Cent lettres de Paris
356 pages
Français

Cent lettres de Paris , livre ebook

-

356 pages
Français

Description

Tout au long des années 90, Lucian Raicu a été au micro de l'émission en langue roumaine de Radio France Internationale. En 2010, sortait à Bucarest Cent lettres de Paris, choix posthume d'une centaine de ces prises de vue « à chaud » de la vie littéraire et culturelle parisienne. Dans cet ouvrage, nous retrouvons ce Raicu, maître du croquis au fusain, du petit angle insoupçonné qui vous redessine tout un paysage, mais aussi son style particulier « interpellant » le lecteur.

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 15 février 2016
Nombre de lectures 6
EAN13 9782140001017
Langue Français
Poids de l'ouvrage 10 Mo

Informations légales : prix de location à la page 0,1250€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Lucian RAICU
Cent lettres de Paris
Tout au long des années 90, Lucian Raicu a été, au micro de
l’émission en langue roumaine de Radio France internationale,
la plume et la voix d’une série de chroniques hebdomadaires.
En 2010, sortait à Bucarest Cent lettres de Paris, choix
posthume d’une centaine de ces prises de vue « à chaud »
de la vie littéraire et culturelle parisienne. Nous y retrouvons
ce Raicu, maître du croquis au fusain, de la échette qui fait
mouche, du petit angle insoupçonné qui vous redessine tout Cent lettresun paysage, mais aussi son style particulier « interpellant »
le lecteur. Des textes à lire d’une traite : Benjamin Fondane,
ce prophète imprudent ; Pascal, Bernanos ou Paul Ricœur,
interrogations sur le mal et la souffrance, cependant assorties de Paris
d’une « vie mode d’emploi », comment (dirait Montaigne)
« savoir jouir loyal de soi-même » ; le rire de Voltaire ou de Traduit du roumain par Dominique ILEA
Cioran, haro sur le cliché ; ré exion sur le « style » qui seul
pourrait sauver le monde, avec Proust et Deleuze ; fascination
pour la voix – de Mauriac, de Barthes ; prospections du côté
d’Ionesco ou de Gherasim Luca ; dégon age de la baudruche
Paul Claudel ; portrait attachant d’Antoine Blondin, « le âneur
de la rive gauche »… Tout Paris dans un grand millésime.
Né en 1934 à Iaşi (Moldavie roumaine), émigré en 1986
à Paris, où il décédera en 2006, Bernard LEIBOVICI, alias
Lucian RAICU, est un grand essayiste de la seconde moitié
edu xx siècle, dont les études sur Gogol, Tolstoï, Thomas
Mann ou Ionesco font autorité. En France, il a publié Avec
Gogol. Essai sur l’inconsistance (L’Âge d’homme, 1992) et
des textes dans la Revue des Deux Mondes.
Illustration de couverture : © isaxar - Thinkstock
LettresISBN : 978-2-343-08371-1
28,50 € Roumaines
LETTRES_ROUMAINES_GF_RAICU_26_100-LETTRES-PARIS.indd 1 11/01/16 17:30:33
Lucian RAICU
Cent lettres de Paris
















Cent lettres de Paris
















Lettres roumaines

Cette collection est consacrée à la littérature roumaine classique et
contemporaine. Elle accueille des œuvres traduites du roumain ou
rédigées directement en langue française.

Lucian RAICU



























Cent lettres de Paris







Traduit du roumain par Dominique ILEA



































































































































Ouvrage traduit et publié avec le soutien
de l’Institut culturel roumain






























Première édition : O sutã de scrisori din Paris,
Cartea Româneascã, Bucarest, 2010




© L’Harmattan, 2016
5-7, rue de l’Ecole-Polytechnique, 75005 Paris

http://www.harmattan.fr
diffusion.harmattan@wanadoo.fr

ISBN : 978-2-343-08371-1
EAN : 9782343083711
Tout Paris dans un grand millésime
Tout au long des années 90, Lucian Raicu a été, au micro de
l’émission en langue roumaine de Radio France Internationale, la
plume et la voix d’une série de chroniques hebdomadaires, dont
certaines seraient relayées par les revues roumaines România
literarã de Bucarest et Vatra de Târgu-Mure ş.
En 2010, sortait à Bucarest, aux éditions Cartea Româneascã,
Cent lettres de Paris, choix posthume d’une centaine de ces prises
de vue « à chaud », au jour le jour, de la vie littéraire-culturelle
parisienne, de la lettre et du vécu : parutions, conférences,
expositions, interviews radiophoniques ou télévisées…
Nous y retrouvons ce Raicu maître du croquis au fusain, de la
féchette qui fait mouche, du petit angle insoupçonné qui vous
redessine tout un paysage – tel (mutatis mutandis) un Philippe
Sollers dans La Guerre du Goût.
Mais aussi son style particulier, « interpellant » le lecteur,
l’entraînant dans un « dialogue » très animé ponctué de discrètes
confessions intimes, aux accents parfois familiers mais d’une haute
tenue – c’est pourquoi ces textes à vocation d’abord orale n’ont
pas eu besoin de « toilettage », de réajustements, ayant déjà (pour
reprendre la formule que lui-même employa à propos du dernier
livre d’Albert Camus) « tout ce qu’il faut, là où il faut ».
Des textes à lire d’une traite, à peine jalonnés de pauses
respiration ; en voici quelques aperçus :
Benjamin Fondane – ce prophète imprudent…
5
Ilea-modifié.indd 5 08/01/2016 15:09:38Pascal, Bernanos ou Paul Ricœur – interrogations sur le mal et
la souffrance ; cependant assorties d’une espèce de « vie mode
d’emploi » – comment « savoir jouir loyal de soi-même » (dirait
Montaigne)…
Le rire de Voltaire ou de Cioran – haro sur le cliché…
Réfexion sur le « style » qui seul pourrait sauver le monde –
avec Proust et Deleuze…
Fascination pour la voix – de Mauriac, de Barthes…
Prospections du côté d’Ionesco ou de Gherasim Luca…
Dégonfage de la baudruche Paul Claudel…
Portrait attachant d’Antoine Blondin, « le flâneur de la rive
gauche »…
Tout Paris dans un grand millésime.
Dominique ILEA
Né en 1934 à Ia şi, capitale historique et culturelle de la Moldavie
roumaine, Lucian Raicu (pseudonyme de Bernard Leibovici) est
l’un des meilleurs essayistes roumains de la seconde moitié du
eXX siècle, dont les études sur Gogol, Tolstoï, Thomas Mann et
Ionesco font autorité.
Diplômé de la faculté de lettres de l’Université de Bucarest,
puis de l’école de littérature « Mihai Eminescu », travaillant comme
rédacteur des revues bucarestoises Gazeta literarã (l’actuelle
România literarã) et Via ţa Româneascã, il se voit (en 1958) limoger
de cette dernière, et bientôt exclure de l’Union des écrivains de
Roumanie : le régime communiste ne veut plus de Juifs dans son
paysage culturel.
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Ilea-modifié.indd 6 08/01/2016 15:09:38Les persécutions, la mort de ses meilleurs amis et confrères, le
poussent (en 1986) à prendre, avec son épouse, l’écrivaine Sonia
Larian, la décision douloureuse (et quasi suicidaire pour un auteur
parvenu à maturité dans sa langue natale) de quitter son pays qui
ne semblait pas apercevoir de lueur au bout du tunnel.
Ayant gagné Paris, il devient chroniqueur aux émissions en
langue roumaine de Free Europe et de RFI, tout en gardant le
contact avec le monde littéraire de la Roumanie postdécembriste.
Décédé en 2006, ses cendres reposent au columbarium du
Père-Lachaise.
Œuvres principales 
Cent lettres de Paris (O sutã de scrisori din Paris), choix de
chroniques pour la RFI

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