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Description
ATTENTION ÉVÉNEMENT : Découvrez en exclusivité numérique la toute nouvelle collection CHRONIQUE D'UN JOUR !
Plus qu’une éphéméride, retrouvez la Chronique d’un jour sur toute l’histoire de l’humanité.
Tout ce que vous avez toujours voulu savoir sur votre jour de naissance ou sur une date clef qui a marqué l’Histoire.
Des ouvrages précis et élaborés par les meilleurs auteurs des Éditions Chronique, réputées pour leur sérieux depuis plus de 30 ans.
Une collection à prix découverte unique pour apprendre sans se ruiner.
Sujets
Informations
Publié par | Éditions Chronique |
Date de parution | 06 janvier 2014 |
Nombre de lectures | 4 |
EAN13 | 9782366021516 |
Langue | Français |
Extrait
Plus qu’une éphéméride, retrouvez la Chronique d’un jour sur toute l’histoire de l’humanité.
© Éditions Chronique, Paris 2013, pour la présente édition.
L'œuvre présente sur le fichier que vous venez d'acquérir est protégée par le droit d'auteur.
Toute copie ou utilisation autre que personnelle constituera une contrefaçon et sera susceptible d'entraîner des poursuites civiles et pénales.
Avec le président Joseph Kasavubu à sa gauche, le roi Baudouin Ier de Belgique traverse Léopoldville en automobile découverte, entre une double haie de Noirs qui battent des mains en cadence, par-dessus les têtes, ou qui agitent des branches sur son passage. Le traité d'amitié belgo-congolais a été signé tandis que se terminaient les derniers préparatifs des festivités de l'indépendance.
Les représentants belges, avec à leur tête le Premier ministre, Gaston Eyskens, sont ensuite accueillis par le nouveau chef de l'Etat congolais, accompagné du Premier ministre, Patrice Lumumba. Ce dernier prononce alors un discours virulent contre le colonialisme belge. Discours qui manque de provoquer un incident diplomatique, le roi se sentant personnellement offensé.
Ce qui devait être un jour de fête annonce cependnat de graves troubles. Très vite, on signale des bagarres, souvent sanglantes, dans différents endroits de la capitale. Le nouveau chef de l'Etat fait d'ailleurs savoir à ses troupes qu'elles devaient se tenir sur leurs gardes, mais rester calmes, en évitant surtout les provocations.
La situation empire dans les premières journées qui suivent l'indépendance. Ainsi, le 5 juillet, une mutinerie se déclenche au sein même des forces de sécurité congolaises formées par les Belges, la force publique, contre les officiers belges. Après qu'ils ont négocié avec Joseph Kasavubu, président de la République, et Patrice Lumumba, son Premier ministre, les mutins rentrent dans le rang.
Les jours suivants, des agressions contre les Européens ont lieu dans tout le pays ;...