Errances limousines
188 pages
Français

Errances limousines , livre ebook

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188 pages
Français

Description

il s'agit en grande partie d'une ode à la campagne des années 60, ainsi que d'un hommage immensément respectueux aux agriculteurs de l'époque. Il se nommaient eux-mêmes "Paysans", voire "laboureurs" et il ne s'agit un rien d'une faute typographique si c'est deux vocables sont pouvus d'une majuscule. Le respect du métier, la passion, l'excellence dans le travail de la terre jusqu'au soin des animaux les justifient en tous points.

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 06 juin 2019
Nombre de lectures 5
EAN13 9782140123269
Langue Français
Poids de l'ouvrage 4 Mo

Informations légales : prix de location à la page 0,0900€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Errances limousines
Littérature et Régions
Vassault (Jacques),Les Monts et autres merveilles. Une enfance bernayenne en pays d’Ouche,2019.Le Gat (Yan),Des rives hier,Trois saisons à la ferme en Bretagne, 2019.Debouverie (Michel),Le camisard assassiné,2019. Hainaut (Patrice),La main noire du diable,2018.Vue (Blandine),La colonie,Sur le fil du temps, sur le fil de l'eau, 2018.Fromage (Joseph),Souvenirs d’un poussin de haie, Chronique d’une enfance normande, 2016. Millet (Stéphane),Patibule, Brutus et autres nouvelles cévenoles, 2016. Loirette (Michel),Le monstre de Gozon,2015. Michallet (Raymond),Pour la terre aux châtaigniers, 2015. Payot (Françoise),Le scarabée vert, Une enfance jurassienne,2015.
Ces dix derniers titres de la collection sont classés par ordre chronologique en commençant par le plus récent
La liste complète des parutions, avec une courte présentationdu contenu des ouvrages, peut être consultée sur le site www.editions-harmattan.fr
Michel Meton
Errances limousines
© L’Harmattan, 2019 5-7, rue de l’Ecole-Polytechnique, 75005 Paris
http://www.editions-harmattan.fr
ISBN : 978-2-343-16987-3 EAN : 9782343169873
Avant-propos
Un soir de Noël, mes enfants m’offrent un luxueux petit carnet noir. L’objet est de belle facture, je sens bien que le papier en sera d’un agréable toucher mais quelle n’est pas ma surprise de constater que toutes ses pages sont vierges ? Que dois-je en faire ? Amusés mais non surpris de mon étonnement, mes garçons me disent : « Il est vide. À toi de le remplir !! Écris tout ce que tu sais. Dis-nous comment planter les patates, élever les poules et récolter le miel. » Petit retour en arrière. Né en ville de parents industriels aisés, je dus à une faible constitution d’avoir passé ma prime enfance en province. Conscients de la nocivité pour mes bronches mala-des, d’un environnement pollué, mes parents prirent très vite la décision de me confier à un oncle, creusois, lequel tenait une petite ferme perchée au-dessus de la rivière.
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Bref, je serai élevé à la terre. Je ne remercierai jamais assez la bonne fée, qui, sans doute alors penchée sur mon berceau, eut cette brillante idée. Nous étions dans les années 60 et l’agriculture indus-trielle ne ravageait pas encore nos campagnes. La politique de remembrement d’après-guerre n’a jamais réussi à totalement supprimer les haies et, aujourd’hui encore, pouvons-nous parcourir les che-mins creux de mon enfance en compagnie des oiseaux et de leurs joyeux trilles. Adulte, il me fallut bien retourner en ville. J’y connus une femme au parcours d’ailleurs assez semblable et tous deux avons décidé, à la naissance de nos deux enfants, de les élever également dans la verdure. C’est ainsi qu’ils savent déjà tout des fameuses patates, du miel et autres choux-raves, et point n’est besoin, à mon sens, de m’étendre plus avant sur le sujet. Pour autant, ils n’ont pas eu, les malheureux, ce merveilleux privilège de connaître cette vie de terriens dépourvus d’automobile, d’eau courante, d’argent mais non de bon sens. C’est donc à l’origine pour eux que je me suis en tout premier lieu attelé à la tâche et ne sachant trop comment faire, l’idée m’est venue de tout simplement
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raconter quelques anecdotes ayant émaillé mon existence. Je me rends compte aujourd’hui à quel point les chevaux tenaient une place importante dans notre vie d’alors et c’est la raison pour laquelle tant de mes petites histoires les concernent. L’expérience aura démontré que, bien malheureu-sement, leur vie s’achève souvent dans la tragédie. C’est pour cela que j’ai quelquefois pris la liberté « d’arranger » la fin de l’aventure, bien que tous mes récits soient relatés avec sincérité. Le lecteur aura tout loisir alors de départager la réalité du fantasme ou bien de laisser toute sa place au rêve. Pour ce qui ne relève pas directement de l’agriculture, c’est au cours de différents voyages qu’il m’a été donné de pouvoir observer, essayer de comprendre et quelquefois sourire. Compay Segundo ne professait-il pas que « pour réussir sa vie, un homme doit faire un enfant, écrire un livre et planter un arbre ? » J’essaie donc par ces quelques lignes de faire partager mes émotions et si j’ai pu apporter un témoignage sur la vie des paysans d’alors ou vous donner l’envie de voyager, j’aurais coché toutes les cases et grâce à eux, grâce à vous, peut-être réussi la mienne.
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