Bianca
237 pages
Français

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Description

Le marchand de soie florentin Giovanni Pietro d’Angelo et sa femme ne veulent rien de plus que marier leurs filles à des hommes éminents et fortunés. Toutefois, quand leur fils se retrouve mêlé à un accident tragique, c’est leur fille aînée, Bianca, qui doit en payer le prix — en épousant le puissant et débauché Sebastiano Rovere en échange de son silence.
Bianca fuit cette union cruelle et cherche refuge dans une villa du bord de mer où elle
découvre enfin la possibilité d’aimer. Cependant, la société florentine n’approuvera jamais l’homme qu’elle a choisi : le prince Amir, petit-fils de Mehmet le Conquérant.
Deux amants passionnés. Deux mondes différents déterminés à les séparer.

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 09 février 2017
Nombre de lectures 115
EAN13 9782897529291
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0300€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Copyright © 2012 Bertrice Small
Titre original anglais : Bianca
Copyright © 2015 Éditions AdA Inc. pour la traduction française
Cette publication est publiée en accord avec Penguin Group
Tous droits réservés. Aucune partie de ce livre ne peut être reproduite sous quelque forme que ce soit sans la permission écrite de l’éditeur, sauf dans le cas d’une critique littéraire.
Éditeur : François Doucet
Traduction : Lynda Leith
Révision linguistique : Féminin pluriel
Correction d’épreuves : Nancy Coulombe, Katherine Lacombe
Conception de la couverture : Gregg Guibronson
Montage de la couverture : Matthieu Fortin
Design de la couverture :
Photo de la couverture : © Thinkstock
Mise en pages : Sébastien Michaud
ISBN papier 978-2-89752-927-7
ISBN PDF numérique 978-2-89752-928-4
ISBN ePub 978-2-89752-929-1
Première impression : 2015
Dépôt légal : 2015
Bibliothèque et Archives nationales du Québec
Bibliothèque Nationale du Canada
Éditions AdA Inc.
1385, boul. Lionel-Boulet
Varennes, Québec, Canada, J3X 1P7
Téléphone : 450-929-0296
Télécopieur : 450-929-0220
www.ada-inc.com
info@ada-inc.com
Diffusion
Canada : Éditions AdA Inc.
France : D.G. Diffusion
Z.I. des Bogues
31750 Escalquens — France
Téléphone : 05.61.00.09.99
Suisse : Transat — 23.42.77.40
Belgique : D.G. Diffusion — 05.61.00.09.99
Imprimé au Canada


Participation de la SODEC.
Nous reconnaissons l’aide financière du gouvernement du Canada par l’entremise du Fonds du livre du Canada (FLC) pour nos activités d’édition.
Gouvernement du Québec — Programme de crédit d’impôt pour l’édition de livres — Gestion SODEC.
Catalogage avant publication de Bibliothèque et Archives nationales du Québec et Bibliothèque et Archives Canada
Small, Bertrice
[Bianca. Français]
Bianca
(Les filles du marchand de soie ; 1)
Traduction de : Bianca.
ISBN 978-2-89752-927-7
I. Leith, Lynda. II. Titre. III. Titre : Bianca. Français.
PS3569.M28B5314 2015 813’.54 C2015-941274-9
Conversion au format ePub par: www.laburbain.com
« L’histoire d’amour audacieusement sensuelle de Small plaira assurément à ses nombreuses lectrices dévouées. »
— Booklist
« [Un] délice pour toutes les lectrices de fiction historique. »
— Fresh Fiction
« [Un] style qui lui a obtenu ses légions d’admiratrices… Quand elle est au meilleur de sa forme, personne ne ressemble tout à fait à Bertrice Small. »
— The Romance Reader
« Small nous offre chaque fois une extraordinaire histoire d’amour et de bonheur. »
— Night Owl Romance
Prologue
Florence, 1474
* * *
L e mendiant était un optimiste, mais pas un idiot. Il se tassa loin dans les ombres de l’embrasure de la porte quand il entendit des pas courir dans l’allée proche. Deux hommes, bien emmitouflés dans des capes sombres, émergèrent du passage exigu en transportant un paquet emballé entre eux deux. Se frayant un chemin en bas d’une étroite volée de marches qui descendaient vers le rivage boueux, ils déposèrent leur fardeau dans un petit bateau, ils montèrent à bord et ramèrent jusqu’au milieu de la rivière qui traversait la ville de Florence.
La nuit était très obscure. La mince tranche de lune décroissante argentée ne jetait aucune lumière. Le brouillard commençait à s’épaissir tandis que la brume humide touchait tout. Le mendiant ne pouvait pas voir le petit bateau et ses occupants à présent, mais il entendit le son distinct d’éclaboussures de quelque chose que l’on balance dans l’Arno.
« Un corps, sans doute », pensa-t-il ; puis il se signa.
Puis, le petit navire redevint visible quand il émergea de l’eau pour être à nouveau tiré sur le rivage boueux. Les deux hommes en sortirent et, revenant sur leurs pas dans ce qui passait pour être une rue, ils disparurent dans l’allée sombre.
Le mendiant ne bougea pas tandis qu’avec des yeux aveugles, ils repassaient une seconde fois sans le remarquer. Il n’osa même pas respirer. Il savait que s’il voulait voir un autre jour se lever, personne ne devait l’apercevoir. Les pas des deux hommes s’estompèrent. Le mendiant ferma les yeux et somnola, en sécurité relative pour l’instant.
Éloges pour Bertrice Small, « la reine régnante du genre historique », et ses romans
« Bertrice Small crée de la passion d’une couverture à l’autre, un profond sentiment de l’histoire et du suspense. »
— Publishers Weekly
« Madame Small enchante et électrise. »
— Rendezvous
« Un délice insatiable pour les sens. Les extraordinaires détails historiques captiveront la lectrice […] une puissante sensualité. »
— Romance Junkies
« [Ses romans] racontent une histoire intrigante, ils sont riches en détail et ils sont tellement difficiles à reposer. »
— The Best Reviews
« Balaie les époques avec habileté et finesse. »
— Affaire de Cœur
« [Un] mélange captivant de sensualité et d’un drame historique intense. »
— Rosemary Rogers
« Small est la raison pour laquelle je lis des romans historiques. Il n’y a pas mieux ! »
— Romantic Times (meilleur choix)
Chapitre 1
* * *
C ’était la plus belle jeune fille de Florence. Du moins, c’est ce que l’on disait de Bianca Maria Rosa Pietro d’Angelo. Un grand compliment quand on songeait que les cheveux blond-roux ou blonds étaient considérés comme le summum de la beauté et que Bianca avait des tresses ébène. Elle avait aussi des traits parfaits, un teint ivoire, un visage en forme de cœur et des yeux d’une étonnante nuance d’aigue-marine. Alors qu’elle traversait avec sa mère la Piazza Santa Anna depuis sa maison, de plus en plus, des gentlemen venaient pour apercevoir ce qu’ils pouvaient de ses traits soigneusement et modestement dissimulés par sa tête baissée et un voile léger. Un soupir audible de regret s’éleva quand la mère et la fille entrèrent dans l’église pour la messe du matin.
— Ils seront là à attendre lorsque nous sortirons, dit Bianca à sa mère.
— Sempliciottos ! Ils perdent leur temps, répondit sa parente. Je n’ai pas l’intention de gaspiller mes filles dans un mariage florentin. J’ai été sacrifiée par Venise à cette ville sombre. Je ne permettrai pas que mes filles le soient. C’est uniquement l’amour que j’éprouve pour votre père qui m’a gardée ici.
Elles trouvèrent leur chemin jusqu’à des chaises réservées à leur famille et s’agenouillèrent en prière sur les prie-Dieu brodés de rouge et de doré. Puis la messe commença. Ils avaient de la musique, au contraire de plusieurs églises plus petites dans la ville, mais Santa Anna Dolce était l’église familiale des Pietro d’Angelo. Elle avait été construite par eux une centaine d’années plus tôt en face de leur grand palazzo qui s’élevait à l’autre extrémité de la piazza . Sur ses murs, il y avait des fresques qui dépeignaient la vie de Santa Anna, la mère de la Sainte Vierge. De part et d’autre de l’autel se trouvaient un autel plus petit. Un pour Santa Anna elle-même et l’autre pour Santa Maria. Les fenêtres étaient des vitraux. Le plancher, des carrés de marbre blancs et noirs.
La fortune des Pietro d’Angelo payait généreusement pour les frais d’entretien de trois prêtres et de la petite chorale qui les servait. Elle était formée d’un mélange d’eunuques et d’hommes non castrés avec des voix graves et profondes. Tant qu’ils chantaient, ils recevaient un petit salaire, et on leur permettait de vivre dans un dortoir relié à l’église. La chorale était particulièrement excellente et très enviée par les voisins.
Alors que leurs voix s’estompaient, Orianna Pietro d’Angelo soupira doucement avec soulagement, car la messe était terminée. Elle avait devant elle une journée chargée et peu de patience pour la piété, sauf quand cela l’avantageait. Le père Bonamico les attendait à la porte de l’église. C’était un vieil homme bavard et attaché aux enfants Pietro d’Angelo.
— Les prétendants potentiels de Bianca augmentent de jour en jour, remarqua-t-il en hochant la tête pour marquer son approbation. La rumeur de sa beauté s’est répandue.
— C’est ridicule, dit Orianna avec irritation. N’ont-ils rien de mieux à faire que de traîner autour comme des chiens à la suite d’une jeune chienne en chaleur ? Je dois parler à Gio pour qu’il veille à ce que la piazza soit libérée quand nous la traversons pour venir à l’église, puis rentrer. Bientôt, ils taperont du pied et la siffleront. Sa réputation en souffrira alors, même si elle est aussi innocente qu’un agneau.
— Ils ont trop de respect pour votre mari pour agir ainsi, répondit le prêtre.
— Ils le craignent, vous voulez dire, répondit sèchement Orianna.
Le père Bonamico rit.
— Cela aussi, peut-être, ma digne dame. Les jeunes hommes seront toujours les mêmes. Lady Bianca est très belle. Vous ne pouvez pas les blâmer de l’admirer.
Un petit sourire orna les lèvres de la mère.
— Eh bien, admit-elle, peut-être que non.
Puis, elle descendit gracieusement les marches de l’église, sa fille derrière elle.
— Marchez à côté de moi, Bianca, ordonna Orianna à sa fille alors qu’elles atteignaient le bas de l’escalier.
Elle passa son bras sous celui de sa fille, et les deux rebroussèrent chemin à travers la place vers le palazzo . Elles avaient presque rejoint leur destination quand un jeune homme bondit devant elles en tendant un petit bouquet orné d’un ruban à Bianca.
— Pour vous, madonna ! dit-il avec enthousiasme, souriant, ses yeux bruns brillant.
Bianca leva la tête, étonnée, mais sa mère donna une claque sur les fleurs.
— Impudente ! Buffone ! dit-elle en le réprimandant sévèrement. Où sont vos manières ? Nous n’avons pas été présentés, mais je connais votre mama . Elle entendra parler de cette entorse à l’étiquette de votre part. Elle ne vous a pas élevé pour vous voir accoster des jouvencelles respectables sur la place publique ou pour offenser vos parents, comme vous venez de le faire.
— Je vous demande pardon, signora , madonna , dit le jeune homme en exécutant une révérence, le visage honteux.
Les deux employés qui gardaient les portes principales du palazzo , se souvenant enfin de leurs respons

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