Carnot et le comte de Vaublanc - 1791-1815
18 pages
Français

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Carnot et le comte de Vaublanc - 1791-1815 , livre ebook

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Description

Une lettre autographe de Carnot, datée du 28 mars 1815, au début des Cent-jours, se trouvait dans la collection Barrière qu’il nous fut donné d’exhumer en 1892. Le nom du destinataire n’y figurait pas, mais le contenu de la lettre nous apprenait qu’elle s’adressait à un préfet dont la démission était acceptée au retour triomphal de l’île d’Elbe. En annonçant au préfet des Bourbons qu’il était remplacé ; le lieutenant-général Carnot, le nouveau ministre de l’Empire à l’intérieur, honorait hautement le caractère de l’homme politique qui se retirait.Fruit d’une sélection réalisée au sein des fonds de la Bibliothèque nationale de France, Collection XIX a pour ambition de faire découvrir des textes classiques et moins classiques dans les meilleures éditions du XIXe siècle.

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EAN13 9782346046409
Langue Français

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Extrait

À propos de Collection XIX
Collection XIX est éditée par BnF-Partenariats, filiale de la Bibliothèque nationale de France.
Fruit d’une sélection réalisée au sein des prestigieux fonds de la BnF, Collection XIX a pour ambition de faire découvrir des textes classiques et moins classiques de la littérature, mais aussi des livres d’histoire, récits de voyage, portraits et mémoires ou livres pour la jeunesse…
Édités dans la meilleure qualité possible, eu égard au caractère patrimonial de ces fonds publiés au XIX e , les ebooks de Collection XIX sont proposés dans le format ePub3 pour rendre ces ouvrages accessibles au plus grand nombre, sur tous les supports de lecture.
Lazare Carnot
Carnot et le comte de Vaublanc
1791-1815
Une lettre autographe de Carnot, datée du 28 mars 1815, au début des Cent-jours, se trouvait dans la collection Barrière qu’il nous fut donné d’exhumer en 1892. Le nom du destinataire n’y figurait pas, mais le contenu de la lettre nous apprenait qu’elle s’adressait à un préfet dont la démission était acceptée au retour triomphal de l’île d’Elbe. En annonçant au préfet des Bourbons qu’il était remplacé ; le lieutenant-général Carnot, le nouveau ministre de l’Empire à l’intérieur, honorait hautement le caractère de l’homme politique qui se retirait.
Cet autographe fut acquis par une personne qui désirait en offrir l’hommage au président Carnot.
Une copie de ce document était demeurée entre mes mains depuis six ans. J’ignorais toujours le nom du destinataire et j’attendais le moment où mes occupations me permettraient de le retrouver à l’aide d’un indice : le nom du successeur donné au démissionnaire. Et voici que, ces derniers jours, tandis que d’autres recherches me faisaient lire les mémoires du comte de Vaublanc, j’y découvre, citée en grande partie, la lettre de Carnot : elle était adressée à l’auteur même des mémoires, alors préfet de Metz.
Plusieurs des papiers de M. de Vaublanc se trouvaient dans la collection de M. Barrière, qui avait publié une nouvelle édition des mémoires laissés par cet homme d’Etat.
Ces papiers lui avaient été communiqués par M. de Boullenois, neveu du comte de Vaublanc, et qui lui avait servi d’intermédiaire pour obtenir de M me Potter, la vaillante fille de l’ancien ministre, la permission de rééditer un choix des mémoires de son père. Elle l’avait gracieusement accordée, en y mettant la condition que rien ne fût ajouté au texte de la première édition. M. Barrière obtint cependant de substituer aux considérations historiques qui formaient le premier livre des mémoires politiques de M. de Vaublanc, des souvenirs de jeunesse demeurés inédits 1 .
Le soin avec lequel M me Potter veillait à ce que les mémoires de son père fussent scrupuleusement reproduits, témoigne de l’exactitude du dernier texte. Nous l’avons dit dans un récent article du Journal des Débats, le très érudit M. Barrière appartenait à la vieille école historique qui retouchait volontiers de quelques délicats et brillants coups de pinceau les tableaux qu’elle exhumait.

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