Rênes longues

Julie Wasselin

Description

Rênes longues est l'alliance de récits où le bel animal est roi. Au-delà de la passion, vous y trouverez de l'humour, de l'émotion, du rêve, infiniment de poésie, mais aussi de la gravité, de la tendresse et une connaissance équestre aboutie.

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Informations

• Publié par: L'Harmattan
• Date de parution: 02 avril 2017
• Nombre de lectures: 7
• EAN13: 9782140033476
• Langue: Français
• Poids de l'ouvrage: 1 Mo

Extrait

Julie Wasselin

Rênes longues

Récits équestres

Préface de Georges Fizet

Rênes longues

Julie Wasselin

Rênes longues

Récits équestres Préface de Georges Fizet

Du même auteur à L’Harmattan

Le quotidien d’une visiteuse médicaleou la promotion du médicament en France, préface de Michel Dégrange, 2012.

Sous le regard des chevaux, récits et rêveries, réédition augmentée de 70 inédits,préface du général Pierre Durand, 2014.

Seuls les chevaux sont innocents, réédition, préface de Franck Deplanche, 2014.

Couleur sépia, récits et portraits en taille douce, préface de Jean-Pierre Liégeois, 2015.

Ah, les p’tits voiseaux ! Chroniques bourguignonnes, préface de Michel Dégrange, 2016.

© L’Harmattan, 2017 5-7, rue de l’Ecole-Polytechnique, 75005 Paris

http://www.harmattan.fr [e-mail] [e-mail]

ISBN : 978-2-343-11687-7 EAN : 9782343116877

Préface

Ce livre s’adresse tout d’abord aux initiés du monde des chevaux. Ils apprécieront les nuances et la sensibilité de mots si bien choisis que les profanes, en les découvrant, seront tentés d’en savoir davantage sur cet animal si prodigieux qu’est le cheval. Quand il est l’heure de s’endormir, on voudrait réussir à fermer cet ouvrage qui raconte les chevaux comme on ne les a encore jamais racontés, avec une passion et une poésie qui convoquent les souvenirs, mais on ne peut pas. Emporté par un style coruscant et une poésie qui semblent couler de source, on continue en se disant : allez, encore une page, encore une autre, les yeux embués par l’émotion, le fou rire, ou sidérés par la noirceur de certains textes qui font penser au réalisme de Maupassant, avec ses coups de griffe à fleuret non moucheté, ses traits d’esprit qui jaillissent et ses apocopes qui vous font regretter de ne pas en avoir eu la paternité. Blessée par la vie, Julie Wasselin a mis un genou à terre, mais jamais les deux. Derrière son humour et sa mélancolie on devine un être généreux et désireux de transmettre l’espoir malgré tout. Sa grande connaissance de la gent équestre et son intégrité l’ont empêchée de vendre son âme, et si son regard déborde d’amour pour les chevaux, l’œil dubitatif qu’elle porte sur ceux qui ne les méritent pas est sévère. Humaine et malicieuse Julie Wasselin reste lucide, et sa plume sait durcir le ton.

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Sa conscience aiguë des autres, son parcours inhabituel et sa vision multifocale de la sphère des chevaux lui ont permis d’en faire une analyse privilégiée. De ses premières foulées à cheval, à la direction d’un centre équestre qu’elle avait créé, de la compétition en complet, en dressage et en attelage où elle a connu quelques beaux succès, aux tribunes où elle a jugé à haut niveau, jusqu’à l’âge où elle a su la douleur d’être à pied, elle a témoigné par des récits que le général Durand, ancien écuyer en chef du Cadre Noir et Franck Deplanche, l’un des plus grands fouets de notre époque, ont salués. En une centaine d’anecdotes parmi lesquelles on peut naviguer à sa guise, « Rênes longues » retrace le parcours d’une esthète que les chevaux, le goût de la beauté et l’amour des lettres ont constituée. C’est de l’entrelacs de ces fibres composites que naît l’addiction dès que vous les lisez.

Georges Fizet

Cinq fois champion de France de dressage avec des chevaux ibériques, et dans la pure tradition de La Guérinière, sobre, juste, discret, Georges Fizet, auteur d’ouvrages de dressage, est un homme de cheval et un enseignant d’exception. En engageant sa signature sous mes « Rênes longues », il les distingue, et cette reconnaissance me va droit au cœur.

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Je dédie ces récits à Evans, Fandiouth, Orane, Turkestan, Gitan, Primo de Solera, The Marvel, Peanut- Barrade, Kimono, Falone, Espoir et Mélissa que j’ai tellement aimés, puis à tant d’autres qui m’ont acceptée et qui dansent encore au fond de mon cœur. À François de Bordas qui, le premier, m’a permis de les raconter… à la mémoire du général Pierre Durand, à Franck Deplanche et à Michel Dégrange qui m’ont encouragée à les « écrire », à les ressusciter, à les prolonger… à Claude Bernatets, enfin, qui a veillé sur mes derniers chevaux comme sur ses propres enfants. Mes plus vifs remerciements à Claudette Bernatets, Anne-Charlotte Clam, Hélène Pierron et Réjane Traver qui d’un œil de lynx, ont traqué mes étourderies.

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