Sa guitare et son chat.

Betty Leruitte

Description

Mike a vingt-deux ans quand il se fait tabasser dans une rue de Bruxelles. C'est le début d'un long parcours qui se terminera par son suicide. Mike a toujours été rebelle. Une phrase devient son leitmotiv : « Ma vie, c'est ma guitare et mon chat ! ». Mais il est diagnostiqué borderline, et le mal qui le ronge finira par avoir le dessus. Son parcours se termine là où le mien commence. Comment vivre après le suicide d'un fils ? Ce livre est le récit d'un combat et d'une renaissance.

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Informations

• Publié par: L'Harmattan
• Date de parution: 06 juin 2019
• Nombre de lectures: 8
• EAN13: 9782806110213
• Langue: Français

Extrait

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SA GUITARE ET SON CHAT L’HISTOIRE DE MIKE

BETTY LERUITTE

É C H O

La force de cette collection réside dans la puissance de ses témoignages. Cemin d’une vie ordinaire secouée par un élé- ment extraordinaire qui vous fait devenir quelqu’un d’autre, qui vous force à vous ouvrir, à écrire...

Le vécu des auteurs, leur capacité de résilience, leur regard critique sur les événements qu’ils ont traversés font de cette collection un ensemble qui résonne cez le lecteur et le rend acteur de sa lecture.

Cette collection fait l’éco de votre aventure, l’aventure d’une écriture…

Déjà paru dans cette collection :

Nicole Versailles,Mon rendez-vous avec Horton, 2019.

SA GUITARE ET SON CHAT

D/2019/4910/30

©Academia – L’Harmattan s.a. Grand’Place, 29 B-1348 Louvain-la-Neuve

ISBN : 978-2-8061-0464-9

Tous droits de reproduction, d’adaptation ou de traduction, par quelque procédé que ce soit, réservés pour tous pays sans l’autorisation de l’éditeur ou de ses ayants droit.

www.editions-academia.be

BETTY LERUITTE

SA GUITARE ET SON CHAT

L’istoire de Mike

Tu es parti au paradis des musiciens, rejoindre Jimi et Django, et quelque part, assis sur un nuage, à leurs côtés, tu vas pouvoir donner des concerts fabuleux.

« L’enfer n’existe pas, sauf dans le psychisme. »

Guy Corneau

« Tu t’es réfugié dans ton monde intérieur, où tu n’es que solitude. Pourtant, tu as d’authentiques paradis dans la tête. »

Édouard Zarifian

AVANT-PROPOS

Un jour, ou plus probablement une nuit, quelque part entre le 2 et le 7 octobre 2008, le cœur de mon fils a cessé de battre. C’est lui qui l’a décidé. C’était son coix, disent certains. Un coix ? Pas sûr. Avoir le coix suppose que l’on ait devant soi plusieurs so- lutions possibles, acceptables. Or, après caque tentative de suicide, quand je lui demandais si mourir était vraiment ce qu’il voulait, il me disait que non, il ne voulait pas mourir, mais il n’en pouvait plus de vivre. La personne qui se suicide est face à une souffrance into- lérable et prête à tout pour en être soulagée, même à mourir. Mais le plus souvent, elle ne « coisit » pas de mourir.

Pour avoir suivi et partagé sa descente aux enfers pendant une dizaine d’années, je sais qu’il s’est battu contre les deux maladies qui l’ont tué : la maladie psycique d’abord, mais aus- si les névralgies faciales qui l’ont plongé dans un cercle infernal et lui ont rendu toute vie normale impossible. À cela il faut ajouter les dépendances découlant directement de ces deux maladies. Ce furent dix années de souffrances, de recerces, d’es- poirs, de déceptions, de luttes, de larmes et de colères. Par boneur, deux points lumineux ont éclairé sa route et lui ont permis de tenir jusqu’à l’âge de trente-cinq ans : la mu- sique d’abord, qui fût sa raison d’être, et un merveilleux cat roux nommé Spoutnik. « Ma vie, disait-il souvent, c’est ma guitare et mon cat ! ».

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