Trois contes goumarnds

Lafonta Isabelle

Description

La cuisine des fées ! Y a-t-il une destination plus magique pour les petits croqueurs d’histoires ? Fines gueules, les animaux y élaborent de délicieuses recettes ; les épices s’y promènent main dans la main sous la forme de séduisantes demoiselles et les esprits eux-mêmes s’y pourlèchent avec gourmandise. Voici donc un délicieux assortiment de contes à savourer du bout des yeux !

Informations

• Publié par: Flies France Éditions
• Nombre de lectures: 4
• EAN13: 9782373800722
• Langue: Français
• Poids de l'ouvrage: 3 Mo

Extrait

ISBN 2-910272-44-3 10 €

Flies France contes gourmands Trois

Flies France

T ois contes gourmands

d e s c e o d n t n e o s r … a L L a … r s o e t n n d o e c s e d

Trois contes gourmands

Contes réunis et adaptés par Isabelle Lafonta

Illustrations de Dominique Maes

Flies France

La légende du sucre d’érable Conte canadien

Après avoir créé le monde, le Grand Esprit Nanahboozhoo décida de se changer les idées en faisant des farces aux lutins de la nuit. Aussitôt dit, aussitôt fait. Le voilà qui passe ses journées à changer leurs gâteaux en orties et leurs potirons en papillons. A la fin de l’été, les lutins furieux décident de se venger. Clapeti clop, par une nuit sans lune, une véritable armée marche vers le tipi de Nokomis, la grand-mère du Grand Esprit, en chantant : – Tu es perdue, ta dernière heure est venue !

Mais du haut des cieux, Nanahboozhoo aperçoit les lutins qui marchent à la queue leu leu. Vite, il vole au secours de sa grand-mère, la pose sur son épaule et file avec elle très haut dans le ciel. Longtemps, ils voyagent ainsi au-dessus des plaines et des montagnes. Soudain, une forêt d’érables, toute pimpante dans sa robe d’automne, apparaît sous leurs pieds. – Désormais, tu vivras ici, murmure le Grand Esprit à Nokomis. Parmi ces feuilles d’or et de sang, tu seras à l’abri. Pourtant, il se trompe ! Après avoir longtemps erré, les lutins enra- gés finissent par atteindre la forêt. Heureusement, Nokomis est si gentille que les arbres se sont mis à l’aimer.