Dans le coeur de l incendie
34 pages
Français

Vous pourrez modifier la taille du texte de cet ouvrage

Dans le coeur de l'incendie , livre ebook

-

34 pages
Français

Vous pourrez modifier la taille du texte de cet ouvrage

Description

Prenez le temps de savourer la musique des mots de ce roman à la langue nouvelle et personnelle, pleine d'inventions et de déstructurations !

Dans le cœur de l’incendie est une partition autobiographique sur l’influence des muses et la musique des mots. Il contient une langue nouvelle, langue purement personnelle qui m’habite et vient d’ailleurs. C’est cette langue que j’aimerais parler au quotidien, la langue de mon écriture.
C’est un texte où l’amour homosexuel entre femmes est omniprésent, et là où la puissance poétique inspirée par la féminité crée l’œuvre artistique.
C’est un parcours dans les envolées de l’âme et de l’esprit qui cherche à trouver la vérité, la justice et la justesse dans le franc-parler et l’utilisation inédite de la langue française.
Je voudrais d’ailleurs vous dire, ne sachant pas si cela est du français, seuls les mots le sont, mais la langue est nouvelle, déstructurée, inventive et innovante.
C’est un résumé d’alchimie, de science occulte inventée, de richesse verbale, d’invention de mots nouveaux et d’origine du langage retrouvée.
J'invite le lecteur à se laisser hypnotiser par la richesse verbale, et à entendre ce texte comme une partition musicale avant tout.

Un texte d'une grande richesse verbale où la puissance poétique inspirée par la féminité est omniprésente.

EXTRAIT

Écoutez-moi chanter les eaux heureuses. Balancer les eaux malheureuses. Chanter encore dans la nuit des temps. Et crever l’amphore. Joyeusement j’écris l’aube avenante. Le parterre de la fille poussante, épousante. Sans eux pas de folklore et pas d’heureux. C'est l’aventure malencontreuse que je prévois ainsi. Tourments et soleil dans un paysage même. Cœur de l’aventure et miroitement des eaux brunes. Caractère de souffleur et litanie mauvaise. Chant d’eau brune et litanie mauvaise. Caractère d’eaux brunes et chant d’eaux blondes. Lentement j’écris l’histoire d’une petite fille. Sans nom ni sans âge. N’est pas un personnage. Est une personne vraiment personne. Dans le cœur de la nuit, je respire et je vis. Lentement j’écoute les oiseaux luire doucement. Et qu’importe la solitude des gens heureux. C'est l'amour qui compte et qui vit. Lentement j'écris l’histoire d’un enfant sans nom ni sans âge et je parcours le ciel de ses abruptes contrefaçons. C'est le courant vif de l’apprenti magicien. Sans abandon aucun je respire encore. Pardonnez-moi les luxures et les abolitions.

À PROPOS DE L'AUTEUR

Anaïs Valard est née en 1995, elle vit à Aix-en-Provence après avoir séjourné sur la Côte d’Azur et dans la capitale ; Elle est très créative, dans toutes les disciplines : poésie, prose, essai, musique, chanson, théâtre en tant que comédienne et auteure. Aussi, elle participe à des ateliers d’écriture et se forme à l’art-thérapie.
Dans le cœur de l’incendie est son premier ouvrage publié. « L’écriture de poésie est un art vagabond qui me suit où que je sois et quoi que je fasse »

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 12 mars 2019
Nombre de lectures 8
EAN13 9782378779238
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0000€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Anaïs Valard













Dans le cœur de l’incendie
Roman






































© Lys Bleu Éditions—Anaïs Valard
ISBN : 978-2-37877-923-8
Le code de la propriété intellectuelle n’autorisant aux termes des paragraphes 2 et 3 de l’article L.122-5, d’une part, que les copies ou reproductions strictement réservées à l’usage privé du copiste et non destinées à une utilisation collective et, d’autre part, sous réserve du nom de l’auteur et de la source, que les analyses et les courtes citations justifiées par le caractère critique, polémique, pédagogique, scientifique ou d’information, toute représentation ou reproduction intégrale ou partielle, faite sans le consentement de l’auteur ou de ses ayants droit ou ayants cause, est illicite (article L.122-4). Cette représentation ou reproduction, par quelque procédé que ce soit, constituerait donc une contrefaçon sanctionnée par les articles L.335-2 et suivants du Code de la propriété intellectuelle.




Dans le cœur de la vie, s’écrit un nom bleu comme les fauves. Le caractère langoureux est parti depuis longtemps et le ciel heureux est enfin revenu sur la Terre. Qu’importe les frisettes du temps, je découle d’un empire aux aliments sains et doux. Lentement j’arpente les routes du ciel et je commande un taxi pour me mener vers l’aine des jours heureux. Sentiment de perdition et d’abandon, caractère d’auburn et moissons concrètes de l’existence faite passion. Lentement je parcours les routes du ciel et je commande à mon esprit de partir de la mélancolie pour venir rejoindre les élans de la folie, sans ça pas d’alimentation saine et d’épisodes appris. J’arpente les routes du ciel et du commandement sain de la fonction adéquate. J’oublie le temps et la patience me vient. Dans le cœur de la vie s’écrit un nom mal appris, un malandrin furieux d’avoir trop jouit et l’alanguissement des pères est aujourd’hui arrêté. Sans plomb pas d’or et sans or pas d’argent, êtes vous faite de plomb, d’or ou d’argent ? Une fillette maladive m’est tombée dessus, sans eau ni courant. Elle est brune et volante, brumes et voltiges. Dans le cou de la rumeur, j’arpente l’intention vive d’aimer encore pour le meilleur et pour le pire. Sans façon, m’a-t-elle dit, sans façon. La luxure et le bruit l’empêchent de respirer et je comprends tout à fait son comportement d’argent, d’alentours épuisés. Sans ça pas d’argent et moins de luxure. Jouissons du mal mes frères nous n’avons plus que ça à faire. Sans l’avenir pas d’empire et sans empire pas de poésie. Alors, garde-toi de faire des études sans nom pour le moment tu dois écrire un roman sur ta vie à Paris. Langoureusement jointe avec les plus beaux, tu converseras ta rime avec les plus chiants. Mais sans doute n’auras-tu pas la force de la mettre au goût du jour, sans ça pas de rime et pas de goût pur. Agissante pour le meilleur et pour le pire, tu conviendras d’un accord avec l’Empire, sans pour autant te condamner à des tâches ménagères. C'est le seul but aujourd’hui que tu dois avoir, blasphémer le temps au nom du Christ Roi. C’est le détour par les cieux que tu dois connaître, sans mourir ni être, sentir seulement que des cieux le tourment n’est qu’un petit passage vers l’enfer. Seulement dans ta croix de Bruges, où j’ai rencontré Charles le Téméraire, tu dois luire encore, et ce jusqu’à la mort. Alors, comment luire ? Faire de la poupe un vent alimenté d’eaux brunes. Ne pas perdre la muse. Trouver ce qui te convient. Chanter à tue-tête. Luire encore et toujours d’un vent bon et fort et sauter dans la mer sans en avoir peur.

Chanter encore et luire toujours, pour l’amour. Dans le blasphème des gens heureux pas de luxure aventureuse. Mais toi dans le sang de ta mère tu dois luire encore plus que ton père. C'est la loi du divin sans avancement certain. Dans le cœur de la nuit, tu respireras l’eau brune et sentiras l’amour bercer ton sein d’enfant. C'est une lointaine VJ que l’amour du tourment. Et dans le corps de l’amour se réveille un jour joyeux comme le vent d’Est. Semblant de vie, semblant de rives, se perd ivre, souvenirs abandonnés. Lentement, j'écarte le ciel et la terre, je blossom le courant des cieux et j’arpente la vie des amoureux. Sans pour autant dire quoi que ce soit sur eux, je balance une rime et fais des heureux. Dans le corps du Christ, j’alimente les furieux et je jalouse les envieux. Mais le port est édité dans sa courbe langagière et ses bateaux que sont les mots sont partis vers la rivière. C'est le décor du souffle heureux. C'est l’amorce des temps joyeux. C'est le contour du sable envieux de sa mer. Dans le corps du Christ, c'est l’alanguissement des choix partenaires et patriote à la chanson moulue par le sang. Sans ça pas de boisson ni d’alcool. C'est le contour des cieux maladifs, c'est l’aviron impulsif et le quart d’heure des chanteurs d’autrefois. Dans l’armée jaune, je décline, intemporelle, la décision prise de céder. Nous devons nous battre et comprendre ce qui nous est arrivé. Sans ça pas de plaisir et pas de paix. C'est l’odalisque que l’on a perdue, dans le risque des aventures chéries. Je m’installe dans le jour sans crier gare. Lentement, je dispose d’un bonjour pour une jolie dame et je vaincs au cœur de l’amour le drame. Sans crier gare ni attention j’avance lentement vers la fonction adéquate. Sans crier gare, je meurs d’avoir à voir ce que je vois d’ici. La brume en elle-même, le soleil couchant et l’aube naissante. Croyez-moi ou non, cette fille est ridicule à mourir. Sans trop de phrases, elle aura compris le sens du monde. Mais comme elle demeure dans l'allongement des phrases, elle n’y comprend pas grand-chose. Lentement, j’écris la fioriture de l’ancêtre des Gaulois, et je chante une littérature qui m’apaise, ma foi. Pourtant le peuple est encore souffrant et la morsure les tient par le cou. Sans homme pas d’avenir et sans avenir pas d’homme. Qu’est-ce que l’homme ? Il est son passé, son présent et son futur. Jouons dans la brume des siècles à venir et lentement nous aurons de quoi nous nourrir. J’aime la photographie prise lorsque les photographiés étaient encore assis. Mais ceux-là sont partis, ne reste que la photographie. Pourtant c'est le cœur de la lune qui respire autant qu’un âne en a besoin pour braire. C'est le dôme de la luxure avenante. Jouons au rire de l’autre et du certain, sans ça pas de luxure avenante et pas de puits où puiser l’eau sacro-sainte. Gage pour celui qui ne sait pas rire, on le lui apprendra vite. Salop ! Nous rions encore. Salop ! Dire qu’elle joue avec nous. Sans le bruit pas d’interphone, et sans interphone pas de père avenant. Et pourtant si. L’interphone ne compte pas, seule l’ouverture de la porte. C'est comme ça. J’ouvre un empire lorsque j’ouvre une porte et chacun a son univers. Mille et un univers. Mille et un repères. La couleur de l’apprenti est l’amour des gens gentils. Dans le cœur de la brume, je respire encore mais sans tort. Car le siècle a donné un ami chéri. Lenteur et tremblement dans l’aube des méchants. Rien de pire que d’être alimenté par le mensonge. Soudain la victoire crie et songe encore un petit peu au désespoir d’hier. C'est l’odeur des pures et des attentions concrètes. Lentement la littérature s’éteint sur cette page et le courage est à demain. Sans pour autant dire d’offenses, vous vaincriez donc mon être alléchant. C'est le faux semblant qui revient. Sans littérature ni pain pour manger ce soir. C'est l’ardoise du comptoir. Le commandement des cieux. L’odalisque heureuse. L’enchantement écrit par la muse. Écoutez-moi chanter les eaux heureuses. Balancer les eaux malheureuses. Chanter encore dans la nuit des temps. Et crever l’amphore. Joyeusement j’écris l’aube avenante. Le parterre de la fille poussante, épousante. Sans eux pas de folklore et pas d’heureux. C'est l’aventure malencontreuse que je prévois ainsi. Tourments et soleil dans un paysage même. Cœur de l’aventure et miroitement des eaux brunes. Caractère de souffleur et litanie mauvaise. Chant d’eau brune et litanie mauvaise. Caractère d’eaux brunes et chant d’eaux blondes. Len

  • Univers Univers
  • Ebooks Ebooks
  • Livres audio Livres audio
  • Presse Presse
  • Podcasts Podcasts
  • BD BD
  • Documents Documents