Le cimetière

Nadine Poirier

Description

Mathias vient d’emménager dans une nouvelle maison avec ses parents. Désormais, ils habitent juste à côté du cimetière. Les parents de Mathias n’y voient pas de problème… mais lui, il trouve cela plutôt effrayant. Ce soir, le jeune garçon a invité son ami Nick pour jouer aux jeux vidéo. Ils vont se faire garder pendant que leurs parents vont au restaurant. Mais attention, la soirée ne sera pas ordinaire… parce que c’est Zara, gardienne experte en sécurité et en histoires effrayantes, qui va s’occuper d’eux! Justement, elle a beaucoup de choses à raconter sur les anciens propriétaires de la maison de Mathias, l’étrange bonhomme Dan et son épouse, décédés dans des circonstances mystérieuses…

Sujets

• Babysitting
• Le Mystère
• La Peur
• Gardienne
• Frissons

Informations

• Publié par: Héritage Jeunesse
• Date de parution: 10 mai 2018
• Nombre de lectures: 3
• EAN13: 9782762598575
• Langue: Français

Extrait

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Mini r i ss o ns F

‹‹ Et qui sait vraiment ›› si les zombies existent ou non ?

s histoires Le  de la Le cimetière gardienne

Nadine Poirier

NADïNE POïRïER

Les histoires  de la Le cimetière gardienne

À Marsha, Le personnage de Nîck, c’est toî : courageux et joueur de tours ! Tantîne NadîneXXX

ïustratîon de a couverture : Pascae Crête

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Ça presse !

e ne saîs pas ce que ma mère rîcote dans J a cuîsîne. J’entends des bruîts de casse- roes, e robot cuînaîre, ses taons quî mar- tèent rénétîquement e pancher de boîs. es portes d’armoîres ont BANG ! BANG ! Voyons, maîs qu’est-ce qu’ee abrîque ce matîn ? – Mathîaaaaaaas ! Vîens vîte ! J’aî besoîn d’aîde ! crîe ma mère.

3

E CïMETïÈRE

Ça sembe urgent ! – Attends, je joue en îgne avec Nîck. – Faîs une pause. C’est très pressant ! în- sîste maman. – Papa ne peut pas t’aîder ? – Non, î est partî au garage avec a voîture. Je sors de ma chambre pour aer à a rescousse de ma mère. Ayoye ! Notre nouvee cuîsîne de stye champêtre modernîsée a ’apparence d’un champ de bataîe de a Deuxîème Guerre mondîae. ï y a de a arîne partout, des pats aîgnés sur e comptoîr, des écabous- sures tout autour de a cuîsînîère, et e ro- bînet coue pour rîen. Au centre de tout ce remue-ménage, î y a ma mère, a reîne de ces îeux sînîstrés ! Avec son tabîer tout croche, son ouard quî uî tombe sur ’oreîe gauche et ses maîns

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ÇA PRESSE !

dégouînantes, ee me regarde comme sî j’étaîs a cé d’un gros cofre au trésor. – EnIn, te voîà, mon grand. – Qu’est-ce que tu aîs, m’man ? Ee vîent de commencer une recette de gâteau et n’a pus d’œus pour a pâte. – Ça m’aîderaît vraîment sî tu aîsaîs un saut au dépanneur pour en acheter, m’îm- pore ma mère en me tendant un bîet de cînq doars. Pendant ce temps, je Inîraî de préparer a vîande pour e dner. ï est rare que ma mère me suppîe de a sorte. Je n’aî pas vraîment e choîx. Je de- mande à mes amîs de a vîe et à mon nouve amî « CroquemortNîck78 » de m’at- tendre pour a suîte de a partîe. Après tout, ’épîcerîe n’est qu’à cînq mînutes sî on y va en courant. Sau qu’on est obîgé de passer par e cîmetîère…

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E CïMETïÈRE

Je suîs déjà passé pusîeurs oîs par à depuîs notre déménagement.

Je pourraîs prendre un autre chemîn pour aer à ’épîcerîe, maîs î audraît aors des- cendre à a page et onger cee-cî jusque derrîère e cîmetîère. Ensuîte, je devraîs enever mes chaussures et mes bas, tra- verser un ruîsseau, aîsser sécher mes pîeds, puîs remonter encore un cap de roche. J’arrîveraîs aînsî par ’arrîère de ’épîcerîe, maîs ça prendraît vraîment du temps : vîngt mînutes, au îeu des cînq petîtes mînutes en passant à travers es pîerres tombaes. Bîen sûr, î y a aussî a rue, tout sîmpe- ment, maîs en ce moment a voîe est coupée par des travaux et î y a un énorme détour par a grande route, où es voîtures rouent très vîte.

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ÇA PRESSE !

Ma mère ne veut pas que je prenne ce chemin-là, qu’elle juge trop dangereux.

– Et ne passe pas par e ruîsseau, mon chérî. Ce seraît trop ong ! Ma mère ît dans mes pensées, ou quoî ? Ee me pousse vers a porte. Je me mets aussîtôt en mode sprînt. Je n’aî jamaîs comprîs pourquoî es gens marchent entement quand îs cîrcuent dans es cîmetîères. Moî, c’est tout e con- traîre. ïmagîner qu’î y a peîn de squeettes sous mes pîeds m’arrête e sang et… me met e eu au popotîn ! Je décoe comme une usée, avec mes cînq doars en poche. En traversant e cî- metîère, j’îmagîne qu’une maîn va sortîr du so pour m’attraper. Ça a beau être au

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E CïMETïÈRE

moîns a cînquîème oîs que je passe par à, je suîs toujours aussî ma à ’aîse quand mes pîeds ouent es aées entre es pîerres tombaes. À ’aer comme au retour, je ranchîs e mur du son. Dans ma tête, î y a des dî- zaînes de zombîes à ma poursuîte. ïs ont très aîm et îs adorent es jeunes garçons écheveés dans mon genre. es œus de ma mère rîsquent de Inîr en ome- ette, maîs je ne m’en préoccupe pas. J’aî entendu un bruît bîzarre. Sûrement une branche quî craque à cause du vent, maîs je ne peux pas me raîsonner. Mon cœur bat à tout rompre. Mes jambes, pourtant muscées, com- mencent à cramper teement je cours vîte. EnIn, ma cour, ma maîson, ma porte, ma amîe !

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