La trahison des Dieux
136 pages
Français

La trahison des Dieux , livre ebook

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136 pages
Français

Description

Ce roman engagé fait non seulement le procès des dérives des pouvoirs africains, mais relate aussi et surtout la nébuleuse qui caractérise les différents Palais. Il fait ressortir la complexité des dossiers dits d'Etat où se mêlent harmonieusement la saga des bourgeois à la misère du peuple abandonné. Toutefois, au-delà des critiques, l'auteur montre aussi la valeur du vivre-ensemble des populations dans des cités africaines dénuées du maximum d'infrastructures.

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Informations

Publié par
Date de parution 17 avril 2019
Nombre de lectures 17
EAN13 9782140119637
Langue Français
Poids de l'ouvrage 4 Mo

Informations légales : prix de location à la page 0,0600€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

La trahison des dieuxfait non, roman époustouflant et engagé seulement le procès des dérives des pouvoirs africains, mais relate aussi et surtout la nébuleuse qui caractérise les différents Palais. Il fait ressortir la complexité des dossiers dits d’Etat où se mêlent harmonieusement, la saga des bourgeois à la misère du peuple abandonné. Il révèle le contraste entre les bons discours et la praxis des gouvernants quant à la gestion au quotidien des affaires publiques au profit des populations. Il évalue les écarts des ‘’grilleurs d’arachide’’, des pourfendeurs des Républiques et fait le constat du déni de responsabilité des élites. Toutefois, au-delà des critiques reformulées, l’auteur montre aussi la valeur du vivre-ensemble des populations dans des cités africaines dénuées du maximum d’infrastructures.
Moustapha Ben IsmaïlaDIABY
LA TRAHISON DES DIEUX
Roman
Latrahisondesdieux
MoustaphaBenIsmalïaDiaby
LatrahisondesdieuxRoman
Déjà parus, chez le mê me éditeur :
Alassane Ouattara vingt ans de combat, novembre 2012
Harmonie des chaos, poésie, janvier 2015
Côte d’Ivoire, Alassane Ouattara et les droits de l ’homme, novembre 2015
© L ’HA R MA T T A N, 2019 5-7, rue de l’É cole-Polytechnique ; 75005 Paris
www.editions-harmattan.fr
ISBN : 978-2-343-17189-0 EA N : 9782343171890
Au Khalif général de la Tidianya en Côte d’Ivoire : le Cheikh Moustapha Sonta A Mon ami et compagnon feu Dr Ouattara Brahima qui aura vécu. A Ma mère, Diaby Sita qui a échappéà la vie E t à mon épouse, ToureMafanta, qui vit unevie E t à mes enfants, Diaby Sara Aicha Yassine; Diaby K hadija Imane; DiabyMohamed-L amineRamadan ; Diaby Moustapha Cheick Amine Qui vivront certainement leur vie.
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C’était un jeudi veille de Mahouloud 2000. Un de ces jours qui restent gravés dans les mémoires. L e dernier avant mon départ pour le Sahel où j’allais désormai s étudier, moi K elifa, fils de Bouaba et de la belle M adjan. J ’avais quittéA bidjan la capitale pour aller voir mon pè re, à Guitry sa ville natale,de Divo, située à 42 kilomè tres distante de 280 kilomè tres de la capitale.
Mes parents ne s’étaient pas rendu à Samatiguila pour la fê te. L a seule explication plausible semblait ê tre la cherté de la vie. Dans tous les cas, ils étaient peu liés au village de leurs parents, eux qui avaient tout eu et tout fait à Guitry. Ils y étaient nés et la plupart d’entre eux y mourraient sans connaître Samatiguila. A insi allais-je faire mes adieux à mes parents et amis. J e passerais voir Djata également à Divo pour lui renouveler mes sentiments et la rassurer avant mon départ. J e me demandais si elle supporterait la distance et surtout les nombreuses années d’absence, car J ’ignorais la date de mon retour. L es femmes s’activaient pour embellir l es maisons. L a maison de ma famille se trouvait dans l e quartier Dioulabougou. Comme la plupart des villes, des grandes villes et mê me des villages du pays, le quartier Dioulabougou était toujours dense à cause de la forte concentration de la population dans les nombreuses cours communes habitées par des commerçants et transporteurs mais aussi des planteurs. Notre cour était ouverte. E lle avait plusieurs entrées qui débouchaient sur des cours voisines qui elles-mê mes n’étaient pas clôturées contrairement aux quartiers résidentiels au centre de la ville où vivaient comme aimaient les appeler mes parents, les bureaucrates, « les toubabs noirs ». C’étaient les fonctionnaires de l’É tat. T rois quartiers caractérisaient Guitry. L e quartier des autochtones au sud de la ville et le quartier nord des allogè nes. A u centre le collè ge, l’unique de la vill e. À
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