De garde au Nightingale
300 pages
Français

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De garde au Nightingale , livre ebook

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Description

1937 apporte de nouveaux défis pour
les infirmières en formation…
Dora et son ennemie de longue date Lucy sont jumelées au service des enfants pour les trois derniers mois de leur formation. Les deux infirmières ne pourraient pas être plus différentes, mais elles ont peut-être plus en commun qu’elles le pensent, car elles dissimulent chacune un chagrin secret.
... et de nouveaux visages au Nightingale.
Jess, l’aînée fougueuse d’une illustre famille de l’East End, est déterminée à se prouver à elle-même qu’elle peut être une domestique.
Et la nouvelle infirmière en formation Effie est impatiente de s’échapper de son petit village irlandais afin de faire sa place comme infirmière à Londres. Mais Katie, la soeur d’Effie, commence rapidement à s’inquiéter du comportement irrépressible de cette dernière.
De garde et en crise au Nightingale:
ont-elles ce qu’il faut?

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 12 juin 2017
Nombre de lectures 30
EAN13 9782897678074
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0300€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Copyright © 2013 Donna Douglas
Titre original anglais : Nightingales on call
Copyright © 2016 Éditions AdA Inc. pour la traduction française
Cette publication est publiée avec l’accord d’Arrow Books, une filiale de Random House Group Limited, London.
Tous droits réservés. Aucune partie de ce livre ne peut être reproduite sous quelque forme que ce soit sans la permission écrite de l’éditeur, sauf dans le cas d’une critique littéraire.
Éditeur : François Doucet
Traduction : Sophie DesHaies
Révision linguistique : Féminin pluriel
Correction d’épreuves : Nancy Coulombe, Émilie Leroux, Féminin pluriel
Conception de la couverture : Matthieu Fortin
Photo de la couverture : © Arcangel Images
Mise en pages : Kina Baril-Ber
ISBN papier 978-2-89767-805-0
ISBN PDF numérique 978-2-89767-806-7
ISBN ePub 978-2-89767-807-4
Première impression : 2017
Dépôt légal : 2017
Bibliothèque et Archives nationales du Québec
Bibliothèque Nationale et Archives du Canada
Éditions AdA Inc.
1385, boul. Lionel-Boulet
Varennes (Québec) J3X 1P7, Canada
Téléphone : 450-929-0296
Télécopieur : 450-929-0220
www.ada-inc.com
info@ada-inc.com
Diffusion
Canada : Éditions AdA Inc.
France : D.G. Diffusion
Z.I. des Bogues
31750 Escalquens — France
Téléphone : 05.61.00.09.99
Suisse : Transat — 23.42.77.40
Belgique : D.G. Diffusion — 05.61.00.09.99
Imprimé au Canada
Participation de la SODEC.
Nous reconnaissons l’aide financière du gouvernement du Canada par l’entremise du Fonds du livre du Canada (FLC) pour nos activités d’édition.
Gouvernement du Québec — Programme de crédit d’impôt pour l’édition de livres — Gestion SODEC.






Conversion au format ePub par: www.laburbain.com
Remerciements
Comme toujours, j’aimerais remercier mon agente Caroline Sheldon pour son soutien et son encouragement. J’aimerais aussi remercier tout le monde chez Arrow, ­particulièrement mon éditrice Jenny Geras, la très organisée ­Katherine ­Murphy et l’énergique équipe des ventes d’Andrew Sauerwine.
Des remerciements doivent aussi être faits à tout le monde qui m’a aidée dans mes recherches. Cela inclut les patients archivistes du Royal College of Nursing, la ­Bethnal Green Local History Library et la British Library. Je suis aussi reconnaissante envers mes nouvelles amies de la York League of Nurses qui m’ont invitée à prendre le thé et m’ont donné tellement de nouveau matériel avec lequel travailler !
Enfin, le dernier, mais certainement pas le moindre, ­j’aimerais remercier mon mari, Ken, d’avoir gardé la boutique à la maison quand j’étais enfermée pour terminer le livre. Et comme toujours, merci à ma fille Harriet d’avoir lu chacun des chapitres au fur et à mesure que je les écrivais et avoir offert de nombreux bons conseils. Je n’aurais pas pu y ­parvenir sans vous deux.
Pour Daphne Anderson
Avec amour de Julia (et moi)
CHAPITRE 1
Vos tâches débutent à 5 h précises. Vous devrez raviver les feux, tirer les rideaux et vous assurer que la chaudière est allumée. Vous me réveillerez ensuite à précisément 5 h 30 avec une tasse de thé et mon petit-déjeuner. Je veux deux œufs bouillis et du pain grillé beurré. À la coque les œufs, je vous prie. Je ne supporte pas les œufs qui ressemblent à du caoutchouc.



La sœur responsable de la maison jeta un regard noir à Jess comme si elle doutait qu’elle puisse un jour être de taille à exécuter une telle tâche. Jess lui répondit par un sourire, sa langue se frottant contre sa joue pour l’empêcher de répliqu er. Elle ne voulait pas perdre cet emploi av ant d’ être parvenue à l’obtenir.
— À 6 h, vous devez réveiller les étudiantes, poursuivit sœur Sutton. Quand elles seront parties, vous irez net toyer les salles de bain, balayer, épousseter et polir to us le s couloirs et escaliers puis nettoyer le salon des étudiantes. Les infirmières sont censées le garder en ordre, mais elles ont tendance à être plutôt négligentes.
Elle plissa le nez de dégoût.
— Je procéderai à mon inspection à midi, alors je m’attends à ce que tout soit en ordre à ce moment.
Elle fixa Jess, les yeux aussi petits et noirs que des raisins secs dans son visage bouffi.
— Vous avez déjà été en service, dites-vous ?
Jess hocha la tête.
— Depuis que j’ai 13 ans.
Même si aucune des maisons dans lesquelles elle avait été employée comme domestique n’était de loin aussi grande que la maison des infirmières étudiantes. Avec son imposant hall d’entrée, son escalier circulaire et ses longs couloirs, elle ressemblait à l’un des grands manoirs dans les romans de Jane Austen qu’elle avait lus. Sauf qu’il n’y avait pas d’œuvres d’art sur les ternes murs bruns et les planchers étaient couverts de lino ciré et non de tapis de Turquie. Mais les ornementations de plâtre sur les hauts plafonds murmuraient encore l’élégance passée de la maison.
Tandis que la sœur responsable de la maison continuait d’énumérer les tâches de la domestique, Jess leva les yeux vers les feuilles de vigne tourbillonnantes en plâtre et les grappes de raisins sculptées et se demanda comment elle pourrait bien se rendre jusque-là avec un plumeau.
— Est-ce que vous m’écoutez, ma fille ?
La voix incisive de sœur Sutton interrompit ses pensées.
— J’espère que vous n’êtes pas en train de rêvasser ? Je n’ai pas le temps pour les rêvasseuses.
— Non, mademoiselle. Désolée, mademoiselle.
— Je vous prie de m’appeler sœur.
— Oui, mademoiselle, je veux dire, sœur.
Jess inclina la tête. Elle n’était pas aisément intimidée, mais sœur Sutton était aussi imposante que la maison qu’elle présidait. Elle n’était pas tellement plus grande que Jess, mais au moins trois fois plus large, et son uniforme gris s’étirait sur sa corpulence. Des mèches de cheveux fins s’échappaient de sa coiffe blanche amidonnée attachée en une boucle parmi ses mentons tremblotants. Un jack russel terrier se dandinait entre ses pieds et jappait en direction de Jess. Le tapage résonnait dans le couloir dans lequel elles se tenaient, mais sœur Sutton ne semblait pas s’en rendre compte.
— D’après vos références, vous êtes une bûcheuse et apprenez rapidement.
La sœur parut sceptique alors qu’elle consultait la lettre entre ses mains.
— C’est vrai, mademoiselle... sœur.
— Votre employeur précédent semblait très satisfait de vous. Alors pourquoi vouliez-vous le quitter ?
— Je voulais habiter sur mon lieu de travail, sœur.
— Vraiment ? demanda s œur Sutton en haussant les sourcils. La plupart des jeunes filles ne semblent pas vouloir habiter sur leur lieu de travail de nos jours.
« La plupart des jeunes filles ne viennent pas d’où je viens » , pensa Jess.
— Je préf é rerais vivre ici, fut tout ce qu’elle dit.
Le chien s’accrochait à sa jambe, ses griffes s’enfonçant dans ses bas. Jess se pencha pour le caresser, mais il bondit vers l’avant, voulant mordre ses doigts tendus. Elle retira vivement sa main.
— Je ne ferais pas cela si j’étais vous. Sparky est très agité avec les gens, dit sœur Sutton.
Jess observa le chien. Il lui retourna son regard avec des yeux noirs hostiles, comme s’il savait exactement qui elle était et d’où elle venait.
La porte avant s’ouvrit et deux étudiantes en train de bavarder entrèrent. Dès qu’elles aperçurent sœur Sutton, elles se figèrent et devinrent instantanément silencieuses. Elles essayèrent de se faufiler vers l’escalier, mais la sœur responsable de la maison se retourna pour les confronter.
— Vous deux ! Où croyez-vous aller ? s’enquit-elle.
Les jeunes femmes échangèrent des regards nerveux. Elles n’étaient pas tellement plus âgées que Jess, l’une jolie aux yeux bleus avec des boucles foncées et l’autre aux cheveux bruns et des traits anguleux.
— S’il vous plaît, sœur, il est 14 h, chuchota la jeune femme aux cheveux foncés.
Elle avait un accent chantant irlandais aussi doux que son visage rond.
— Je peux très bien lire l’heure, merci beaucoup. Pourquoi n’êtes-vous pas dans vos services ?
— Nous avons été mises au repos jusqu’à 17 h, sœur, expliqua l’autre étudiante.
Sa voix était claire et vive, chacune des syllabes parfaitement prononcées, comme une présentatrice que Jess avait entendue à la radio.
— Je vois. Pourquoi ne pouviez-vous pas le dire, O’Hara ?
Sœur Sutton retourna sa forte taille vers la jeune Irlandaise.
— Je… je… désolée, sœur, bredouilla-t-elle.
— C’est ce que je crois aussi. Et regardez dans quel état vous êtes. Tablier chiffonné, col sale et est-ce une épingle que je vois sortir de votre coiffe ?
Elle émit un bref soupir.
— Arrangez-vous immédiatement ou je devrai annuler votre demi-journée de repos.
— Oui, s œur.
Jess observa la je une Irlandaise qui triturait sa coiffe. Jess ne comprenait pas pourquoi sœur Sutton faisait autant d’histoires. La jeune femme était impeccable à ses yeux avec sa robe à rayures bleues et blanches et son tablier immaculé. Mais elle ne pouvait imaginer à quel point le lourd tissu et les bas de laine devaient être étouffants en un après-midi aussi chaud d’avril.
Jess croisa les yeux de la brune et lui fit un sourire compatissant. Cette dernière tourna la tête, leva son nez retroussé dans les airs et marcha d’un pas rapide vers l’escalier, la jeune Irlandaise se pressant derrière elle la tête baissée.
« Charmant » , se dit Jess.
Elle fit une grimace aux jeunes femmes qui battaient en retraite, puis cessa rapidement quand elle se rendit compte que la sœur responsable de la maison l‘observait.
— Êtes-vous certaine d’être en mesure de faire ce genre de travail ? dit-elle. On dirait que vous ne pourriez même pas lever un balai.
Jess savait ce que sœur Sutton pensait. À 17 ans, elle était encore aussi menue qu’une enfant.
— Je suis plus forte que j’en ai l’air, répliqua-t-elle en redressant les épaules. Donnez-moi simplement une chance et vous verrez rapidement ce que je peux faire.
Sœur Sutton fit une moue.
— Vous êtes assurément douée pour plaider votre cause à ce que je vois.
Jess serra les lèvre

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