Diokel
330 pages
Français
330 pages
Français

Description

Ce roman plein de pathos qui relate le passé colonial de l'Afrique contient également une épatante histoire d'amour entre Diokel, jeune Berger, prince sérère et héritier du trône du Sine, arraché à l'affection des siens au jour même de ses justes noces avec Makane, une princesse de Tataguine. Ainsi enrôlé dans l'armée coloniale par le truchement du traître Sitor Lam, corrompu et fanatisé à la solde du colonisateur, il sera conduit contre son gré et en dépit de sa fierté intrinsèque dans l'une des plus meurtrières guerres, celle de 1939-1945. Un roman riche en rebondissements et en suspens.


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Informations

Publié par
Date de parution 02 mars 2017
Nombre de lectures 58
EAN13 9782140031373
Langue Français
Poids de l'ouvrage 2 Mo

Informations légales : prix de location à la page 0,0000€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Ce livre a été édité grâce au Fonds d’aide à l’édition du ministère de la Culture et de la Communication du Sénégal / Direction du Livre et de la Lecture
Jean Dib NDIAYE
DIOKEL Roman
DIOK E L
roman
J ean Dib Ndiaye
DIOK E L
roman
© L’HA R MAT TA N-SÉ NÉ GA L, 2017 10 V DN, Sicap A mitié3, L otissement CitéPolice, DA K A R http://www.harmattansenegal.com senharmattan@gmail.com senlibrairie@gmail.com ISBN : 978-2-343-11274-9 EA N : 9782343112749
DÉ DICA CE S
J e dédie ce roman d’abord : À mon cher papa, ressortissant de la premiè re école missionnaire de Ngazobile (Diocè se de Dakar) dont la personnalité l égendaire, le cha-risme au travail source de sa dignité et l’amour pour ses enfants ont marquétoute sa famille. À ma charmante et gentille maman, compagne docile, éducatrice et icône de toute épouse de son temps. A rchétype d’humanisme, elle a incontestablement été le pilier moral de son cher époux au pied de qui elle repose pour l’éternité. Compagne modè le et gardienne des tout-petits, son calepin pendant à son cou a toujours étéune banque inépui-sable pour tout gamin, puisse-t-il ê tre le sien ou celui d’autres mè res. Deux ascendants qui ont su consentir à des sacrifices inouïs à travers une complémentarité exemplaire à partir de laquelle leur couple a fini par façonner une famille respectable à tous égards, en dépit des faibles moyens de leur temps, exclusivement tirés de la terre. Idoles référen-tielles de courage et de stoïcisme, ils ont modelé de leurs mains propres l’avenir, certes modeste de leur progéniture, aujourd’hui fiè re de leurs parents disparus qui resteront à jamais des exemples immortels de droi-ture et d’abnégation pour les générations futures. À ma chè re moitié dont les qualités d’épouse et de mè re avoisinent celles de maman. Au plan professionnel : À Monsieur le Général de division, haut Commandant de la Gen-darmerie nationale et directeur de la J ustice militaire qui jouit de la grâce de piloter les remparts émérites de la cité, constitués non de pierres, mais bien d’hommes aux valeurs inestimables composant les maillons d’une chaîne humaine, protectrice des contours sécurisés du territoire. Une institution de noblesse et de prestige, à laquelle j’ai fait don de ma jeunesse et à l’égard de laquelle je m’estime encore rede-vable.
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À la mémoire du regrettéGénéral de corps d’armée Wally Faye. Un illustre officier à la personnalité énigmatique dont la gendarmerie ac-tuelle peine encore à refléter le caractè re demeuré inégalable. A u Colonel Wagane Faye, un modè le de compétence et d’humilité qui a constamment et intelligemment tiréson efficacitéavérée de com-mandeur de sa concertation d’avec ses subordonnés, qui lui ont toujours vouéune confiance sans faille. À feu Colonel Sidy Sady, docteur en Sciences politiques en dépit de sa qualitéde gendarme. É minent intellectuel, prototype des chefs justes, protecteur et émulateur de son personnel engagé. Que sa disparition – que ses anciens collè gues pleurent encore, soit pour lui une renaissance au royaume céleste. A u commandant Dieudonné A gbo, rigoureux et ferme dans ses fonctions, mais qui a toujours constitué pour moi un exemple d’équité dans le travail. A mical et source de motivation pour ses subordonnés pendant les moments de détente, face à l’arbitraire, et capable de mettre ses galons en jeu pour protéger ses hommes dévoués victimes d’injustice. Qu’il trouve ici toute ma reconnaissance. A ux adjudants-majors Souleymane T amba et Saliou Sarr, initiateurs par excellence à qui je dois mes premiers pas d’enquê teur. À l’ensemble du troisiè me contingent de l’année 1974 de l’armée na-tionale (1974/3). À mes autres frè res d’armes des 16è me et 22è me pro-motions d’élè ves gendarmes et de maréchaux des logis de l’É cole na-tionale de la gendarmerie. À mes instructeurs, encadreurs et moniteurs de tous mes stages militaires comme professionnels, notamment lors de ma spécialisation comme officier de police judiciaire (O.P.J ). Des for-mateurs à qui je dois mon endurance et ma perspicacitéd’investigateur ; en somme les aptitudes physiques et la méthodologie intellectuelle m’ayant permis de cheminer dans le dur métier des gens d’armes. Et ce, tout en m’inclinant pieusement devant la mémoire collective des dispa-rus en fonction comme en position post-carriè re. Au niveau spirituel et scolaire : A u pè re Michel Simonet (un saint encore en vie) fondateur de la pa-roisse Sainte-Bernadette de Nguéniè ne. Pê cheur d’âmes, nourricier des affamés, habilleur des pauvres, éducateur d’enfants déshérités et par
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conséquent un compagnon des démunis qui a étéà l’origine de la réus-site sociale de bon nombre de ses anciens protégés. A u pè re V ictor Bouteiller, bâtisseur et formateur de techniciens au service des autres. Deux prélats à qui je dois ma spiritualité, l’adoucissement et le réconfort de mes dures conditions d’orphelin. A ux religieuses Monique A ndré, Paule Rita et Marie L aure. D’éminentes abbesses à qui l’école Sainte-Bernadette doit tout son es-sor intellectuel ; Marie Calixte, infirmiè re et mè re des malades indi-gents, fondatrice du service de santéde Nguéniè ne et Bonifasus, anima-trice des ménages de la communauté. A ux éminents enseignants de cette mê me école, parmi lesquels A l-phonse Dieng du village de Ndiémane, les regrettés Pierre Samour de J oal et L éopold Senghor de Mbour, de mê me qu’à l’ensemble des pro-fesseurs du collè ge « Mboutou Sow » de Fatick des années sco-laires 1970. Qu’ils trouvent tous ici toute ma gratitude d’ancien élè ve de leur prestigieux établissement respectif. A u professeur Iba Der T hiam, éminent intellectuel, mémorialiste éloquent, source inépuisable de l’histoire des colonies et député inlas-sable au service du peuple. Généreux en son savoir, il a été l’une des sources de l’auteur de cette modeste œ uvre. À feu Marcel Diouma Sagne mon meilleur ami, avec qui j’ai partagé de sincè res sentiments qui ont permis à chacun de nous deux d’ê tre le parrain et à la fois l’homonyme d’un des enfants de l’autre. À mes idoles générationnelles en l’occurrence J ean Niane, policier à la retraite à T hiè s. E douard Diomaye Ndong, aviculteur à K eur Moussa. Robert Diaga Dione, ancien gendarme domicilié à K aolack et Sir J acques Sarr, directeur de l’école publique « Sounkarou Diè ye » de Nguéniè ne. Quatre contemporains dont la dignité et le comportement exemplaires ont toujours inspiré mes ambitions et pi loté ma conduite sans que ces derniers ne s’en rendent compte. Cette dédicace va également à mon ex-tuteur, feu Moussa Diallo, ancien directeur de l’école élémentaire de K oumpentoum pour son hos-pitalité; paix à son âme. J ’associe à cette reconnaissance sa douce veuve et toute sa famille si hospitaliè re.
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