Ma solitude dans un verre - Sortir de l enfer!
128 pages
Français

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Ma solitude dans un verre - Sortir de l'enfer! , livre ebook

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Description

omme beaucoup de matin, je me suis réveillée la bouche pâteuse, l'esprit embué par les vapeurs d'alcool, le moral dans les chaussettes. Le passage devant la glace de la salle de bain est un cauchemar. Qui est cette femme dans ce miroir ? C'est moi ! Le seul neurone actif qui me reste, cette petite lumière, me dit de réagir là, maintenant, tout de suite. J'ai réagi ! Pourquoi ? Comment ? Pourquoi à ce moment-là ?... En passant par la prise de conscience, l'espoir, les psys, les peurs, les doutes, ce livre dévoile avec humour et pudeur ce qui tourne autour de ce fléau, de ce TABOU qu'est l'alcool. L'alcool et ses dérives. Un plaidoyer d'une alcoolique qui sort de l'enfer, un témoignage poignant, bouleversant et surtout un livre très très bien écrit. L'addiction à l'alcool et ses conséquences sur la vie, sur celle de l'entourage personnel et professionnel. Marie de la Lande est née le 22 novembre 1963 en région parisienne où elle vit aujourd'hui avec son mari et ses deux grands garçons. Elle aime voyager, parcourt différents pays puis explore finalement la France où elle réalise des reportages photos. Bretonne de coeur et par sa maman, elle se ressource régulièrement dans cette région qu'elle affectionne particulièrement. C'est peut-être là qu'est née sa passion pour la « Fantaisy » et la lecture. D'abord secrétaire commercial, elle ressent le besoin d'apporter du réconfort aux enfants hospitalisés. Elle entreprend alors des études et devient auxiliaire puéricultrice dans un service hospitalier.

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 10 septembre 2015
Nombre de lectures 48
EAN13 9782359300734
Langue Français
Poids de l'ouvrage 1 Mo

Informations légales : prix de location à la page 0,0560€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Ma solitude dans un verre
Marie de la Lande
Les points sur les i Éditeurs
Remerciements
Je voudrais remercier tous les gens qui m’ont aidée, qui m’ont soutenue.
Mon mari, que j’ai fait souffrir et qui a été patient.
Nathan, l’aîné de mes fils, qui m’a parlé, qui m’a soutenue, qui m’a prêté son ordinateur.
Antonin mon deuxième fils, qui m’engueulait, qui voulait m’ouvrir les yeux.
Maman, qui était malheureuse et qui priait pour moi.
Valérie, Nicole, Annick, qui m’ont écoutée, qui ont essuyé mes larmes.
Corinne, qui un jour m’a parlé et m’a fait beaucoup de bien.
Jessica, Julia, Maryse, Sophia et Audrey: de supers soignantes qui guérissent mieux que les médicaments.
Bénédicte, qui a été la seule copine que j’ai eue à la clinique
Alain Guillo, mon éditeur sans qui ce livre ne serait pas paru.
Merci à vous tous.
A Joëlle
Merci pour ton enthousiasme. Merci d’avoir cru en moi.
Merci de ta vraie franchise, inexistante dans ce monde d’hypocrites.
Merci pour ce troisième chapitre que tu m’as fait réécrire. Tu m’as obligée à sortir tout ce qui me restait dans les tripes. Tu m’as aidée à aller au bout du bout de moi-même.
C’est moi qui ai écrit ce livre, mais sans toi il serait resté au fond d’un tiroir.
Grâce à toi, j’ai finalisé cette partie de ma vie. J’ai tout craché.
Tu avais raison, j’avais encore des choses à dire, des sentiments à exprimer, tu as su le détecter.
Tu resteras pour moi, la personne qui m’a permis de mettre « Le Point Final » à cette galère.
Maintenant, je sais que c’est fini, je passe à autre chose.
Merci.
Sommaire
Préface
Chapitre I Prise de conscience
Chapitre II Le retour à la maison
Chapitre III Une nouvelle vie
Ma solitude dans un verre
Droits réservés
ISBN : 978-2-35930-073-4
Les Points sur les i éditeurs
16 Boulevard Saint-Germain 75 005 Paris
www.i-editions.com
A tous ceux qui se sentent seuls.
Préface
L’alcool, c’est comme une rose. Le verre est beau, les couleurs chatoyantes, la chaleur réconfortante, mais comme la rose a ses épines, l’alcool a ses dangers.
L’alcool fait partie du patrimoine français. Chaque région n’a-t-elle pas son cru ? Ne scelle-t-on pas des accords devant un verre ? Ne levons-nous pas notre verre lors des mariages, des baptêmes ? Ne prenons-nous pas « l’apéro » en toute convivialité avec des amis avant de passer à table… ?
C’est le côté joyeux et festif de l’alcool !
Mais il y a l’envers du décor : la dépendance et l’addiction. Ces deux diables qui vous plongent dans la solitude, dans le dégout de soi-même, dans un cercle infernal.
Sommes-nous tous égaux devant l’alcool ?
Quand on tombe dans ce puits interminable, comment fait-on pour s’en sortir ? Comment la famille, les amis, les médecins peuvent-ils nous aider ?
Pourquoi suis-je devenue alcoolique ?
A travers ce livre, je raconte pas à pas ma remontée vers le soleil, vers la vie. Je relate mes pensées de chaque jour, mes coups de gueule, mes questions, mes doutes.
J’ai vécu des situations inavouables, des situations que je ne peux pas écrire noir sur blanc. Non pas que je les renie, mais elles m’appartiennent, elles sont miennes. Je sais que ceux qui sont ou qui ont été comme moi, comprendront. Nous avons tous un jardin secret.
Je souhaite également, par ce récit, montrer qu’un alcoolique n’est pas un pestiféré. C’est avant tout une personne, un être humain, qui ne va pas bien et qui a besoin d’aide sans en avoir conscience. Je voudrais faire tomber tous ces tabous, toutes ces certitudes que les gens ont sur l’alcoolisme. Cela peut toucher n’importe qui… Ce fut moi !
J’aimerais amener ceux qui ne connaissent pas ce problème, à réfléchir par eux-mêmes sans se contenter d’idées reçues, idées que la Société nous renvoie.
Ce livre m’a permis d’avancer. Il me permettra de ne pas replonger.
Chapitre I
Prise de conscience
LUNDI 18 OCTOBRE 2010
Il me faut attendre onze heures trente ce matin-là, pour obtenir enfin une réponse positive concernant mon entrée à la clinique. Je voulais absolument une chambre seule, c’était une condition pour moi. Pour passer le temps, je changeais les draps de mon lit. Christian, mon mari, dormirait ainsi dans des draps tous propres ce soir.
Nous passons au tabac et à la boulangerie. Nous nous offrons trois croissants, un pain au chocolat et un chausson aux pommes. Je me l’interdisais à cause des calories élevées, mais à la clinique, je ne pense pas que je vais grossir et puis j’ai un tel besoin de combler, de me rassurer, l’heure approche.
Nous nous rendons chez l’opticien, Christian a cassé ses lunettes ce matin. Bien entendu, le magasin est fermé. Nous faisons quand même quelques courses au supermarché, tant qu’à être dans une galerie marchande, autant faire des petits achats !
Je prévois le repas pour mes enfants Antonin et Nathan. Il reste du rosbif froid et des pommes de terre, ça ira bien. Je me retrouve à faire à manger pour tout le monde, sauf peut-être Nathan qui dort à moitié, alors que moi je vais déjeuner à la clinique. Pour attendre l’heure du départ, je fais joujou sur l’ordinateur. Je pense que ça va me manquer.
Annie, la secrétaire médicale appelle… En route !
Vers midi, Antonin rentre du lycée avec son copain Estéban. Christian et moi partons. La route pour aller à la clinique est longue. Les pompes à essence sont prises d’assaut. Cela engendre des queues interminables et nous sommes obligés de prendre un autre chemin. Autant dire que cela n’a pas plu à Germaine du GPS qui s’est vengée. Arrivés dans la ville, elle « Bugue ». Nous cherchons la clinique, c’est épique. Christian commence à s’énerver, c’est fou les efforts qu’il fait pour rester calme. Le pauvre, sa journée n’est pas finie.
Enfin à destination, nous nous trompons de parking. Ça n’est pas grave, la clinique est juste là, jolie, proprette, un cadre sympathique, jusqu’au moment d’entrer. Là, j’ai une angoisse : toute la clinique est fermée à clé. Pour pouvoir entrer il faut sonner, donc par logique pour pouvoir sortir il faut aussi sonner et donc prévenir. Je n’aime pas cette idée d’être enfermée, je veux être libre de mes mouvements sans être obligée de prévenir qui que ce soit. Je tente de me raisonner, de me convaincre. Je pense aussitôt qu’effectivement :
• Ce n’est pas une prison ;
• C’est moi qui ai décidé d’y aller ;
• Je suis calme, posée ;
• Je peux argumenter mon désir de partir.
Un peu rassurée, nous voilà dans le hall. Cathy, la réceptionniste est très gentille, fine, jolie, souriante. Mais voilà une longue et interminable attente qui commence. Peut-être qu’ils nous font patienter pour que nous réfléchissions à notre état. C’est peut-être un truc de Psy, va savoir. Je regrette vraiment d’en être arrivée là. J’aurai pu faire autre chose de plus intéressant que de patienter debout dans ce hall.
Christian commence à bouillir. Je ne sais pas ce qu’il pense, mais je doute que ce soit bon pour moi. Après tout, c’est moi qui suis en tort. Si nous sommes là tous les deux, c’est bien de ma faute. Bon, voyons le côté positif des choses et regardons ce qui se passe autour de nous. Alors, autant c’est un exercice divertissant sur une terrasse de café à Paris ou ailleurs…
J’aime Paris. Il y a beaucoup de détracteurs de Paris, mais ont-ils simplement essayé de voir, de comprendre cette ville, ou bien sont-ils dans un carcan d’idées reçues ? Je suis sûre que beaucoup n’ont même pas mis les pieds dans cette ville lumière. A moins de préférer la campagne à la ville, sinon comment ne pas aimer ces différentes architectures, ces différentes ambiances selon les arrondissements dans lesquels on se trouve ? Comment ne pas aimer ces monuments, témoignages d’une partie de notre Histoire ? Comment ne pas aimer la vie de quartier, où chacun connaît le boulanger, le boucher, la p’tite dame du tabac et le marchand de vin qui vous donne toutes les ficelles pour allier un vin avec un repas ? Comment ne pas aimer le marché du mercredi et du dimanche matin ? Il y a plus d’échanges de sentiments dans un quartier de Paris que dans un grand magasin, une grande enseigne d’une grande ville. Ceux qui ne veulent vo

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