Sur les berges du lac Brûlé, tome 2 : Entre la ville et la campagne
171 pages
Français

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Description

La famille Potvin est dispersée. Outre Ernest et la pauvre Adéline, ne reste plus au lac Brûlé que Simon, le plus jeune des enfants. Même si celui qu’on surnomme le vieil ours a décroché un nouvel emploi, le climat n’est pas des plus réjouissants.
Du côté de Montréal, heureusement que la tante Fernande est là pour s'occuper de Rose qui vit difficilement sa relation avec le beau William Thompson. Un précieux lien de confiance se tisse entre les deux femmes, à tel point que l’aînée se libérera enfin du lourd secret qui l’empoisonne.
Les autres enfants, quant à eux, apprivoisent leur vie chacun à sa façon, loin de l’emprise malsaine de leur père. Certains connaissent la sérénité, d’autres des écueils. Toutefois, chacun d’eux apprécie l’oncle Georges qui revient des États-Unis pour s’installer au Québec et rassemble les membres de la famille éprouvée. Ce retour, qui ravive la violente rivalité entre Ernest et Georges, est-il suffisant pour menacer le règne du chef de clan?

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 15 juin 2016
Nombre de lectures 0
EAN13 9782897581312
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0750€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Sur les berges du lac Br l
TOME 2
Entre la ville et la campagne
COLETTE MAJOR-McGRAW
Sur les berges du lac Br l
TOME 2
Entre la ville et la campagne
Guy Saint-Jean diteur
3440, boul. Industriel
Laval (Qu bec) Canada H7L 4R9
450 663-1777
info@saint-jeanediteur.com
www.saint-jeanediteur.com

Donn es de catalogage avant publication disponibles Biblioth que et Archives nationales du Qu bec et Biblioth que et Archives Canada

Nous reconnaissons l aide financi re du gouvernement du Canada par l entremise du Fonds du livre du Canada (FLC) ainsi que celle de la SODEC pour nos activit s d dition. Nous remercions le Conseil des arts du Canada de l aide accord e notre programme de publication.

Gouvernement du Qu bec - Programme de cr dit d imp t pour l dition de livres - Gestion SODEC
Guy Saint-Jean diteur inc., 2016
dition: Isabelle Longpr
R vision: Isabelle Pauz
Correction d preuves: Johanne Hamel
Conception graphique: Christiane S guin
Photographie de la page couverture: Krivosheev Vitaly/Shutterstock.com
D p t l gal - Biblioth que et Archives nationales du Qu bec, Biblioth que et Archives Canada, 2016
ISBN: 978-2-89758-130-5
ISBN EPUB: 978-2-89758-131-2
ISBN PDF 978-2-89758-132-9
Tous droits de traduction et d adaptation r serv s. Toute reproduction d un extrait de ce livre, par quelque proc d que ce soit, est strictement interdite sans l autorisation crite de l diteur. Toute reproduction ou exploitation d un extrait du fichier EPUB ou PDF de ce livre autre qu un t l chargement l gal constitue une infraction au droit d auteur et est passible de poursuites p nales ou civiles pouvant entra ner des p nalit s ou le paiement de dommages et int r ts.
Imprim et reli au Canada
1 re impression, juin 2016

Guy Saint-Jean diteur est membre de l Association nationale des diteurs de livres (ANEL).
toi maman, qui partage avec moi ces beaux moments que l criture m apporte, et toi papa, qui de l -haut me guide dans la bonne direction. Je vous dis "MERCI de m avoir aim e profond ment et de m avoir transmis d aussi belles valeurs humaines.
TABLE DES MATI RES
LA FAMILLE POTVIN
AVANT-PROPOS
PROLOGUE La vie continue
CHAPITRE 1 Reine au foyer
CHAPITRE 2 Amour complexe
CHAPITRE 3 Retour au pays
CHAPITRE 4 Un livreur pas souriant
CHAPITRE 5 La loi, c est la loi
CHAPITRE 6 D j dix ans
CHAPITRE 7 Pensionnaire, au jour le jour
CHAPITRE 8 Quand la vie s veille
CHAPITRE 9 L ourson d licat
CHAPITRE 10 La chute et l envol
CHAPITRE 11 Le noyau familial
CHAPITRE 12 Trop, c est comme pas assez
CHAPITRE 13 Solitude maudite
CHAPITRE 14 Dans de beaux draps
CHAPITRE 15 Routine et longueur de temps
CHAPITRE 16 Le temps des bleuets
CHAPITRE 17 Le pass toujours pr sent
CHAPITRE 18 Le 11 avril, on f te chez Georges
CHAPITRE 19 Pas facile, l int gration
CHAPITRE 20 La pri re et le r ve
CHAPITRE 21 Comme le veut la coutume
CHAPITRE 22 Le jour de l An Montr al
CHAPITRE 23 Amour de printemps
CHAPITRE 24 Des nouvelles d Iroquois Falls
CHAPITRE 25 Souper d anniversaire
CHAPITRE 26 Retour aux sources
CHAPITRE 27 Du pareil au m me
REMERCIEMENTS
LA FAMILLE POTVIN
AVANT-PROPOS
Lorsqu un enfant voit le jour, on pourrait imaginer le bonheur qui s offre, tel un legs, une famille choisie au hasard parmi des milliers d autres.
Parents et amis du village se font alors un devoir d aller f liciter l heureuse maisonn e. Ils regardent le soleil avec respect en se disant que l -haut, un tr s grand homme vient nouveau d accomplir un miracle.
On pr sente fi rement le nouveau-n , comme on exhiberait une pierre pr cieuse qui nous a t confi e, et l on festoie la hauteur de nos moyens.
Au lac Br l , depuis des d cennies, la demeure des Potvin n est pas le th tre de ce genre de c l brations, comme si un mauvais sort lui avait t jet , la confinant dans une quarantaine qui refuserait de prendre fin.
Un vieil ours garde la tani re l cart des joies et des rires. Quelqu un parviendra-t-il, un jour, exorciser ce lieu maudit?
PROLOGUE
La vie continue
(Avril 1969)
travers ses longs moments d errance, la grand-maman Potvin profitait n anmoins de courtes, mais tr s intenses p riodes de lucidit durant lesquelles elle revivait les premi res ann es de sa vie d adulte, sur le chemin Ladouceur, au lac Br l . L poque pendant laquelle elle besognait fi rement, entour e de sa jeune famille, repr sentait, ses yeux, de magnifiques journ es ancr es solidement dans sa m moire d faillante.
Son mari, douard, avait toujours manifest une pr f rence absolue pour le cadet de ses enfants, Ernest, dont le temp rament rebelle s apparentait grandement au sien. Il envisageait d en faire son successeur et son unique h ritier, comme on le faisait de p re en fils depuis plusieurs g n rations chez les Potvin.
Le quotidien de la vieille dame aux c t s de cet homme dominateur, agressif et souvent provocateur s tait av r plut t mis rable. Cependant, au moment o elle avait finalement r ussi l apprivoiser, il lui avait sembl que les ann es s taient consum es une vitesse teint e d pouvante.
Son poux, douard, l avait abandonn e la suite d un accident b te, alors qu ils venaient tout juste d aligner leurs pas dans une voie commune. Il avait chut dans les d combres de sa maison incendi e en tentant de r cup rer l enti ret de ses conomies, qu il avait mises en s curit dans un cruchon de gr s, enterr l insu de tous, dans la cave de service. Hospitalis pour soigner des blessures s rieuses, il n avait pas eu le courage ni la volont de lutter pour sa survie, maintenant qu il tait d pouill de ses maigres biens.
C est donc aupr s de son fils cadet, cet autre ours mal l ch , que la dame, passablement g e, avait t oblig e d emm nager, la coutume ayant pr s ance sur l intention de vieillir en paix. Elle avait bien essay d amadouer Ernest, mais, n ayant plus l nergie n cessaire pour r aliser ce tour de force, elle avait irr m diablement baiss les bras. Elle s tait r sign e regarder ses petits-enfants d laisser tour tour la tani re, bien consciente qu ils devaient s en aller s ils voulaient briser le spectre contr lant de leur paternel.

l automne 1938, Ernest Potvin prenait pour pouse, en premi res noces, Pauline Cloutier, une magnifique jeune fille qui demeurait dans le voisinage. Tout s tait fait tr s rapidement et, contrairement aux rites de l poque, il n avait pas eu lui conter fleurette longtemps, ce qui, de toute fa on, aurait t pour lui profond ment avilissant. Il avait pr f r utiliser la supercherie pour ravir son fr re Georges celle qu il envisageait d pouser et pour l amour de laquelle il tait parti Montr al afin d y gagner suffisamment d argent pour la faire vivre convenablement.
L honn tet de Pauline tait doubl e d une telle na vet qu elle n avait pas t en mesure de d celer le loup sous son costume de brebis. Quand elle avait r alis qu elle tait prise au pi ge, elle s tait tourdie dans le m nage, la pr paration des repas, le jardinage et la couture. Elle n avait trouv de r confort que dans la pri re et dans l amour prodigu ses rejetons. Apr s plusieurs ann es pass es sous la domination de cet individu mesquin, lasse d tre brutalis e et humili e jour apr s jour, elle avait choisi de fuir la vie terrestre. bout de forces, elle s tait dit que m me l enfer serait moins p nible que la promiscuit de cet tre ingrat et manipulateur.
Bien qu assomm par la trag die du d c s soudain de son pouse, Ernest avait su se relever rapidement. Sa p riode de veuvage n avait donc pas dur une ternit . Il avait pris du recul et analys ce qui avait pouss Pauline agir de la sorte et cela lui avait permis de se d culpabiliser un peu. Il avait, de toute fa on, la f cheuse habitude de jeter le bl me sur autrui.
Il reprochait ainsi ses enfants d tre go stes et d avoir quitt la maison sans se soucier de leur m re, qui avait une lourde t che accomplir. Il reconnaissait Albert et Yvon coupables d avoir pouss Pauline bout avec leurs querelles constantes.
Mais il consid rait que le plus grand responsable du d part de Pauline tait, sans aucun doute, Pierre, l enfant maudit. Depuis le tout premier jour de son arriv e dans la famille, plus rien ne s tait d roul normalement. Avec ses mille et un malaises, l enfant avait accapar Pauline de jour comme de nuit. C est lui qui avait puis les forces de sa m re et contribu troubler son esprit. Il l avait, d une certaine fa on, pouss e commettre l irr parable.
Ernest en tait donc venu se disculper compl tement de la disparition de Pauline et rejeter tout le bl me sur Pierre, qu il ha ssait de plus en plus.
Il tait maintenant libre de continuer sa vie et il avait entrepris d tre attentif afin de se trouver une nouvelle compagne. Il avait tout de m me ses besoins d homme combler, et, comme le disait son p re: "Les Potvin ont le sang chaud! . Il pouvait toujours envisager de fr quenter la rougette, au bout du rang, qu il allait d ailleurs visiter l occasion, quand son mari s absentait. Cependant, avoir quelqu un port e de la main serait pour lui beaucoup plus int ressant.
Il avait donc arr t son choix sur l amie de sa m re, Ad line Gagnon, n e Vendette. Une dame un peu plus g e que lui, d allure plut t ordinaire, qui ne repr sentait aucune menace. De forte constitution et dou e pour les corv es m nag res, elle s av rerait un atout pr cieux et il savait qu elle ne viendrait en rien entraver son statut de ma tre du patrimoine. Elle n tait pas particuli rement jolie et son strabisme n avait rien pour l avantager, mais Ernest se dit qu il avait d j po

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