Deux coups de pied de trop : Une enquête de l inspecteur Héroux
200 pages
Français

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Deux coups de pied de trop : Une enquête de l'inspecteur Héroux , livre ebook

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Description

Une invasion de domicile tourne au drame : tout porte à croire qu’il s’agit d’un simple cas de légitime défense. Or, en attente de procès pour harcèlement, la victime était soumise à une ordonnance de la cour lui interdisant de s’approcher de cette résidence, précisément. Pourquoi donc Yves Quessy s’y est-il rendu en pleine nuit ?
Au cours de l’enquête, l’inspecteur Héroux et son équipe découvrent des faits étonnants qui soulèvent des doutes. De plus, le nouveau capitaine de police semble brouiller les pistes et faire dévier l’enquête. Tenterait-on de camoufler des éléments cruciaux ? Existe-t-il un lien entre la victime et certains élus municipaux?
Méfiant, Jean-Sébastien Héroux tentera de demeurer vigilant face aux agissements douteux du nouveau patron tout en dénouant l’intrigue de la mort de Quessy. Et si on se trompait de victime… et de coupable?

Informations

Publié par
Date de parution 21 mars 2018
Nombre de lectures 9
EAN13 9782897584665
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0750€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Deux coups de pied de trop
GUILLAUME
MORRISSETTE
Deux coups de pied de trop
Une enqu te de l inspecteur H roux
Guy Saint-Jean diteur
4490, rue Garand
Laval (Qu bec) Canada H7L 5Z6
450 663-1777
info@saint-jeanediteur.com
saint-jeanediteur.com

Donn es de catalogage avant publication disponibles Biblioth que et Archives nationales du Qu bec et Biblioth que et Archives Canada

Nous reconnaissons l aide financi re du gouvernement du Canada par l entremise du Fonds du livre du Canada (FLC) ainsi que celle de la SODEC pour nos activit s d dition. Nous remercions le Conseil des arts du Canada de l aide accord e notre programme de publication.

Gouvernement du Qu bec - Programme de cr dit d imp t pour l dition de livres - Gestion SODEC
Guy Saint-Jean diteur inc., 2018
dition: Isabelle Longpr
R vision: Isabelle Pauz
Correction d preuves: Johanne Hamel
Conception graphique de la page couverture: Christiane S guin
Conception de la grille graphique et mise en pages: Olivier Lasser
Photomontage de la page couverture: depositphotos/vlue
D p t l gal - Biblioth que et Archives nationales du Qu bec, Biblioth que et Archives Canada, 2018
ISBN: 978-2-89758-465-8
ISBN EPUB: 978-2-89758-466-5
ISBN PDF: 978-2-89758-467-2
Tous droits de traduction et d adaptation r serv s. Toute reproduction d un extrait de ce livre, par quelque proc d que ce soit, est strictement interdite sans l autorisation crite de l diteur. Toute reproduction ou exploitation d un extrait du fichier EPUB ou PDF de ce livre autre qu un t l chargement l gal constitue une infraction au droit d auteur et est passible de poursuites l gales ou civiles pouvant entra ner des p nalit s ou le paiement de dommages et int r ts.
Imprim et reli au Canada
1 re impression, mars 2018


Guy Saint-Jean diteur est membre de l Association nationale des diteurs de livres (ANEL).
Guylou, Sarah-Maude et Gabriel.
MISE EN GARDE
Ce roman est une uvre de fiction. Par cons quent, toute ressemblance avec des situations r elles ou avec des personnes existantes ou ayant exist ne saurait tre que fortuite.
Table des mati res
Lundi 10 juin 2013
Quelques heures avant la mort
Mardi 11 juin 2013
En pleine nuit
Interview Brigitte - laine Proulx
Arriv e du m decin-l giste et interview de Vincent Brassard
Discussion avec le coroner et avec Christian Berberat
D part de la rue de Turenne
Rue La Jonqui re
Quartier g n ral, capitaine et procureur
Famille
Rapport du l giste
Fin de journ e
Mercredi 12 juin 2013
Mercredi matin, procureur, rencontre QG
Journaliste et prise de rendez-vous avec Brassard
Jasette avec le procureur
Cellulaire de Quessy et Jade Lavoie
D position Vincent Brassard I
D position Vincent Brassard II
Mise jour de Brigitte Soucy sur le cellulaire et de Jay sur les motels
D position laine Proulx
Une journ e particuli re, deux ans plus t t
Urgence
Changement drastique
Meeting mercredi 17h
Mercredi soir, H roux
Jeudi 13 juin 2013
Jeudi matin, procureur, SIJ et cagoule
Enqu te sur les gants et la cagoule, Mario Trudel
R sultats des empreintes
Kimpton
Briefing jeudi 13 h
Mario Trudel
Rue de Turenne
Mise jour, cellulaire/ordinateur Quessy
Une bi re au Corral
Vendredi 14 juin 2013
Rencontre avec l avocat de Quessy
Un topo global de la situation
Rencontre avec le maire
Rencontre avec Julie H bert
Retour de Cameron
Chez laine Proulx, vendredi
Vendredi fin d apr s-midi
Samedi et dimanche, 15-16 juin 2013
Fin de semaine
Lundi 17 juin 2013
Lundi matin, quartier g n ral
Une trouvaille
J r me, cagoule
Brigitte et les taxis
Lorraine Young
St phane et les cam ras
Berberat et la cagoule
Qui a mis la cagoule dans le bois?
Procureur
Rencontre lundi fin pm quartier g n ral
Lundi soir
Mardi 18 juin 2013
Mardi matin, avant la confrontation
Confrontation
Apr s la confrontation
Brigitte et l appartement d Yves Quessy
Meeting mardi 11 heures, quartier g n ral
Des cheveux et du sang
Un permis et une arme
Mardi 13 heures, quartier g n ral, H roux-Landry
Un taxi et une arme, et un RV avec Brassard
Un changement d huile
Pr m ditation
Descente
Suicidaire
Aveux I
Aveux II
Un suspect au poste
pilogue
Lundi 10 juin 2013

Quelques heures avant la mort
La grande salle du club de curling Laviolette tait bond e en cette soir e de juin. On proc dait la remise de r compenses qui soulignaient le courage des policiers en devoir. Chaque ann e, des hommes et des femmes oubliaient que leur propre vie tait en danger pour faire acte de bravoure et sauver des trangers. Une m daille symbolisant leur geste leur tait remise par le maire de Trois-Rivi res et, d ann e en ann e, l v nement gagnait en popularit . Des journalistes y assistaient, les rescap s et leurs familles aussi; si bien que la salle jadis beaucoup trop grande tait maintenant remplie pleine capacit .
Le club de curling tait situ en face du poste de police du boulevard des Forges. C tait un endroit r cemment r nov qui poss dait encore ses pistes de curling, mais qui proposait aussi de grandes salles pour les r ceptions et les banquets. Le lieutenant Jean-S bastien H roux occupait une place une table ronde la gauche de la sc ne en compagnie de son quipe d enqu teurs: Brigitte Soucy et St phane Larivi re sa droite, J r me Landry sa gauche. Le chaos de la r cente enqu te 1 , l affaire Lesage, avait permis au chef de constater quel point il appr ciait ces gens. Trois tres complexes et diff rents avec qui il ne d pensait pas d nergie n gative.
Comme s il avait entendu les pens es d H roux, J r me le regarda et sourit.
Landry faisait d ailleurs partie des personnes qui seraient honor es ce soir.
Il avait saut dans les eaux glaciales du fleuve Saint-Laurent en plein automne, au parc portuaire, pour porter secours un adolescent qui venait de tomber l eau. L enqu teur n tait m me pas en service ce soir-l quand il avait aper u les deux jeunes marcher en quilibre pr caire sur le mince tuyau qui s parait la section p destre du port d une chute de trois m tres dans l eau. Landry avait tout vu. Le pied du premier cascadeur en herbe avait gliss , le gar on s tait retenu pendant un instant l aide de ses bras avant de tomber dans le fleuve dans un splash retentissant. J r me avait couru jusqu au bord en hurlant pendant que l ami tait frapp de stupeur. L enqu teur lui avait remis son t l phone en criant d appeler le 911 et s tait d plac en aval pour ne pas perdre la victime des yeux. Seule la lumi re des lampadaires du parc portuaire lui permettait de distinguer la silhouette qui d rivait lentement vers le nord-est. Tout en lan ant des encouragements, Landry avait enlev sa veste et ses bottes.
Et il avait saut .
Pendant trois minutes, il avait maintenu l adolescent la surface avec son bras gauche, tout en cherchant une prise sur le mur de b ton pour viter d tre entra n vers le large. Et les secours taient arriv s. Transis jusqu aux os, mais sains et saufs, la victime et son sauveteur avaient t hiss s en lieu s r.
H roux se leva et applaudit chaudement l annonce du nom de J r me Landry.
- Way to go! Ouais!
Landry serra la main du maire et celle du nouveau capitaine du service de police, Jacques Kimpton, avant de descendre pour aller retrouver l adolescent qu il avait secouru et sa famille, assis une table voisine. Les soir es comme celle-l rapprochaient la population du corps policier.
- Mes f licitations! lan a Larivi re au retour de J r me.
- Vous auriez tous fait la m me maudite affaire, se d fendit ce dernier.
- Ouais peut- tre, mais on l a pas fait! Accepte donc le compliment!
- Merci, Brigitte.
Ils s embrass rent sur les joues.
- Montre-moi a! demanda H roux en prenant la bo te qui contenait la m daille remise par le maire. Ouh! a va faire beau avec les trois autres, hein?
- Deux autres, lieutenant. Deux.
Landry avait effectivement re u deux autres m dailles de bravoure durant sa carri re. La remise de ce soir faisait de lui l agent le plus d cor de l histoire de la ville, tous grades confondus.
- Quand m me j en ai m me pas, moi.
- Et vous savez ce que j en pense, r torqua Landry en faisant allusion une vieille histoire dans laquelle H roux avait sauv les meubles devant un homme arm .
- Elle est belle, fit remarquer St phane. Tu pourrais peut- tre en obtenir un bon prix sur Kijiji!
J r me ferma la bo te d un coup sec en riant et se retourna pour placoter avec un citoyen.
La c r monie se terminait par un cocktail au cours duquel tout le monde pouvait discuter, et les histoires ne manquaient pas. H roux en profita pour aller voir son tout nouveau patron, un grand homme dont il ne connaissait que le nom depuis quelques jours.
- Monsieur Kimpton, le salua-t-il en pr sentant la main.
L homme mesurait s rement deux m tres. Cheveux grisonnants en boucles et ventre impossible dissimuler sous le veston boutonn , il chercha le nom de son interlocuteur un instant dans sa t te avant d accepter la poign e de main.
- Lieutenant
- H roux.
- Oui! Jean-S bastien, c est a?
- Exact, monsieur.
- J ai entendu parler de vous. C est une belle soir e pour votre quipe, non?
- Tout fait. On est tous tr s fiers de J r me. Et vous, vous vous habituez votre nouv

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