Frappee par la foudre : (Struck)
34 pages
Français

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Frappee par la foudre : (Struck) , livre ebook

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Description

La vie de Claire a besoin d'un changement radical. Elle coule en math, sa mère déprimée ne veut pas se lever du sofa et le gars de ses rêves est avec sa rivale Lucy. Au moment où Claire fait le souhait d'une vie meilleure, la foudre frappe. Bientôt sa vie se transforme et Claire obtient tout ce qu'elle a souhaité. Elle se demande bientôt si le prix à payer pour cette chance n'est pas trop élevé.


Cet ouvrage en format ePub est entièrement accessible.


Informations

Publié par
Date de parution 01 octobre 2010
Nombre de lectures 21
EAN13 9781554694716
Langue Français
Poids de l'ouvrage 2 Mo

Informations légales : prix de location à la page 0,0470€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Orca Book Publishers est fier du travail acharné de ses auteures et des récits importants qu’ils et elles créent. Si vous lisez ce livre sans l’avoir acheté ou emprunté auprès d’un service de bibliothèque, c’est donc que l’auteure n’a pas reçu de redevances pour ce livre. Le livre électronique que vous lisez est offert pour usage individuel seulement et ne peut être copié, imprimé, revendu ou donné. Si vous souhaitez utiliser ce livre à des fins pédagogiques, nous offrons des abonnements numériques avec licences pour utilisateurs multiples et accès simultané à nos livres, ainsi que des licences pour salles de classe. Pour plus d’informations, veuillez contacter digital@orcabook.com .
ivaluecanadianstories.ca
Deb Loughead
Traduit de l’anglais par Lise Archambault
Copyright © 2009 Deb Loughead Copyright © Lise Archambault, 2009, pour la traduction française
Tous droits réservés. Aucune partie de cette publication ne peut être reproduite ou transmise sous quelque forme ou par quelque moyen que ce soit, électronique ou mécanique, y compris la photocopie, l’enregistrement ou tout système de mise en mémoire et de récupération de l'information présent ou à venir, sans la permission écrite de l’éditeur.
Catalogage avant publication de Bibliothèque et Archives Canada
Loughead, Deb, 1955- [Struck. Français] Frappée par la foudre / Deb Loughead.
(Orca currents) Traduction de: Struck. également publ. en version électronique. isbn 978-1-55469-380-1 (pbk.).— isbn 978-1-55469-425-9 (pdf).— isbn 978-1-55469-471-6 (epub)
I. Titre. II. Titre: Struck. Français. III. Collection: Orca currents ps8573.o8633s6614 2010 jc813'.54 c2010-904568-8
Publié en premier lieu aux États-Unis, 2010 Numéro de contrôle de la Library of Congress : 2010931364
Résumé : Lorsque Claire commence enfin à réussir, elle craint que son succès soit du à la magie
Les éditions Orca s’engagent à réduire leur consommation de ressources non renouvelables utilisées dans la production de leurs livres. Nous nous efforçons d’utiliser des matériaux qui soutiennent un avenir viable.
Les éditions Orca remercient les organismes suivants pour le soutien accordé à leurs programmes de publication : le gouvernement du Canada, le Conseil des arts du Canada et la province de la Colombie-Britannique par l’entremise du Conseil des arts de la Colombie-Britannique et du Crédit d’impôt pour l’édition de livres.
Conception de la couverture par Teresa Bubela Photo de la page couverture par Getty Images
Orca Book Publishers orcabook.com
Pour ma sœur, Joanne Orsini.
Chapitre un
C’est un de ces jours où personne n’a envie de mettre le nez dehors ― un dimanche de novembre gris et venteux. Et bien sûr, ma mère m’a demandé de courir au magasin. Elle a une envie irrésistible d’une soupe aux clams. De la soupe aux clams , non, mais! Et pas n’importe laquelle. Le style Nouvelle-Angleterre. Pas le style Manhattan. Et tout de suite.
— Il y a de l’argent dans mon porte-monnaie, Claire. Il est sur la table dans l’entrée.
Elle ne me regarde même pas. Elle est étendue sur le sofa et zappe d’une chaîne à l’autre.
— Pourquoi est-ce que tu n’y vas pas, toi, maman? Je suis plutôt occupée en ce moment.
Pourquoi est-ce que tu ne sors pas toi-même pour changer? Tu deviens grosse et paresseuse! ’est ça que j’aurais voulu lui répondre. Mais je ne veux pas la blesser. Elle a été suffisamment blessée ces derniers temps.
— Mon arthrite recommence à me faire souffrir, dit-elle. J’ai très mal aux pieds.
C’est son excuse habituelle. Avant, elle s’en accommodait et vivait sa vie comme si de rien n’était ― c’était avant le départ de mon père. Depuis, elle ne sort plus de la maison. Et à quinze ans, je ne veux plus d’une mère qui reste à la maison. Elle a besoin de sortir et de continuer à vivre. Mais mon père a emporté sa joie de vivre avec lui lorsqu’il est parti. À moi, il ne me manque pas, mais à elle, beaucoup.
D’ailleurs, j’ai mieux à faire que des courses pour ma mère. J’ai un examen de math à préparer et il faut que j’obtienne de meilleures notes. Je veux aussi mémoriser un monologue pour une audition d’art dramatique à l’école. Oh, et bien sûr rêver à Eric. Ça c’est toujours une priorité. Il est imprimé dans mon cerveau et rien ne peut l’effacer.
Le seul problème, c’est que je n’ai aucune chance de ce côté-là. Eric sort avec ma rivale numéro un, Lucy. C’est la fille la plus populaire de l’école ― une de ces filles qu’il faut être hypercool pour fréquenter. Lucy excelle en tout sans presque même essayer, et elle est toujours entourée d’une foule d’amies. J’ai déjà souhaité secrètement qu’elle soit mon amie. Mais Lucy et moi n’avons jamais été proches comme je le suis de mon amie Seema. Lucy et moi parlons de temps en temps pendant la classe d’anglais ou d’art dramatique et nous nous saluons dans les corridors, mais c’est à peu près tout.
Je rêve parfois d’être débarrassée de cette fille. Mais ces rêves ne sont que des fantasmes tordus. Par exemple, si elle marchait un peu trop près du bord de la scène et tombait « accidentellement », se cassant une cheville? Je devrais reprendre son rôle dans la pièce ― et je jouerais à vous en couper le souffle. J’aimerais bien contrôler ma vive imagination, mais je n’y arrive pas.
Lorsque je pars pour le magasin, les premières grosses gouttes glacées commencent à tomber. Le mélange de pluie et de neige s’abat sur ma tête comme des aiguilles de glace. J’avance en courant sur le trottoir sans cesser de penser à ma mère. Au fait qu’elle ne prend pas soin d’elle-même et qu’elle ne s’intéresse à rien ces jours-ci. Elle est devenue une empotée ennuyante. Jamais je ne laisserai ma vie devenir comme la sienne. Je ne serai jamais comme elle.
Papa nous a abandonnées il y a quelques mois à cause de ce qu’il a appelé la « crise de la quarantaine ». Maman semble se renfermer comme une huître dans sa coquille. Elle se lave rarement et bouge à peine. Je me passe très bien de l’humeur massacrante de mon père et de son tempérament explosif. Ou des fois où il attrapait ma mère par le bras et serrait jusqu’à lui faire un bleu. Allez savoir pourquoi ma mère regrette son absence.
Son visage est un masque sans expression, ses yeux sont mornes et son regard fixe. Elle passe son temps à soupirer. Et à me demander de courir au magasin pour acheter diverses choses dont elle a soudainement un besoin urgent. Des choses étranges comme des harengs marinés ou de la purée de pommes de terre instantanée. Je dois alors tout laisser tomber. Comme aujourd’hui.
J’ai envie de lui demander pourquoi il faut que sa douleur affecte ainsi ma vie. Pourquoi je ne peux pas lui parler des choses qui me dérangent, moi. Pourquoi il faut que le monde tourne toujours autour d’ ELLE . Mais en ce moment, peu importe ce que je dis, elle ne réagit même pas tant sa tête est ailleurs.
Ma vie à moi aussi a besoin d’une révision complète. Mais je n’ai aucune idée comment je pourrais la changer. Il n’y a pas grand-chose à faire lorsqu’on est nulle en math. Je pourrais étudier davantage, mais ça n’a jamais rien changé. Et comment « attraper un gars » avec toute cette concurrence? C’est pareil pour le rôle dans la pièce, celui pour lequel je prépare une audition. Je sais que je n’ai aucune chance de le décrocher.
Les nuages sont bas et violacés comme une ecchymose. Frissonnante, je cours vers la rue principale. Comme la neige fondante éclabousse mon visage, je m’en veux d’avoir oublié mon parapluie. Je m’arrête au coin de la rue et attends que le trafic s’arrête avant de traverser. Je m’imagine pendant un instant à quel point ma mère se sentirait coupable si j’étais renversée par une auto alors que je faisais une course pour satisfaire ses caprices insensés.
Lorsque j’arrive au centre commercial, je l’aperçois tout de suite qui dépasse d’une poubelle près de la porte du supermarché. Peut-être aurais-je dû continuer à courir.
Je m’arrête pour l’examiner. C’est un parapluie magnifique aux couleurs de l’arc-en-ciel, comme un vitrail ou un kaléidoscope. Abandonné. Sans doute brisé, me dis-je. Je vérifie rapidement si quelqu’un me regarde, puis je l’agrippe par la poignée courbée et appuie sur le déclic.
Il est parfait. Je le referme, le mets sous mon bras et m’empresse d’entrer au magasin. Lorsque je ressors quelques minutes plus tard, le ciel me tombe littéralement sur la tête. J’ouvre le parapluie et me mets à marcher, redoutant de voir maman avachie sur le sofa à mon retour.
Je fais tourner le parapluie, ressassant toutes les choses qui me dérangent. On dirait que tout va mal pour moi. Des fois je pense que je deviens ma mère. Comme si sa malchance déteignait sur moi. Si seulement je pouvais trouver le moyen de changer mon sort. Voilà exactement ce à quoi je songe lorsque l’incident se produit.
D’abord il y a un éclair éblouissant. C’est la foudre, sans aucun doute. Je pousse un cri lorsqu’un violent choc me parcourt le bras et j’échappe le parapluie. Mes mains se mettent à trembler, tout mon corps vibre. Et mon cœur bat à grands coups. J’ai l’impression d’avoir frôlé la mort!
Je regarde le ciel et attends le coup de tonnerre. Mais il ne vient pas. Je fronce les sourcils en essuyant les gouttes de pluie de mon visage.
Je l'ai échappé belle! me dis-je en ramassant le parapluie. Et c'était vraiment trop bizarre! Ça doit être le changement climatique qui détraque tout. La poignée du parapluie est chaude. Je secoue mon bras pour en chasser l’étrange fourmillement. Je prends quelques grandes respirations et le tremblement cesse. Puis je regarde autour de moi.
Rien n’a changé. C’est comme si rien n’était arrivé. Personne ne regarde vers le ciel. Personne ne me regarde non plus. Personne n’a remarqué l’éclair bizarre qui m’a tant secouée.
Quelques minutes plus tard, je l’ai presque oublié moi-même. Je repense à maman sur le sofa et à mon imbécile de père. Et à tout ce que je dois faire aujourd’hui. Et à Eric.
Chapitre deux
Lorsque j’arrive à la maison, je laisse le parapluie à sécher dans l’

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