Dies irae
430 pages
Français

Vous pourrez modifier la taille du texte de cet ouvrage

Découvre YouScribe en t'inscrivant gratuitement

Je m'inscris

Découvre YouScribe en t'inscrivant gratuitement

Je m'inscris
Obtenez un accès à la bibliothèque pour le consulter en ligne
En savoir plus
430 pages
Français

Vous pourrez modifier la taille du texte de cet ouvrage

Obtenez un accès à la bibliothèque pour le consulter en ligne
En savoir plus

Description

Le 29 décembre 1890, le massacre des Sioux à Wounded Knee marque la fin des guerres indiennes.


De passage dans la région, John Parker va faire une rencontre qui va bouleverser sa vie. Malgré les préjugés, il épouse une Indienne et deux enfants naîtront de cette union heureuse. Mais en cette fin du dix-neuvième siècle, ceux qui osent se mélanger sont encore l’objet de la haine et de l’incompréhension. Leur bonheur bascule brutalement dans l’horreur quand sa femme est retrouvée morte. Ses assassins ne seront jamais retrouvés.


Devenus adultes, la vie des enfants de John sombre à nouveau dans la violence quand le destin met sur leur chemin les meurtriers de leur mère. Déchirés entre deux cultures, rejetés par leurs peuples respectifs, ces jeunes métis, ni blancs ni indiens, vont devoir se battre contre les préjugés pour faire triompher la justice et trouver leur place dans la société.

Sujets

Informations

Publié par
Nombre de lectures 16
EAN13 9782368452646
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0045€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait


COPYRIGHTS
Retrouveztoutesnosactualités
surlesréseauxsociaux:

©2018–ISEdtion

Facebook.com/isedition
Twiter.com/is_edition
Instagram.com/is_edition

51rueduRouet.1308Marseile

www.is-edtion.com

ISBN(Livre): 978-2-36845-263-9

ISBN(Eboks): 978-2-36845-264-6

ResponsableduComitédelecture: PascaleAverty
Directriced'ouvrageetcorections: iMaaPlu Di rina
Couverture/ ilustration(s): OliviaProDesign/ Depositphotos

Colection«Romans»

Directeur: HaraldBénoliel

LeCodedelapropriétéintelectueleinterditlescopiesoureproductionsdestinéesàune
utilisationcolective.Toutereprésentationoureproductionintégraleoupartiele,faitepar
quelqueprocédéquecesoit,sansleconsentementdel'auteur,desesayants-droits,oude
l'éditeur,estiliciteetconstitueunecontrefaçon,auxtermesdel'articleL.35-2etsuivantsdu
Codedelapropriétéintelectuele.

MARIENOCENTI

RÉSUMÉ

Le29décembre1890,lemasarc siS eedà Wooux d Knundee
marquelafindesgueresindienes.
Depas vai que tronr aloigéd eg snaanu eercn aafri eParker vn, John
bouleverser sa vie. Malgré les préjugés, il épouse une Indieneetdeux
enfantsnaîtrontdecetc ne siaenion heureuse. Meu
tefindudixneuvième siècle, ceux qui osent se mélanger sont encore l’objet de la
haine et de l’incompréhension. Leur bonheur bascule brutalement
dansl’horureua q emm tses dnef auoéverrttr.e eom a Sessasinsne
serontjamaisretrouvés.
Devenus adultes, la vie des enfants de John sombre à nouveau dans la
violence quand le destin met sur leur chemin les meurtriers de leur
mère. Déchirés entre deux cultures, rejetés par leurs peuples respectifs,
ces jeunes métis, ni blancs ni indiens, vont devoir se batrecontreles
préjugés pour faire triompher la justice et trouver leur place dans la
société.

4

AVERTISSEMENT

Bien qu'inspirés en partie de faits réels, les personagesetsituations
décritsdanscett on srentmerepusfitcif etuoT .re eihtsiosemblance
avecdespersonautinoitd uos seesnte nexs taistêerq euasruia t e s
fortuite.

5

DÉDICACE

Àlamémoiredetousceuxquisontmortspour
défendre leur liberté et le respect de leurs droits.

CITATION

« Une nation ne’st pas conquise tant que le
cœurdesesfemmesn’estpasàtere.
Une fois que c’est fait, peu importent la
bravouredesesgueriersetlaforcedeleurs
armes.»
Proverbecheyenne

1

ne légère brise agitait les branches et les hautes herbes prises
mantUiasspsra eidsygae pan. Lmati du mul erèinadal s ne uussot ai
dansunétaudeglace.Quelquespailete’vn­og viers edes
lèrentdoucement,étincelantucel scéedm nisua­diels tslae d
épaisn ed ehcuoc eheur immaculée qieegd u’enb alcn e iumotstiapsel
contoursdesenvirons.Delourdsnuagesgriss’efcie lns, elhcoliad tneia
emportant au loin la tempête qui avait ravagé la région trois jours du­
rant.
Le jour se levait à peine sur la plaine encore silencieuse, comme figée
dans le temps. Les températures négatives ne prêtaient guère à la
promenade et rien ni personne ne troublait l’inquiétant silence qui
envelops tnse ,elelru setri dans n à l’abeiB .luecnil nu el tuxie les lita
soldats de garde ne virent ni n’entendirent l’homme aprocherdu
campement.Chaudementvêtu,ilprogresec des raqueia tvatesenbois
pournepass’enfoncerdanslaneige.
Unhennisementcraintifluifitet . aêtrel uonr, te rilunD’es gasura
sonchevalquiatendaitunpeuplusloin,cachéderièreuntailis.Il
jeta un coup d’œil inquiet en direction des tentes, mais personen’en

sorit ,e it,uibre dreairocne açnava’s lnt grenaEn p. saf enp d eraed
scrutantlesolavecatentiontoutensurveilant le campeme.tn
Soudain,sonregardachomm. L’ae s’athcnu ebmer eosa chrorêta,sa
respiration formant un panache blanc dans la froideur de l’air. Son
cœurs’ac’sana t’nsoel ,omib tmistann inta u resli te aréléprocher.
Mais son besoin de savoir fut le plus fort. Il s’avança un peu plus et
comprit que la tache sombre qu’il avait prise pour un vêtement était en
fait du sang. Une large flaque gelée de couleur pourpre entourait le
corps en partie recouvert de neige, et seul un bout de couverture qui
dépasaitindiquaitqu’ilnes’agis pit dasn ’uldsota .lIs a’acroupitpour
gratroc el renruotert dut egeei nla S noga.ev si sonvoirour ps per
cœurseserq tndnauueruemes daloouii’ l’sgaerçut qu il s’apsaitd’une
femme. Raidis par le froid, les traits avaient été figés dans une horible
grimacedesoufuq sidnat ,ecnarlvpu, seor tlee érisé par les caonsn ,
n’étaitplusqu’untroubéant.
Pris de haut-le-cœur, l’homme se détourna et vomit à même la neige,
souilson il ôta bmaltn,eanmanit erD’. e unacmméeulehcni ruas talb
gant pour prendre un mouchoir dans la poche de sa veste et s’esuyala
bouche. Haletant, il fixa son regard sur l’horizon jusqu’à ce qu’il se
sente à nouveau le courage de regarder le cadavre. Une colère sourde
balaya sa nausée, emportant du même coup les doutes qu’il nourisait
sur ce qui s’était réelementpasrdite to vis songa eLa. ag ré
natureldu mamene eaubet duxdot ’l tnave eudnetésacre.Latempête
avait enseveli la plupart des corps sous la neige, et il y avait peu de
chance de retrouver des survivants. Il remit lentement son gant,
déterminéàpoursuivresesrecherches.
Iljetaundernierregardemplidecompass ruinoefmml aque avi t ai
périsibrutalementetcontinuasaprogressans inoà t arevsrl arpiair e
sepréocar gs.depr A tèsd rerosésiamsed autoutupi luo,tia topvusi
bien faire partie des civils engagés pour retrouver les corps. Son sang se
figea dans ses veines quand il aperçut une main qui se dresaitdansla
neigeàquelquespasdelui.Ils’agenouilueasd uoecemtna utour eacrt

des doigts pour les dégager, dévoilant la peau nue. La main était si fine
et délicate qu’il n’osa continuer. Il prit une profonde inspiration avant
de tirer fermement sur le bras pour déloger le reste du corps de sa
gangueglacée,s’at rec enu à tnadnestanrésiine ertaembml eaMsiec .
cédabrusquementetilbasculaàl’arière. Ht ûlli f aexa ebév tcéé,déoig
bras dont l’extrémité déchiquetée était rougie de sang gelé avant de le
jeterplusloin.Ilcrutuninstantqu’ilalim.rS noc uœ rait encore vo
bataitlachamadetandisqu’iles ut .uQdnerlie na dit dayampree co
enfinreprissesesprits,ilregardaavecapuo r ertuop dan lnsheréions
tenter d’apercevoir le corps, mais il eut beau creuser, il ne trouva rien
d’autre.Iln’yavaitquelebras,ar par la puiéhcasancedescanons.
L’hommeseredresc, e chogardt reotru auaul id eaerocne ,el suos
pour chercher le reste du corps. Non loin de là, il aperçut une forme
ale de neiecouvertogneér gadér.geurpoa lerc asue egli tc un Avee
horeurgrandiset ,na qui, avec le u uep à emmef enouéc dileu pitvr
seulbrasquiluirestait,serorne ébéb nu eni nsdaé ulnoc ertp asrtioita
une couverture. La pauvre n’avait pas eu la force d’alerplusloinetele
s’était vidée de son sang sur place. L’homme tenta d’imaginer les
dernièressecondesdesonexistence,quandelpris qu’ea etiavmoc le
alia tomrurie tuqsoe enn ntfae nvrusarvip ti .saDélicatement, ilé actr a
lalaineraidieparlegeletunpeite aisagv pL .d et, barup raeliurfiol e
nouris gnas ed ehcanoue quelqâg, deé se ,téia sesamniaucune tt nu et
nemaculaitsonminusculecorps.L’hommeétouf a huonquet avant de
rabatb ra ealc uoient’éta les pasb etqsur .eun eCrtvee urund’es glesde
l’ennemiquil’avaientué,maisleblizavaient ige qui tel aenra dalab éy
la plaine ces trois derniers jours. Combien d’entre eux, blesésou
laiséspourmorts,avaient-ilssucaciad glol ?snad ébmiorf el
L’hommeseralespoingsetsenitsacolèreenfler avecunetele
brutalitéqu’ileneutlesoufp u-tlivaiale a el cntmeom Cé.upco
ariver?Pourquoiunetelefureurdestructrice?
Ceshommes,cesfemmes,cesenfants,cesvieil s’sadrne ttéia
rasuvsar,eu ril eerotrud u, l’espoir de vordnerperriopse eblemr ou pés

1
celuiquiguideraitleurpeuple,apse tnd Durae. Dancost l rahG aep él
joursetdesnuits,lestamboursavaientrésonque les ,ét naid s
danseursrestaientéveilfairour venie reru s telstp hcnas é setndcaenai r
lesmortsparmilesvivants.Ilel, ’hôtre dteent aiavs ebmahc as ed sudn
vibrantcommelesbat. Cel

  • Univers Univers
  • Ebooks Ebooks
  • Livres audio Livres audio
  • Presse Presse
  • Podcasts Podcasts
  • BD BD
  • Documents Documents