La Dame du Mont-Liban
286 pages
Français

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La Dame du Mont-Liban , livre ebook

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Description

Lady Hester Stanhope, nièce du premier ministre anglais William Pitt, est dans la lignée de ces aventurières du XIXe siècle. Cette femme hors du commun, conseillère de son oncle pour le gouvernement d'Angleterre, va s'exiler en Orient à la mort de celui-ci. Elle rencontrera d'audacieux personnages dont le vice-roi d'Egypte Méhémet Ali, le prince de la Montagne, le grand émir Béchir II, lord Byron. Certaine de son destin royal, elle sera nommée reine des Bédouins à Palmyre et vivra des situations périlleuses et étranges, accompagnée de son amant et de son médecin biographe.

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 01 juin 2009
Nombre de lectures 140
EAN13 9782336274836
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,1050€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

© L’Harmattan, 2009
5-7, rue de l’Ecole polytechnique ; 75005 Paris
http://www.librairieharmattan.com diffusion.harmattan@wanadoo.fr harmattan1@wanadoo.fr
9782296094734
EAN : 9782296082786
Sommaire
Page de Copyright Page de titre Roman historique PREFACE Epigraphe Chapitre I - La jeunesse de Lady Stanhope. William Pitt. Le dandy George Brummel. Le général Moore. Chapitre II - L’appel de l’Orient. Michël Bruce. Lord Sligo. Lord Byron. Chapitre III - Constantinople. Le naufrage. L’Egypte de Méhémet-Ali. La Palestine. Chapitre IV - Politiques et religions du Mont-Liban. Le grand émir Béchir. Séjour à Damas. Chapitre V - Les Bédouins Anézé. La reine Zénobie. Lady Stanhope, reine de Palmyre. Chapitre VI - La peste. Le départ de Michaël Bruce. La maladie de lady Stanhope. Chapitre VII - Mar Elias. Voyage dans le Mont-Liban. Le trésor d’Ascalon. Chapitre VIII - William John Bankes. La cruelle vengeance de lady Stanhope. Le retour de miss Williams. Le départ de Meryon Chapitre IX - Le général Loustaunau. Le comte de Marcellus et la Vénus de Milo. Chapitre X - Le royaume de la niéce de William Pitt. L’étrange fils du général Loustaunau. Astrologie et religion de Lady Stanhope. Chapitre XI - Une journée à Joun. Lady Stanhope et l’émir Béchir. La guerre civile. Le retour de Meryon. Chapitre XII - Lady Stanhope et Alphonse de Lamartine. Chapitre XIII - La magicienne et les saint-simoniens. Chapitre XIV - Le dernier visiteur, le prince Pückler Muskau. La fin de lady Stanhope. BIBLIOGRAPHIE
La Dame du Mont-Liban

Bernard Jouve
Roman historique
Collection dirigée par Maguy Albet
Dernières parutions
Bernard BACHELOT, Raison d’État, 2009.
Marie-Hélène COTONI, Les Marionnettes de Sans-Souci, 2009.
Aloïs de SAINT-SAUVEUR, Philibert Vitry. Un bandit bressan au XVIII e siècle, 2009.
Tristan CHALON, Une esclave songhaï ou Gao, l’empire perdu, 2009.
OLOSUNTA, Le bataillon maudit, 2009.
Jean-Noël AZE, Cœur de chouan, 2008.
Jean-Christophe PARISOT, Ce mystérieux Monsieur Chopin, 2008.
Paule BECQUAERT, Troubles. Le labyrinthe des âmes, 2008.
Jean-François LE TEXIER, La dernière charge, 2008.
Robert DELAVAULT, Une destinée hors du commun. Marie-Anne Lavoisier (1758-1806), 2008.
Thierry AUBERNOIS, Le passage de l’Aurige. Combattre pour Apollon, 2008.
Tristan CHALON, L’Eunuque. Récit de la Perse ancienne au XVIII e siècle, 2008.
Tristan CHALON, Le Lion de la tribu de Juda ou un Destin de femme dans l’Ethiopie ancienne, 2008.
Dominique MARCHAL, La Porte du côté de l’Orient, 2008.
Chloé DUBREUIL, Le temps d’Uranie, 2008.
Gabriel REILLY, La Fin des Païens. Rome An 385, 2008.
Jean Gérard DUBOIS, Un jeune Français à Cadix (1775-1788), 2008.
Norbert ADAM, Alfred Maizières. Une jeunesse ardennaise à l’heure prussienne en 1870, 2008.
Walther ADRIAENSEN, La fille du Caire, 2008.
Hélène VERGONJEANNE, Un laboureur à Versailles, 2008.
Claude BEGAT, Au temps des Wisigoths, Quitterie l’insoumise, 2008.
Anne MÉZIN, Les Homberg du Havre de Grâce, 2007.
Paule BECQUAERT, Troubles : le chemin des abîmes An II - An III, 2007.
Arkan SIMAAN, L’écuyer d’Henri le Navigateur, 2007.
PREFACE
Cent soixante ans après Charles Meryon, auteur de deux ouvrages consacrés à Lady Stanhope, le docteur Bernard Jouve est, à notre connaissance, le second médecin à s’intéresser au sort de cette énigmatique autant que célèbre voyageuse anglaise. Il le fait en homme de l’art, mais surtout de l’art d’écrire. Au début du XIXème siècle, cette nièce excentrique de William Pitt, familière de la cour d’Angleterre, s’est fait couronner reine des Bédouins à Palmyre avant de s’immiscer dans les méandres de la politique ottomane au Mont-Liban. Après d’autres biographes souvent peu scrupuleux, le docteur Jouve s’est à son tour lancé à sa poursuite.
Puisée aux meilleurs sources, son information, solide, est mise au service d’un style brillant. Pour avoir accompagné au printemps 2006, avec nos épouses respectives et notre ami Moheb Chanezas, le docteur Jouve au Liban sur les traces de son héroïne, j’ai pu mesurer l’ampleur de son érudition. L’une des moindres surprises du voyage ne fut pas la rencontre, parfaitement fortuite et inattendue, avec un descendant de Pierre Marquise, l’un des secrétaires de Lady Stanhope, telle qu’elle est racontée dans le livre.
Interprétant en praticien confirmé les différents témoignages sur ce personnage hors du commun qui voulut jouer un rôle dans la politique méditerranéenne des grandes puissances du moment, il retrace, de l’enfance à la mort, son extraordinaire destin, mettant en lumière les différentes facettes d’une personnalité changeante en fonction des circonstances ou des interlocuteurs rencontrés. Dans son entreprise de démystification, le docteur Jouve rend plausible et cohérent un parcours que certains biographes avaient inutilement paré de mystère ou d’ésotérisme.
L’ouvrage vaut aussi par la galerie de portraits, particulièrement enlevés, des personnages qui ont, à un moment ou à un autre, croisé le chemin de Lady Stanhope.
Il se dégage de la lecture de l’ouvrage une fresque pleine de vie où évoluent ces nombreux Européens – car Lady Stanhope ne représentait pas un cas isolé – qui, attirés par l’Orient pour des raisons différentes, sillonnaient depuis longtemps, mais tout particulièrement au XIXème siècle, par voies de mer ou de terre, la Méditerranée et les pays qui la bordent. Le docteur Jouve a su donner de ce microcosme, où tout le monde se connaissait et se reconnaissait d’une étape à l’autre, une image à la fois précise et vivante. Il met bien en valeur l’originalité de Lady Stanhope qui, contrairement à la plupart de ces voyageurs retrouvant l’Europe une fois leur curiosité assouvie ou leur mission accomplie, s’était définitivement fixée dans cet Orient qui la fascinait au point d’y accomplir son destin.
Alors que Charles Meryon s’était contenté, tout en relatant son expérience auprès d’elle, de veiller sur la santé de Lady Hester Stanhope, on doit gré à son confrère le docteur Jouve d’avoir proprement ressuscité sa patiente.
Olivier Aurenche Ancien directeur de la Maison de l’Orient. CNRS.
« L’amazone arabe, qui sortit au galop de la civilisation européenne et des routines anglaises, ce vieux cirque où l’on tourne en rond, pour ranimer ses sensations dans le péril et l’indépendance du désert. »
Barbey d’Aurevilly
Chapitre I
La jeunesse de Lady Stanhope. William Pitt. Le dandy George Brummel. Le général Moore.
Lors d’un séjour familial sur la côte sud de l’Angleterre, Lucy Hester se rend sur la plage d’Hastings et vole une barque de pêcheurs. Trempée et tremblante de froid, elle rame vigoureusement et réussit à s’éloigner du rivage.
Elle a huit ans, mais posséde déjà une forte constitution. Bientôt, pense-t-elle, apparaîtront les rivages désirés de la France. Elle a été très impressionnée par l’ambassadeur français, le comte d’Adhémar qui a rendu visite à son père. Eblouie par le physique altier mais surtout par l’uniforme doré et emplumé du diplomate et par sa suite chamarrée, elle identifie ce faste et cette originalité magique à la France. Ce pays doit être un paradis pour son imaginaire enfantin.
La famille s’aperçoit assez rapidement de son absence et avec l’aide des pêcheurs propriétaires du canot une embarcation est affrétée. Lucy Hester sera rattrapée en pleine mer, sans remords, fière de son exploit. Cette première fugue d’Hester est le révélateur d’un trouble caractériel mais s’observe aussi chez les enfants qui ont le sentiment prégnant de leur solitude, de leur manque d’attache familiale. Ils veulent vivre une aventure qui affirme d’une manière forte leur personnalité et leur désir de liberté.

La mère d’Hester Lucy Stanhope est la sœur du chancelier de l’échiquier, William Pitt. Ce fait a une importance considérable dans le déroulement de la vie de la jeune aristocrate anglaise qui naît à Cheving, dans le Kent le 12 mars 1776.
Thomas Pitt, le père de son trisaïeul maternel doit sa célébrité à la vente qu’il fit à la couronne de France, pour deux millions d’écus, alors qu’il était gouverneur du fort Saint-Georges à Madras, de l’extraordinaire et lourd diamant que l’on nomme le « Régent » en France et le « Pitt » en Angleterre !
Si son trisaïeul Robert Pitt ne fut pas un homme politique mais un paisible gentleman campagnard, son fils William Pitt « l’Ancien » est au XVIIIéme siècle, l’artisan de la grandeur anglaise sur terre comme sur mer. Comme tous les Pitt, il est l’ennemi juré de la France. Anobli par le roi George III, il e

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