Ma vie de super maman
48 pages
Français

Vous pourrez modifier la taille du texte de cet ouvrage

Ma vie de super maman , livre ebook

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48 pages
Français

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Description

Une maman tente de survivre à deux mois d'été en compagnie de ses cinq petits monstres !

Et voilà, cette année encore les vacances d’été durent deux mois ! Deux mois ! Vous ne pouvez pas m’entendre, mais je suis en train de hurler (un genre de cri strident comme dans les films d’horreur) et mon regard est empreint de terreur… Et pour cause, je suis la maman de cinq adorables monstres. Oui, cinq monstres… Comment vais-je, mère dévouée mais peu patiente, survivre à ces presque soixante jours en autarcie avec eux ?

Va-t-elle réussir à gérer seule ses petits diablotins sans exploser ? Suivez les aventures pleines d'humour de cette famille plus qu'agitée, avec ce roman irrésistible !

EXTRAIT

J’ai mis moins d’une minute trente-sept avant de mettre la main sur la fameuse susu.
Un bon chrono. Une minute trente-sept. Rapide.
Ben, non, croyez-le ou pas mais j’ai été bien trop lente. Vraiment trop lente.
Seule une mère comprendra qu’une minute trente-sept peut sembler être une éternité quand un mégaphone hurle dans vos oreilles alors que vous n’avez pas encore avalé la moindre goutte de café (et oui, en plus ce matin je ne me suis pas levée plus tôt) et qu’à chaque fois que vous sortez la tête de dessous le lit (pas claustrophobe mais bon, je ne suis pas vraiment à l’aise quand mes fesses restent coincées sous le lit et que ma tête est au fond) vous pouvez voir la mine boudeuse de votre autre fille qui pense tellement fort que vous l’entendez : je n’ai pas de câlins car la chouchou a perdu, encore, sa susu.
Je râle de bon matin :
— Vous aurez ma peau !
— Mais non maman, on peut pas avoir ta peau, elle est collée à toi, me répond pragmatique Anaïs.

Pas faux. Que voulez-vous répondre à ça ?
Anaïs un point – maman zéro.

À PROPOS DE L'AUTEUR

Véritable cafetière et boulimique de chocolat, tiramisu, pâtes au pesto. Julie Grimard habite dans un petit coin reculé des Cévennes, entre montagnes et soleil. Écrire l’apaise et la recharge en énergie positive pour affronter les défis qu’elle doit relever tous les jours et même les nuits…, maman quatre fois tout de même !

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 04 septembre 2019
Nombre de lectures 2
EAN13 9782851137135
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0020€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Julie Grimard
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Ma vie de super maman… en crise
Les (interminables) vacances d’été
Roman
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
© Lys Bleu Éditions – Julie Grimard
ISBN : 978-2-85113-713-5
Le code de la propriété intellectuelle n’autorisant aux termes des paragraphes 2 et 3 de l’article L.122-5, d’une part, que les copies ou reproductions strictement réservées à l’usage privé du copiste et non destinées à une utilisation collective et, d’autre part, sous réserve du nom de l’auteur et de la source, que les analyses et les courtes citations justifiées par le caractère critique, polémique, pédagogique, scientifique ou d’information, toute représentation ou reproduction intégrale ou partielle, faite sans le consentement de l’auteur ou de ses ayants droit ou ayants cause, est illicite (article L.122-4). Cette représentation ou reproduction, par quelque procédé que ce soit, constituerait donc une contrefaçon sanctionnée par les articles L.335-2 et suivants du Code de la propriété intellectuelle.

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
À Loris, Mila, Claire et Margot, mon envie, ma volonté, ma détermination.
 


 
 
 
 
 
Il existe à mon sens trois types de mères :
 
 
 

—  Maman parfaite
Eh ! Oui ! Ça existe ! Ne rigolez pas, ce n’est pas une blague.
Vous savez la maman qui aime être mère et que mère, celle qui a compris que pour exceller dans son devoir de maman il fallait réussir à faire le deuil de la femme que nous étions avant de donner la vie.
Celle dont l’existence toute entière est recentrée sur ses enfants et son foyer. Celle qui a une maison toujours nickel (où même sous les meubles il n’y a pas de poussière).
Celle qui cuisine (tout le temps) avec un tablier et qui est toujours bien coiffée, maquillée et continuellement de bonne humeur.
Celle qui a des enfants polis, serviables et qui ne font jamais de crise.
Celle qui fait des pâtisseries à faire pâlir d’envie le boulanger du coin.
Celle qui a toujours du temps pour chacun de ses enfants, qui amène le plus grand au rugby, organise le goûter d’anniversaire de sa cadette et accompagne même la classe de son petit dernier en sortie scolaire, tout ça la même semaine et sans se plaindre une seule fois.
En fait, la mère parfaite ne se plaint jamais de manquer de temps, d’ailleurs elle ne se plaint jamais tout court mais je pense avoir découvert son secret : la mère parfaite ne dort JAMAIS (et peut-être même qu’elle se drogue…).
On doit avouer qu’on l’envie parfois mais qu’elle nous énerve un peu.
 

—  Maman pseudo-parfaite
« Je joue les parfaites mais au final je suis comme vous toutes… en pire »
La maman qui court toujours partout (elle veut donner les meilleures chances de réussite à ses enfants. Nous, non.) : Maxence à l’école de musique, Eugénie à l’école du cirque. Vous comprenez, nous n’avons pas les mêmes valeurs…
D’ailleurs, ses enfants sont toujours les meilleurs en tout, elle ne se lasse pas de vanter leurs prouesses. Enfin, ils sont si exceptionnels qu’elle les met à la garderie du matin + cantine + garderie du soir, même lorsqu’elle ne travaille pas.
Toujours de bons conseils (traduisez : jugements), toujours over-bookée (traduisez : débordée), appliquant avec leurs enfants une éducation dite de responsabilisatio n (traduisez : mal élevés).
Ça, c’est celle qui nous énerve le plus.
 

—  Maman pas-parfaite-du-tout
La maman qui a sa corbeille de linge à repasser qui commence sérieusement à ressembler à la tour de Pise (pas qu’elle n’aime pas repasser, non, non, mais elle met un point d’honneur à faire voyager ses enfants !).
Celle qui supporte les crises de ses adorables monstres avec platitude et patience (la plupart du temps). Ce qu’elle ne dit pas c’est que pour y arriver mentalement elle est en train de râper la tête contre le crépi du couloir de sa fille de quatre ans qui vient de se transformer en Chucky la poupée tueuse et qui hurle pour un petit caillou. Oui, un tout petit caillou. De la folie.
Celle qui est bonne cuisinière mais qui laisse souvent brûler le fond des casseroles.
Celle qui, à vingt et une heures cinq, quand elle a finalement couché tout le monde, rangé sommairement la cuisine, se pose sur le canapé pour se détendre devant un bon film mais s’endort au bout de seulement quarante-cinq secondes.
Elle râle qu’elle n’a jamais le temps de rien et qu’elle a l’impression, même si ce n’est pas politiquement correct de le dire, que ses enfants, qu’elle aime pourtant plus que tout, sont des suceurs de vie.
Une super maman, quoi !

 
 
 
 
 
Chapitre 1
La préparation J-7
 
 
 
Il paraît qu’à partir du cinquième les enfants s’élèvent seuls.
Du baratin.
Je ne sais pas trop, cela doit être une légende urbaine comme on dit, ou une sorte de propagande lancée par les gouvernements afin qu’il y ait un taux de renouvellement des générations suffisant, ou bien par un lobby de couches pour augmenter leurs ventes ou peut-être même la SPA pour refourguer encore plus de petits-chatons-tout-mignon. Va savoir…
Bref, je ne sais pas d’où vient cette idée reçue invraisemblable mais croyez-moi, c’est faux ! Un, trois, sept ou douze gosses, ils ne s’élèvent jamais seuls !
 
Je suis Anna Ka, trente-huit ans, heureuse maman (la plupart du temps) de cinq enfants :
Annabelle, seize ans, mon troisième bras
Adrien, quatorze ans, mon courant d’air
Alexandre, huit ans, dit magnéto, un genre de magnétophone avec les touches avance rapide et volume bloquées au max
Anaïs, cinq ans, mon vampire suceur de vie
Agathe, quatre ans, ma poupée tueuse
Maintenant que les présentations sont faites, vous comprendrez que je sais de quoi je parle !
 
Il y a des moments clés dans notre vie de mère, des moments où l’on sait que cela va être très difficile, des moments où l’on sait que nous allons avoir un combat à livrer, et les grandes vacances d’été sont un de ces moments-là.
Au fur et à mesure que le mois de juin s’égrène, on tremble intérieurement, on dort moins, on élabore en secret des plans pour être mieux organisée, on prévoit d’ores et déjà les supers menus équilibrés qu’on va devoir leur cuisiner midi et soir (finalement la cantine ce n’est pas si cher que ça !), bref on veut tout boucler : le boulot, le ménage, les courses.
On essaie de savourer chaque instant, chaque minuscule instant où nous sommes encore seules.
Par ce qu’on sait pertinemment que dans quelques jours on sera câlinée, mais débordée, enthousiaste mais fatiguée, on entendra trois cent quarante-sept mille fois par jour « maman », on sera véritablement over-bookée (ça ne vous rappelle pas quelqu’un ?!).
C’est un constat : pour survivre le plus sereinement possible aux assauts répétés de notre progéniture pendant l’été, il faut être préparée.
Je parle d’une préparation physique mais aussi mentale car être mère à la maison pendant les deux mois d’été revient à se transformer en un sportif de haut niveau : concentration, endurance et fairplay sont nécessaires.
 
Étape n° 1 : la préparation mentale
 
Ce qu’il faut savoir, ce qu’il faut intégrer avant toute autre chose c’est que pendant deux mois (1/6 de l’année tout de même !) nous allons nous co

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