait même voulu abandonner l’école et chercher un petit travail pour soutenir financièrement sa maman. Mais elle avait dit non et l’avait rassuré. Elle était fière de lui et savait pouvoir compter sur lui. Doris est la deuxième. Très éveillée pour une petite fille de douze ans. Très bonne élève aussi, elle fait la fierté de sa famille. Elle dit à tous ceux qui veulent l’entendre que quand elle sera grande, elle sera médecin. Ce qui inquiète un peu sa mère parce que des études de médecine ça coûte cher. Mais elle n’a jamais rien fait pour l’en dissuader et la pousser à choisir un autre métier.« L’Université c’est encore loin, se disait-elle,quand le moment sera venu Dieu pourvoira ». Stéphane était un peu la fausse note. Il avait dix ans. Il n’aimait pas l’école et passait tout son temps à traîner dehors avec des enfants plus âgés que lui. Tous les soirs,
9
  • Univers Univers
  • Ebooks Ebooks
  • Livres audio Livres audio
  • Presse Presse
  • Podcasts Podcasts
  • BD BD
  • Documents Documents