Locataire et locateur chez nous
24 pages
Français

Vous pourrez modifier la taille du texte de cet ouvrage

Locataire et locateur chez nous , livre ebook

24 pages
Français

Vous pourrez modifier la taille du texte de cet ouvrage

Description

L'histoire d'une série de personnages persécutés à Ndjamena, victimes de tabous en tout genre.

Histoire et fiction, Le locateur et le locataire chez nous est un roman composé de plusieurs personnages dont Marius, Irène, et Hervé qui dominent les différentes scènes. Ils sont les plus persécutés et finissent tragiquement dans leurs histoires. Il est une fiction basée sur des réalités que vivent quotidiennement les locateurs et les locataires dans la ville de Ndjamena. Ces réalités formulées en narration sont associées à des scènes et expressions humoristiques donnant du plaisir à la lecture. Il relate le tabou autour de l’avortement, des pratiques homophobes qui sévissent chez nous, l’hypocrisie et l’abus de confiance de certains locateurs et locataires.

Ce roman historique se base sur les réalités quotidiennes des habitants de la capitale du Tchad, afin de dénoncer les injustices qui y règnent.

EXTRAIT

Les prix des loyers à payer par mois variaient en fonction des quartiers, du type de construction, de la qualité de l’aménagement de l’intérieur des chambres, de l’état de la concession qui l’abrite et de la décision du bailleur. D’aucuns construisirent leurs loyers sans douches, d’autres construisirent avec les douches. L’électricité et l’eau constituèrent du luxe pour le bailleur. En fonction de l’électricité et de l’eau, le prix du loyer varie constamment sans l’avis des locataires. Les nombres de locataires occupant les loyers sont fixés quelques fois par le bailleur. Dans des multitudes des conditions, les bailleurs présentèrent verbalement des conditions d’entrée dans leurs maisons sans contrat formel aux locataires qui se virent dans l’obligation d’accepter, finirent par s’installer malgré tout. Finalement, aucun locataire ne dura plus d’un an chez son bailleur par cause des mésententes et du règlement des loyers. D’autres bailleurs vécurent dans la même concession que leurs locataires et imposèrent permanemment leurs lois à ces derniers. Ceux ne vivant pas avec leurs locataires les contrôlèrent moyennement et leur laissèrent une liberté dans sa cour. On ne rencontra nullement quelque part les chambres équipées. Toutes les chambres sont non équipées. Tous les locataires sont contraints de s’en procurer des équipements personnels avant d’intégrer une chambre.

À PROPOS DE L'AUTEUR

Théophile Dessenbe est né en 1993 à Kélo, dans le sud-est du Tchad. Entomologiste Agricole, il est Enseignant Chercheur de profession, auteur de plusieurs articles scientifiques et de deux autres romans en cours de publication. Son affection pour l’écriture et la recherche lui permet de dénoncer les injustices cachées dans la société et de combattre l’insécurité alimentaire au travers de ses voyages pour les symposiums scientifiques dans les pays Africains.

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 30 juillet 2019
Nombre de lectures 1
EAN13 9782851136534
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0020€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Théophile Dessenbe
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Locataire et locateur chez nous
Roman
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
© Lys Bleu Éditions—Théophile Dessenbe
ISBN : 978-2-85113-653-4
Le code de la propriété intellectuelle n’autorisant aux termes des paragraphes 2 et 3 de l’article L.122-5, d’une part, que les copies ou reproductions strictement réservées à l’usage privé du copiste et non destinées à une utilisation collective et, d’autre part, sous réserve du nom de l’auteur et de la source, que les analyses et les courtes citations justifiées par le caractère critique, polémique, pédagogique, scientifique ou d’information, toute représentation ou reproduction intégrale ou partielle, faite sans le consentement de l’auteur ou de ses ayants droit ou ayants cause, est illicite (article L.122-4). Cette représentation ou reproduction, par quelque procédé que ce soit, constituerait donc une contrefaçon sanctionnée par les articles L.335-2 et suivants du Code de la propriété intellectuelle.
 
 
 
Les personnages du roman
 
 
Marius : le neveu de l’oncle Paki qui tomba toujours sur les locateurs les plus compliqués.
Moussa : le second locateur de Marius qui lui tourna le dos après que sa moto fut volée.
Jérôme : le locataire d’Irène qui abusa de la confiance de sa locatrice en mettant enceintes ses deux filles.
Hervé : locataire bisexuel de Ngar qui fut tué par ses colocataires homophobes.
Djego : le premier locateur de Marius qui lui rendit la vie impossible
Max : le conjoint choisi par Hervé le bisexuel, qui lui trahira et causa son assassinat.
Ngar : le locateur d’Hervé le bisexuel.
Paki : l’oncle de Marius.
Giba : fille de Djego le locateur de Marius, qui conseilla son père à l’égard de Marius.
Irène : locatrice de Jérôme qui succomba lorsque ses filles tombèrent enceintes.
Mylène : première fille d’Irène qui prit grossesse de Jérôme le locataire de sa maman.
Grâce : deuxième fille d’Irène qui prit aussi grossesse de Jérôme le locataire de sa maman.
Jules : l’intendant d’école des filles d’Irène qui l’appela lorsque ses filles tombèrent à l’école.
Dr Robert : le médecin qui consulta les filles d’Irène qui prirent grossesses de Jérôme qui conseilla leur mère.
Mbalo : le cousin d’Hervé le bisexuel qui le rencontra au parc quand il fut chassé par son oncle.
Padeu : locataire, qui mit en contact Hervé avec Ngar le locataire lorsqu’il était à la recherche d’une chambre à louer.
Zola : le commissaire homophobe.
Kouchakbé : l’ami de Marius qui l’abrita lorsqu’il quitta son premier locateur pour louer chez son deuxième locateur Moussa .
 
 
 
 
 
Chapitre I
Le chez nous
 
 
 
Sous un soleil ardant, levant de 5 h et se couchant à 18 h, une humidité variable en fonction des périodes, les oiseaux crièrent constamment et au voisinage des concessions sans être chassés. La poussière se souleva sous l’effet des engins circulant dans la ville sur les rues non bitumées, une rivière et un fleuve s’unissant à l’entrée de la ville, avec une population qui utilisant ces eaux à leur propre faim. Il est un centre de toutes les activités étatiques et privées. Les jeunes se virent s’orienter vers cette ville après leurs diplômes du second degré pour s’y chercher du boulot. Ceux vivants dans la campagne quittèrent leurs villages pour se chercher dans la capitale. D’aucuns venaient en couple et d’autres seuls, solitaires. La démographie s’augmenta perpétuellement de manière exponentielle sous l’effet des grossesses indésirées, du mariage précoce, de la polygamie et du chômage accentué des jeunes. Les jeunes qui étudiaient à l’étranger se virent entrain de rentrer car les études prirent fin instantanément. Ceux considérés comme appartenant à la classe moyenne achetèrent du terrain et construisirent pour y habiter. Ceux appartenant à la classe des nobles vécurent dans le quartier présidentiel avec un mode de vie si différent caractérisant leur classe de vie. Ceux ne pouvant pas s’en procurer un terrain se virent obligés de s’orienter vers ceux de la classe moyenne qui mettaient leurs loyers en location.
Partout dans cette ville, les loyers mis en location sont de types simples, construits en boue, en briques cuites, briques-ciments ou parpaing. Le modèle de la construction variait en fonction de la demande du propriétaire et de la classe de vie du propriétaire. On retrouvait des chambres en carré, quatre mètres sur quatre, trois mètres sur trois ou trois mètres sur quatre. Certaines sont des chambres-salon et d’autres sont des petites villas.
Les prix des loyers à payer par mois variaient en fonction des quartiers, du type de construction, de la qualité de l’aménagement de l’intérieur des chambres, de l’état de la concession qui l’abrite et de la décision du bailleur. D’aucuns construisirent leurs loyers sans douches, d’autres construisirent avec les douches. L’électricité et l’eau constituèrent du luxe pour le bailleur. En fonction de l’électricité et de l’eau, le prix du loyer varie constamment sans l’avis des locataires. Les nombres de locataires occupant les loyers sont fixés quelques fois par le bailleur. Dans des multitudes des conditions, les bailleurs présentèrent verbalement des conditions d’entrée dans leurs maisons sans contrat formel aux locataires qui se virent dans l’obligation d’accepter, finirent par s’installer malgré tout. Finalement, aucun locataire ne dura plus d’un an chez son bailleur par cause des mésententes et du règlement des loyers. D’autres bailleurs vécurent dans la même concession que leurs locataires et imposèrent permanemment leurs lois à ces derniers. Ceux ne vivant pas avec leurs locataires les contrôlèrent moyennement et leur laissèrent une liberté dans sa cour. On ne rencontra nullement quelque part les chambres équipées. Toutes les chambres sont non équipées. Tous les locataires sont contraints de s’en procurer des équipements personnels avant d’intégrer une chambre.
 
 
 
 
 
Chapitre II
Locataire Marius et le bailleur Djego
 
 
 
Un jeune homme quitta la maison familiale, suite aux mésententes qu’il eut avec son tuteur qui fut son oncle paternel. Lorsqu’il finit ses études, il rentra chez son oncle qui vécut chez nous, dans la ville. Son oncle le logea dans sa concession pour qu’il s’en procure un emploi. Quelques années passèrent et Marius ne trouva guère emploi. Il se livra à l’activité de mototaxi pour pouvoir se prendre en charge. Quand la femme de son tuteur constata qu’il gagna sa vie à base de son activité, elle lui demanda de contribuer à la ration quotidienne avant d’avoir droit à la nourriture. Il contribua quelques fois comme sa tutrice lui demanda et de fois non. Le jour où il ne contribua pas, il se vit refuser le repas. Agacé de la situation, il décida d’en parler à son oncle. Son oncle lui écouta parler et à la fin, conclut que Marius était majeur et ne devrait plus vivre sous son toit. Étonné du propos de son oncle Paki, il décida de quitter la maison en prenant son indépendance et dont partit à la recherche d’une chambre pour louer et y s’installer dans les quartiers périphériques de la ville où la mensualité ne dépassa pas ses moyens. Lors de ses promenades, il cibla quelques chambres et chambrettes où les bailleurs affichèrent leurs avis au dos et au portail de leurs concessions. Il fut du genre des chambres carrées d’un périmètre de trois mètres sur quatre.
Marius : toc-toc-toc ! Bonjour !
Djego : oui bonjour ! Que puis-je faire pour vous ?
Marius : en fait, en passant, j’ai vu sur votre mur une affiche indiquant que vous avez une chambre à louer.
Djego : effectivement !
Marius : pourrais-je jeter coup d’œil ?
Djego : oui, oui ! Avancez, c’est pour que vous regardiez que j’ai mis l’affiche dehors !
Marius : en avez-vous combien de chambres disponibles ici, monsieur le bailleur ?
Djego : plusieurs, d

  • Univers Univers
  • Ebooks Ebooks
  • Livres audio Livres audio
  • Presse Presse
  • Podcasts Podcasts
  • BD BD
  • Documents Documents