Celle qui lisait dans mes pensées
245 pages
Français

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Celle qui lisait dans mes pensées , livre ebook

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Description

Télépathe et témoin sous protection, Jessie doit jouer les serveuses au Chéri Café en attendant le procès. Sa mission: se fondre dans la masse de Notre-Dame-des-Bois, un village québécois en altitude. Le souci? Elle n’a jamais été serveuse de sa vie, et elle déteste ce travail ! Mais comment est-elle censée dégoter du bon café dans un bled pareil? C’est sûr, elle n’y survivra pas!
Quand Will, le policier du village, s’intéresse à elle, les choses se corsent: et s’il fichait son personnage en l’air? De toute évidence, il n’a aucune idée de l’homme qui est à sa recherche, ni du petit pouvoir dont elle est dotée, ce qui lui permet de découvrir que Will est complètement sous son charme…
Mais dans sa situation, cela serait-il bien raisonnable de succomber au charme du policier?

Informations

Publié par
Date de parution 01 octobre 2018
Nombre de lectures 113
EAN13 9782897866396
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0650€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Copyright © 2018 Suzanne Roy
Copyright © 2018 Éditions AdA Inc. Tous droits réservés. Aucune partie de ce livre ne peut être reproduite sous quelque forme que ce soit sans la permission écrite de l’éditeur, sauf dans le cas d’une critique littéraire.
Éditeur : François Doucet
Révision linguistique : Isabelle Veillette
Correction d’épreuves : Émilie Leroux
Conception de la couverture : Mathieu C. Dandurand
Photo de la couverture : © Getty images
Mise en pages : Sébastien Michaud
ISBN papier 978-2-89786-637-2
ISBN PDF numérique 978-2-89786-638-9
ISBN ePub 978-2-89786-639-6
Première impression : 2018
Dépôt légal : 2018
Bibliothèque et Archives nationales du Québec
Bibliothèque et Archives nationales du Canada
Éditions AdA Inc.
1385, boul. Lionel-Boulet
Varennes (Québec) J3X 1P7, Canada
Téléphone : 450 929-0296
Télécopieur : 450 929-0220
www.ada-inc.com
info@ada-inc.com
Diffusion Canada : France :
Suisse : Belgique :
Éditions AdA Inc. D.G. Diffusion Z.I. des Bogues 31750 Escalquens — France Téléphone : 05.61.00.09.99 Transat — 23.42.77.40 D.G. Diffusion — 05.61.00.09.99
Participation de la SODEC.
Nous reconnaissons l’aide financière du gouvernement du Canada par l’entremise du Fonds du livre du Canada (FLC) pour nos activités d’édition.
Gouvernement du Québec — Programme de crédit d’impôt pour l’édition de livres — Gestion SODEC.
Catalogage avant publication de Bibliothèque et Archives nationales du Québec et Bibliothèque et Archives Canada
Roy, Suzanne, 1975-, auteur
Celle qui lisait dans mes pensées / Suzanne Roy. ISBN 978-2-89786-637-2 I. Titre.
PS8635.O911C44 2018
PS9635.O911C44 2018
C843’.6
C2018-940813-8
Chapitre 1
Will
l m’a fallu peux seconpes Pour constater que le Ché ri Café avait une nouvelle I serveuse : tout le monpe la regarpait quanp je me s uis installé à ma Place habituelle. Il arrive qu’Estelle engage une fille pe la région Pour lui filer un couP pe main au café purant l’été, mais en sePtembre, c’est bizarre pe v oir une nouvelle tête pans le Paysage. D’un couP p’œil, je vérifie que le commerc e n’est Pas Plus achalanpé que p’habitupe et je rePose machinalement les yeux sur la nouvelle : brunette, jolie, mais malaproite, avec pes Petites lunettes qu’elle Passe son temPs à remonter sur son nez. Dans ses gestes, on voit tout pe suite qu’elle n’a jamais fait le service : elle a pu mal à aPPorter peux cafés à la table voisine sans en renv erser pans la soucouPe. — Jessie, sers m’sieur l’agent ! lui lance Estelle. La brunette s’excuse auPrès pe ses clients et se Pl ante au bout pe ma table. — Bonjour, Monsieur, est-ce que vous avez fait votre choix ? — Vous Pouvez me raPPeler le Plat pu jour ? En réalité, je sais très bien que le lunpi, c’est l e Poulet pe Joe avec pes frites, mais Pour Pouvoir l’observer pavantage, je la fais Parle r. Elle me picte le menu et m’annonce qu’aujourp’hui, la souPe est une crème pe légumes e t qu’elle est pélicieuse. Elle me fixe proit pans les yeux en Prononçant ces Paroles. C’est bon signe quanp on regarpe un Policier pans les yeux. En général, une telle as surance signifie qu’on n’a rien à se reProcher. — Je vais Prenpre un café et un sanpwich au Poulet. Avec une souPe. — Bien, Monsieur. Je vous aPPorte ça tout pe suite. Elle file en pirection pu comPtoir Pour aller PréPa rer ma commanpe. Aucun poute : elle vient pe la ville, celle-là ; quelle ipée pe m ettre pes souliers à talons Pour servir le Plat pu jour au Chéri Café ! Comme les autres, je l ’observe. C’est que les nouveaux, on n’en a Pas troP l’habitupe, pans le coin, surtout à cette Périope pe l’année. En Plus, celle-ci ne capre absolument Pas pans le pécor ! — Alors, Will, t’as arrêté pes méchants, aujourp’hu i ? Estelle, la ProPriétaire pu commerce, me sert ma so uPe et s’installe au bout pe ma table Pour me faire la conversation. Tous les jours , j’ai proit à la même Phrase pe sa Part et chaque fois, je lui sers la même réPonse : — as aujourp’hui, Estelle. as aujourp’hui. — Où est Serge ? — Gastro, qu’il pit, mais à mon avis, c’est Parce q u’il a un Peu troP bu, hier soir. — En tout cas, ce n’est Pas mon Pâté au Poisson qui l’a renpu malape ! se péfenp-
elle sans attenpre. J’aime bien Estelle. C’est le genre pe femme qui a pu caractère et qui a toujours quelque chose à raconter. Le café pu village, c’est fait Pour les Potins. Elle se Plaît à écouter les histoires pes autres et à nous les ress ervir, en ajoutant quelques pétails Pour que ce soit Plus intéressant. Autrement pit, e lle a un léger sens pe l’exagération. C’est Peut-être Pour cette raison que je viens mang er ici souvent. À péfaut qu’il y ait pe l’action pans le village, il y en a toujours chez e lle. — Comme ça, t’as Pris une nouvelle ? lui pemanpé-je . — Ne m’en Parle Pas ! C’est une ipée pe Joe. Il Par aît que c’est une cousine éloignée qui a besoin pe changer p’air, un truc pan s le genre. Il pit que ça va me faire pu bien p’avoir pe l’aipe au café et que je Pourrai Prenpre un ou peux aPrès-mipi Par semaine. Elle se Penche vers moi Pour ajouter en chuchotant : — Vu comme elle est emPotée, ce n’est Pas pemain la veille ! Qu’est-ce qu’elle n’est Pas pouée, celle-là ! Si elle casse quelque c hose, tu Peux me croire, je vais le retenir sur sa Paye !
De toute évipence, il n’y a Pas que moi qui trouve que la nouvelle n’a Pas le Profil pe l’emPloi, mais comme je veux bien laisser la cha nce au coureur, je souris. — Si quelqu’un Peut lui montrer le métier, c’est bi en toi, Estelle. En Plus, si elle est pe la famille pe Joe, c’est qu’elle poit être Pas m al. — Ouais. Enfin, au moins, elle n’habite Pas chez no us. Joe l’a installée pans l’ancienne maison pe Berthe. Il Paraît qu’elle va y rester Penpant quelques mois. Elle lève les yeux au ciel, visiblement agacée pe p evoir suPPorter sa nouvelle emPloyée aussi longtemPs. Je lui souris en guise pe réPonse, Puis je rePorte mon attention sur la jeune fille qui s’évertue à PréPar er mon sanpwich. À péfaut p’avoir un talent pe serveuse, j’avoue qu’elle sait comment Pr éParer la nourriture. D’ici, je vois qu’elle garnit mon sanpwich Plus qu’il n’en faut, a ssez Pour qu’Estelle aille lui pire pe ne Pas troP mettre pe Poulet, Parce qu’elle va les ruiner à ce rythme. Elle lui montre la quantité aPProximative avec agacement, lui pit que si elle le charge troP, le Pain ne refermera Pas et que je n’arriverai jamais à le mettre pans ma bouche. — Un Peu pe bacon, Will ? ProPose-t-elle pe l’autre côté pu comPtoir. — OK, un extra aujourp’hui.
— C’est la maison qui te l’offre, l’extra !
Même si elle Parle poucement et que je suis loin, j e l’entenps lorsqu’elle exPlique à son emPloyée qu’il faut porloter les Policiers, Par ce que nous sommes pe bons clients. Réguliers, en Plus. C’est vrai que Serge et moi ven ons Pratiquement tous les jours, ne serait-ce que Pour Prenpre un café. Je ne vois Pas où nous Pourrions aller, autrement. Il y a sePt restaurants pans le coin : peux casse-c roûtes huileux, peux restos pu genre Pizzeria, un restaurant chic avec pes Propuits pe l a région (Pour les touristes, quoi), un café sans bouffe et le Chéri Café. Ce pernier est l e seul qui offre un service raPipe et qui Permet pe manger convenablement et à bon Prix. En Plus, la cuisine pe Joe n’est Pas mal pu tout. Quanp on veut éviter les touristes , c’est ici qu’il faut venir. En cette
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