Car tu étais pluie
142 pages
Français
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Description

Il faut lire ce recueil de poésie en prose, écrit à deux corps et deux coeurs qui partagent leurs secrètes, mais vitales émotions au sujet de leurs actes de vie. Poème après poème, ils cherchent les mots menant leurs corps à ces îles flottantes, front à mer, main dans la main, cheveux et pieds libres.. Ils s'aiment corps, coeur et âme, car ils sont l'eau, le vin et le poème de l'autre.

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Date de parution 26 mars 2019
Nombre de lectures 0
EAN13 9782140117619
Langue Français
Poids de l'ouvrage 1 Mo

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Extrait

Francisca RICINSKI et AbdelWahed SOUAYAH
Car tu étais pluie Poètes des cinq continents
Poèmes en prose
Préface de Gérard Blua
Postface de Sylvie Tyralla Noel
Car tu étais pluie
Poètes des cinq continents En hommage à Geneviève Clancy qui l’a dirigée de 1995 à 2005. La collection est actuellement dirigée par Philippe Tancelin La collectionPoètes des cinq continentsnon seulement révèle les voix prometteuses de jeunes poètes mais atteste de la présence de poètes qui feront sans doute date dans la poésie francophone. Cette collection dévoile un espace d’ouverture où tant la pluralité que la qualité du traitement de la langue prennent place. Elle publie une quarantaine de titres par an. Dernières parutions 725 – Ruling ZHANG,Mon âme… ta porte restée entrouverte, édition bilingue, 2019. 724 – Gilles GONTIER,Quatrains persans, 2019.723 – Maya NOVAL,Birds in exile (Oiseaux en exil), selected poems (poèmes choisis), avec quatorze dessins de l’auteur, traduit de l’anglais par Christophe Jeżewski, 2018. 722 – Patrice ZAHN,Ce que la terre nous dira, 2018. 721 – Manuel MORENO DÍAZ,Harmonie et Ravages. Armonía y Estrago (bilingue français - espagnol), 2018. 720 – Madi ABDOU N’TRO,Allégeance sésame, 2018. 719 – Pavlo MOVTCHANE,Sang argenté, traduction de Dmytro Tchystiak et de Nicole Laurent-Catrice, 2018. 718 – Stravroula BELLOS,Fragments poétiques du quotidien, 2018. 717 – Jean-Christophe LEFORESTIER,Nos festins de rien, 2018. 716 – Alain HOAREAU,Préludes et fugues, 2018. 715 – Chehem WATTA,Testament du désert,2018. 714 – Hayat AIT-BOUJOUNOUI,Palpitations,2018. 713 – Miguel Angel SEVILLA,L’eau m’est venue à la bouche, 2018. 712 – Michel SERCEAU,Les mots en gage,2018. 711 – Jean-Pierre COUTARD,Chant du poème, 2018. 710 – Rémy DOR, assisté de Selim YILMAZ,Petite anthologie de la e e Ballade-des-Âges de Turquie (XVI-XXsiècles), 2018. 709 – Youssef Rachid HADDAD,Ailleurs 1-2-3…, …˼-˻-˺˵˴,2018. 708 – Jacques GUIGOU,Avènement d’un rivage, 2018. 707 – Anne Marie BERNAD,L’Ancre des mots, 2018. 706 – Pierre GOLDIN,Protocoles de la lumière, 2018. 705 – Philippe TANCELIN,Verticale du silence,2018.
Francisca RICINSKIet Abdel-Wahed SOUAYAH Car tu étais pluie
Poèmes en prose
Préface de Gérard Blua
Postface de Sylvie Tyralla Noel
Des mêmes auteurs
Francisca Ricinski (séléction)
Dein Name wie Licht, Gedichte, Verlag Junge Literatur, Rhodt u. Rietburg, 1990 Auf silikonweichen Pfoten, Wundprotokolle, Pop Verlag, Ludwigsburg, 2005 Zug ohne Räder / Trenul fara roti, lyrische Prosa, Artemis, Iasi / Romania, 2008 Als käme noch jemand, Kurzprosa, Kurzprosa, Pop Verlag, Ludwigsburg, 2013 J’avais tant de noms pour l’automne,poèmes en prose, version arabe, Abdel-Wahed Souayah, Editions Baudoui, Tunis, 2018 In deinen Schuhen voller Sand, Prosapoeme, Pop Verlag, Ludwigsburg, 2018
Abdel-Wahed Souayah (Recueils de poésie)
La mer en dessus dessous, Edition El_maaref, Sousse, Selyana, 1996 L’oiseau qui chante dans la cage, Edition Sanabel, 2000Lignes de nuit, Maison Sibawayh, Monastir, 2005Terrorisme, Maison Sibawayh, Monastir, 2007 Je parle à l’arbre, Editions Badaoui, Tunis, 2017Deux étés sont passés, mais l’hiver ne vient pas, Bagdad, 2019© L’Harmattan, 2019 5-7, rue de l’Ecole-Polytechnique, 75005 Paris http://www.editions-harmattan.fr ISBN : 978-2-343-17079-4 EAN : 9782343170794
© Stephan Maria Glöckner
Préface
L’écriture poétique est un art difficile, car elle échappe à la Raison raisonnée et raisonnable pour se soumettre délicieusement aux mouvements du F±XU HW GH O·pPRWLRQ (W HQ FHOD OD GpÀQLU OD GpFULUH la classifier relève de l’impossible. L’écriture poé-tique échappe à toutes les règles. Elle est invention constante et s’étiole dans la première répétition. Elle est comme le feu : insaisissable et pourtant si néces-saire à la vie. Mais c’est ce qui en fait toute la Beauté HW OD SODFH GpÀQLWLYHPHQW DX UDQJ GHV DFWLYLWpV KX-maines supérieures. Les poètes sont à part des orga-nigrammes de toute société. Leurs œuvres sont des phares qui marquent la route de l’esprit dans les terri-toires de l’Histoire. Encore faut-il, selon le mot de Jean Carrière, éviter l’écueil de facilité consistant à utiliser l’or du poème pour « désennuyer les marquises ».
Et s’il en est deux qui ont su merveilleusement le faire, ce sont bien Francisca Ricinski et Abdel-Wahed Souayah, dans leur concerto à quatre mains qui nous entraîne irrémédiablement vers l’Essentiel dans la ÁXLGLWp GX YHUEH HQ GHV OLJQHV PpORGLTXHV UHKDXV-sées de contrechants parfaits.Cartu étais pluie, titre le recueil, c’est-à-dire ce qui vient du ciel pour nourrir la terre. C’est-à-dire ce qui lave les corps dans leurs regards l’un vers l’autre. C’est-à-dire ce baiser des anges en un accord parfait sur le violon du vivre. Qui QH YLEUH © j OD ÀQ TXH VXU XQH FRUGH GH FKDQYUH ª 0DLV FHOD VXIÀW SRXU UDSSURFKHU OHV kPHV HW RXYULU j l’amour, car l’amour « m’a rempli d’un feu qui mord la chair ». La rencontre ainsi se sublime, dépasse l’unité SRXU DWWHLQGUH O·LQÀQL 5DPqQH O·XQLYHUV j OD GLPHQ-sion fragile de deux êtres en apnée dans la poésie.
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Et tant pis si l’un « ressemble à un vieux vêtement », puisque l’autre « est jeune et s’appelle Enfant ». L’os-mose des cœurs se joue des habitudes colportées et réinvente les sentiments dans l’explosion de l’inat-tendu et de l’improbable. Et dépose en nos mains la douce respiration d’un vécu splendide et douloureux. La pluie, trop souvent, n’est que larmes en attente.
Gérard Blua

Moi je t’offrirai
des perles de pluie
venues de pays
où il ne pleut pas.
Jacques Brel
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