Bréviaire à l usage des bien-pensants
163 pages
Français

Bréviaire à l'usage des bien-pensants , livre ebook

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163 pages
Français

Description

Après s'être intéressée aux mal-pensant dans l'ouvrage Bréviaire à l'usage des mal-pensants, il a paru équitable à Paul Toublanc de traiter des bien-pensants qui sont aussi nombreux. Les deux volets de ce diptique forment un ensemble, synthèse de la pensée d'un témoin lucide de son temps qui s'est voulu également acteur se colletant de l'intérieur avec une société qui le passionne, vue de près en accédant à des postes de resposabilité, clé de ce qu'on appelle le pouvoir.

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Informations

Publié par
Date de parution 02 novembre 2017
Nombre de lectures 5
EAN13 9782140050503
Langue Français
Poids de l'ouvrage 2 Mo

Informations légales : prix de location à la page 0,0700€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Montaîgne, s’adressent aux amateurs de lîérature
Dans cet esprît, Paul Toublanc a publîé chez L’Harmaan,
Les crîïques apprécîent les ouvrages de Paul Toublanc quî « apparïent à la grande tradîïon françaîse de nos
est bîen connu pour ses essaîs toujours sïmulants… in observateur de son époque » (J.-C. Sanïer,
Ce lîvre est son sepïème publîé par L’Harmaan.
, égaLement peintre, vit reIré en Vendée pour sa Lumière qu’iLLustre Le pasteL : très inluencé par La pensée chinoise, iL s’adonne aussi à L’encre de Chine.
En couverture : îllustraïon de l’auteur (pastel).
ISBN : 978-2-343-13378-2 17,50
Paul Toublanc
Bréviaire à l’usage des bienpensants
BRÉVIAIRE
À L’USAGE DES BIEN-PENSANTS
Paul TOUBLANC
BRÉVIAIRE À L’USAGE DES BIEN-PENSANTS
Du même auteurPoèmes brisés Éditions Universitaires, 1970 Écrits sauvages Éditions Universitaires, 1972 L’État de veille Éditions Le Cercle d’Or, 1986 L’Esprit et la Lumière E.F.A., 1992 L’habitude de vivre E.F.A., 1999 Ballade de l’amour, du mal et de la mort L’Harmattan, 2004 Chamfort, moraliste du siècle des Lumières L’Harmattan, 2005 Je ne compte que les heures heureuses L’Harmattan, 2007 Bréviaire à l’usage des mal-pensants L’Harmattan, 2009 La Vie partagée L’Harmattan, 2012 Pensées et arrière-pensées L’Harmattan, 2015
© L’HARMATTAN, 2017 5-7, rue de l’École-Polytechnique, 75005 Parishttp://www.editions-harmattan.fr ISBN : 978-2-343-13378-2 EAN : 9782343133782
Je rends au public ce qu’il m’aprêté, j’ai emprunté de lui la matière de cet ouvrage. La Bruyère
Rien n’assure mieux le repos du cœur que le travail de l’esprit. Duc de Lévis
Tout progrès intellectuel est un produit du loisir. Samuel Johnson
Rien ne contribue autant à la paix de l’âme que l’absence absolue d’opinion. George Lichtenberg
Après leBréviaire à l’usage des mal-pensants(éd. L’Harmattan), il m’a sem-blé intéressant de traiter des bien-pensants ; il faut saluer les bonnes pensées, mais aussi s’en méfier: elles peuvent celer des sentiments moins estimables ; la dorure cache parfois du vieux bois.
C’était l’heure où le jour chasse le crépuscule.Victor Hugo Voici le soir charmant, ami du criminel. Charles Baudelaire Par une réflexion, par un aphorisme ou par une maxime, l’objectif du moraliste n’est pas de convaincre, encore moins de convertir, il est d’inviter à réfléchir sur la pensée qu’il exprime concernant la vie et le monde tels qu’ils sont; l’objectif du romancier est de créer une situa-tion, voire même un univers qui est en partie le fruit de son imagination, un réel en naît; l’objectif du poète est de faire rêver par la magie d’un poème, par la musique des mots, par celle d’une simple assonance. Ainsi nous avons les maximes de Chamfort et de Rivarol, le roman de FlaubertMadame Bovary («c’est moi»), le roman de Stendhal Le Rouge et le Noir,LeQuatuor d’AlexandrieLawrence Durrell, de ensemble de quatre ouvrages, à mes yeux le plus beau roman du e XXsiècle, les poèmes de Verlaine, d’Apollinaire, d’Aragon.* Dire non est le premier réflexe de ceux qui ont du caractère: c’est le mot que prononcent les petits enfants aux propositions de leurs parents pours’affirmer, mais la vie, plus tard,se charge d’enseigner le oui aux adultes. D’un point de vue social, il y a des gens quifont plutôt partie des bien-pensants comme on va vers une majorité plus sécurisante, mais sur le plan individuel, les bonnes pensées et les mauvaises pensées sont partagées d’une personne à une autreet aussi suivant leur humeur qui varie. * Je remets sur ses pattes accrocheusesle hanneton qu’un obstacle, au cours de son vol crépusculaire rapide mais lourd, avait mis à terre sur le dos; ce faisant, j’ai souvenir d’avoir tué une vipère qui avait failli me mordre dans notre jardin du Vexin normand. *
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C’est être prince qu’avoir subi une grave offense et pouvoir par-donner. * La raison répond au relatif, le cœurréclame l’impossible dont nous rêvons. * L’art de vivre s’apprend aussi dans les livres. * La forêt vierge, qu’elle le reste.* Paradoxalement, la civilisation rejoint la nature, toutes deux doivent être disciplinées, les ronces étouffent la nature et la foule étouffe l’homme.* En France, les professeurs imposent des notes aux élèves et eux-mêmes répugnent à la perspective d’être notés; dans notre jeunesse, nous avons tous eu de bons et de mauvais professeurs. * À long terme, le droit sans la force, la force sans le droit sont voués à l’échec, il faut les jumeler, maisde sorte que le droit l’emporte toujours sur la force. * e AuXVIIIsiècle, avec l’industrialisation généralisée, les pauvres étaient e devenus des prolétaires ; auXXIsiècle, ils deviennent des pauvres. * Mots-clés de l’HistoireNoblesse oblige : « », «Gouverner, c’est choisir », « Dieu et mon roi », « Français, enrichissez-vous », « Prolé-taires de tous les pays, unissez-vous », « Liberté, égalité, fraternité », « Après moi, le déluge » ; les deux premières de ces sentences ont pour auteur le duc de Lévis. * Pourquoi le scientifique rêve-t-il d’inventer, de créer un être vivant qui serait son « double», une copie conforme de l’être humain actuel? Et si c’était un être «inférieur » créé pour le libérer des tâches maté-rielles ingrates, sans conscience développée ni libre arbitre, un esclave des temps nouveaux ou, à l’inverse, un «surhomme » capable de domi-ner son inventeur et de faire de l’homme actuel son esclave?
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Certains savants s’inquiètent justement de savoir jusqu’où la science peut aller dans le domaine des recherches sur le vivant, quelques-uns ont même par éthique renoncé à aller plus loin dans leurs travaux. * Croyant ? incroyant ? Il est impossible de croire en rien ; même le nihiliste le plus obtus tient à sa peau. * On ne rêve jamais de Dieu. * Le romantisme est le poison doux-amer de l’amour.* L’homme ne pourra jamais imaginer ce qu’est pour une femme l’épreuve consistant à extraire un tout petit enfant de son propre corps, de sa partie la plus intime ; il suffit devoir l’air radieux d’une femme poussant un landau et regardant son bébé qui, de joie, agite ses jambes dodues. * Dans la relation amoureuse, l’indulgence excessive précède de peul’indifférence, cetteantichambre du mépris. * Quand un bavard vous ennuie, parlez-lui d’un sujet qui l’ennuie.* Le plus difficile dans la vie de tous les jours d’un couple: respecter les silences de son ou de sa partenaire et éviter ce mot blessant qu’on croyait drôle qui pourrait tuer l’amour.* Mettre très longtemps à mourir finit par être indécent pour les vivants. * L’amour de soi est le plus fidèle et le plus durable des amours.* Sempiternelle question posée à l’écrivain: « Pourquoi écrivez-vous ? » Réponse : «Parce que je ne peux pas ne pas écrire, je n’ai donc aucun mérite à écrire. » * La jeunesse aime lire, la vieillesse se fait plaisir à relire. *
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