La chute, cette belle envolée

Amélie Dieudonné

Description

Elia, vingt-six ans, amoureuse, psychologue, s'épanouit dans une vie agréable. Un jour, brutalement, son quotidien chavire. Le froid s'empare de son corps, son sourire s'éteint.
Dans ce roman, Amélie Dieudonné s'aventure sur les traces d'Elia, une jeune femme qui lutte pour survivre, qui lutte pour se défaire d'un job destructeur, d'une relation fanée, du carcan sociétal dans lequel elle étouffe, qui se bat pour rallumer la flamme au creux de son coeur : être soi, explosive, étincelante.

Sujets

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• Littérature

Informations

• Publié par: L'Harmattan
• Date de parution: 20 mars 2019
• Nombre de lectures: 9
• EAN13: 9782140117169
• Langue: Français
• Poids de l'ouvrage: 1 Mo

Extrait

« Elle est assise en face de moi, elle me regarde. Son regard me transperce, elle essaye de lire mes maux. En fait, elle ne me regarde pas, elle m’observe, m’ausculte, m’analyse. Un médecin face à son patient, à la recherche de la plaie, du dysfonctionnement, de la raison du rendez-vous. Je me demande ce qu’elle voit, ce qu’elle pense. Quels sont les signes sur lesquels elle s’arrête. La ride qui barre mon front ? Mes lèvres pincées, mes bras croisés sur ma poitrine chétive, mon regard hagard, les cinq kilos qu’il me manque et les os tranchants de mes épaules que l’on devine à travers toutes mes couches ? »

Elia, vingt-six ans, amoureuse, psychologue, s’épanouit dans une vie agréable et, brutalement son quotidien chavire. Le froid s’empare de son corps, son sourire s’éteint. Dans ce roman, Amélie Dieudonné s’aventure sur les traces d’Elia, une jeune femme qui lutte pour survivre, qui se bat pour se défaire d’un job destructeur, d’une relation fanée, du carcan sociétal dans lequel elle étouffe, qui se bat pour rallumer la flamme au creux de son cœur, être soi, explosive, étincelante.

cette belle envolée

Illustration de couverture de l’auteur

ISBN : 978-2-343-16843-2 14,50

La chute,

Amélie Dieudonné

La chute, cette belle envolée

/ Littérature

Rue des Écoles

Roman

La chute, cette belle envolée

Rue des Écoles La collection « Rue des Écoles » est dédiée à l’édition de travaux personnels, venus de tous horizons : historique, philosophique, politique, etc. Elle accueille également des œuvres de fiction (romans) et des textes autobiographiques. Déjà parus

Wallet (Jean-Marie),Bois flottés, roman, 2019. Locus (José),Rumeurs de la Soufrière, roman, 2019. Manuceau (Jean-Christophe),La désirée,roman, 2019. Seyler (Marie-Françoise),Attale, la tante bouchère, roman, 2019. Fainsilber (Liliane),Trois boutures de jasmin, roman, 2019. Tourné (Pierre-Jacques),L’hypnophobe, roman, 2019. Kanyiki (Lumbamba),Chant du corbeau, récit, 2019. Benoit (Jean-Louis),Au sommet de la colline, roman, 2019. Peltier (François),Le club Kierkegaard, roman, 2019.

Mallard (Rémy),Manège, nouvelles, 2018. Pittet (Ignace),Promenade d’un rêveur solidaire, récit, 2018. Mathé-Cachia (Marie-Hélène),Le ventre du laboratoire, roman, 2018.  Ces douze derniers titres de la collection sont classés par ordre chronologique en commençant par le plus récent. La liste complète des parutions, avec une courte présentation du contenu des ouvrages, peut être consultée sur le site www.editions-harmattan.fr

Amélie Dieudonné

La chute, cette belle envolée

Roman

© L’Harmattan, 2019 5-7, rue de l’Ecole-Polytechnique, 75005 Paris http://www.editions-harmattan.fr ISBN : 978-2-343-16843-2 EAN : 9782343168432

À Delphine,

Aie confiance, écoute ta petite voix intérieure et tu t’envoleras.

Avec moi, j’espère. Je t’aime infiniment.

À Laurence,

Aucun mot ne peut exprimer ma gratitude.

Tu es celle qui m’ouvre le chemin et me permet de renaître.

J’espère que tu sentiras ta présence planer à mes côtés tout au long du récit.

N OTE DE L ’ AUTEUR

J’ai écrit ce roman pendant une période particulière de ma vie. J’ai écrit spontanément, rapidement, parfois quasi à la manière d’un journal intime. Naturellement et presque brutalement, les mots se sont couchés sur le papier dans un flot continu que je n’ai plus pu arrêter. J’ai changé les noms pour conserver l’anonymat des personnes, cependant je suis bien consciente qu’il sera possible pour certains (proches, «Greg», «La Tanière») de se reconnaître. C’est donc très important pour moi de m’adresser à vous particulièrement et d’insister sur le fait que, bien qu’il soit inspiré de mon histoire, ce récit est un roman. Mais surtout, il est uniquement le reflet de mon vécu et ce, à un moment donné particulier de ma vie. Il n’est que subjectivité et ressenti. Il représente des sensations, certes réelles et qui ont bien existé, mais elles sont également éphémères bien qu’elles soient à présent figées sur papier. À «La Tanière», j’ai envie d’ajouter que je n’avais encore aucun recul au moment de l’écriture, les mots sont crus, durs. Aujourd’hui, j’éprouve de la reconnaissance pour cette première expérience professionnelle, certes difficile, mais dont je m’enrichis encore et encore. «Greg», tu as fait celle que je suis devenue, je suis empreinte de toi. Bien que différent après les années, mon amour reste immense. Enfin, seuls quelques proches apparaissent dans le récit, mais il est évident pour moi que la présence de tous les autres plane entre chaque ligne de ce récit. J’éprouve une infinie tendresse pour chacun d’entre vous et j’espère (et sais) que c’est avec cette douceur et indulgence que vous me (re)lirez.

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P ROLOGUE

Même aujourd’hui, quand elle y repense trois ans plus tard, elle ne peut s’empêcher de sourire. Ce souvenir, ces sensations si intenses. Elia et Iris assises à cette terrasse de café, face au soleil mexicain. Après deux semaines de voyage, une nuit de quatorze heures de bus et une sieste dans le hall de leur auberge de jeunesse, elles savourent ce lever de soleil, leur jus d’orange coupé à l’eau hors de prix et la mauvaise humeur du serveur. Rien ne peut gâcher ce moment de douceur. ―Tu m’écoutes? Elia, perdue dans ses pensées, essaye de trouver une réponse qui pourra satisfaire Iris. Rien ne peut gâcher ce moment, à part peut-être l’attente, le stress. Elia a les mains moites, le cœur qui bat, les pensées qui se bousculent. Respirer, ne pas y penser, attendre. Mais son cerveau n’est plus assez fort pour commander et résister, Elia n’y tient plus : elle consulte pour la énième fois ses mails sur son téléphone. Actualiser la boîte de réception. Pas de nouveau message. Cela fait cinq mois qu’elle est diplômée. Elia Dodadio, vingt-six ans, psychologue. Quelle classe. Iris aussi. C’est comme cela qu’elles se sont rencontrées, coup de cœur, coup de foudre amical, comme elles aiment se le répéter. Quelques semaines à peine après leur rencontre, elles s’imaginent voyager ensemble et, finalement, sur un coup de tête, elles réservent leurs billets et partent sur les routes sud-américaines. Iris a des projets de voyage et le Mexique n’est que la première

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