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Description
ATTENTION ÉVÉNEMENT : Découvrez en exclusivité numérique la toute nouvelle collection CHRONIQUE D'UN JOUR !
Plus qu’une éphéméride, retrouvez la Chronique d’un jour sur toute l’histoire de l’humanité.
Tout ce que vous avez toujours voulu savoir sur votre jour de naissance ou sur une date clef qui a marqué l’Histoire.
Des ouvrages précis et élaborés par les meilleurs auteurs des Éditions Chronique, réputées pour leur sérieux depuis plus de 30 ans.
Une collection à prix découverte unique pour apprendre sans se ruiner.
Sujets
Informations
Publié par | Éditions Chronique |
Date de parution | 06 janvier 2014 |
Nombre de lectures | 5 |
EAN13 | 9782366024449 |
Langue | Français |
Extrait
Plus qu’une éphéméride, retrouvez la Chronique d’un jour sur toute l’histoire de l’humanité.
© Éditions Chronique, Paris 2013, pour la présente édition.
L'œuvre présente sur le fichier que vous venez d'acquérir est protégée par le droit d'auteur.
Toute copie ou utilisation autre que personnelle constituera une contrefaçon et sera susceptible d'entraîner des poursuites civiles et pénales.
« Je ne croirai à la république que lorsque la tête de Louis ne sera plus sur ses épaules », a déclaré Marat. Depuis quelques semaines, le sort de Louis XVI se discute à la Convention. Si les modérés et certains Girondins souhaitent sauver le roi, incarcéré à la prison du Temple, les Montagnards veulent sa mort. Robespierre et Saint-Just réclament son exécution sans procès, mais la majorité veut une justice dans les formes.
En novembre dernier, on a découvert aux Tuileries les documents compromettants de "l'armoire de fer". La Convention a décidé de juger elle-même le roi, qui doit répondre aux accusations de trahison et de conspiration contre l'État. L'Assemblée accepte toutefois que l'accusé soit assisté de trois avocats : Malesherbes, Tronchet et Sèze. Le 26 décembre 1792 au matin, Louis XVI comparaît devant la Convention.
Après la plaidoirie de Sèze, il prend la parole et lit un court texte commençant par ces mots : « En vous parlant peut-être pour la dernière fois, je vous déclare que ma conscience ne me reproche rien et que mes défenseurs ne vous ont dit que la vérité. »
L’Assemblée a déterminé les trois questions qui vont être soumises au vote des députés : la première concerne la culpabilité du roi ; la deuxième, le recours au peuple ; la troisième, la peine à lui infliger. A la première question : « Louis est-il coupable ? », ils répondent « oui » à la quasi-unanimité. Au nom du peuple français, Louis est déclaré « coupable de conspiration contre la liberté de la nation et la sûreté générale de l'Etat ».
Le jugement sera-t-il soumis à la ratification du peuple ? Non, l'appel au peuple est rejeté par 424 voix contre 287.
Il ne reste plus qu’à répondre à la troisième question, et à fixer la peine à infliger à Louis. Le vote doit se faire nominalement et à haute voix à la tribune. Dans les galeries et dans la salle du Manège, une foule bruyante se presse : les patriotes viennent acclamer les députés qui auront choisi la mort, et huer les partisans de l'indulgence. Mais les sourires et les exclamations masquent mal la réelle angoisse...