L’ingénue aux désirs secrets
175 pages
Français

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L’ingénue aux désirs secrets , livre ebook

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Description

Dans ce troisième tome de la série Les Ingénues de Maya Rodale, la jeune fille de Londres la moins susceptible de se retrouver dans une situation compromettante est soumise à la tentation par un inconnu dangereusement séduisant…

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 22 février 2017
Nombre de lectures 338
EAN13 9782897672409
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0500€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Copyright © 2014 Maya Rodale
Titre original anglais : What a Wallflower Wants
Copyright © 2016 Éditions AdA Inc. pour la traduction française
Cette publication est publiée en accord avec HarperCollins Publishers, New York, NY.
Tous droits réservés. Aucune partie de ce livre ne peut être reproduite sous quelque forme que ce soit sans la permission écrite de l’éditeur, sauf dans le cas d’une critique littéraire.
Éditeur : François Doucet
Traduction : Janine Renaud
Révision linguistique : Féminin pluriel
Correction d’épreuves : Nancy Coulombe
Conception de la couverture : Matthieu Fortin
Photo de la couverture : © Jon Paul Studios
Mise en pages : Sébastien Michaud
ISBN papier 978-2-89767-238-6
ISBN PDF numérique 978-2-89767-239-3
ISBN ePub 978-2-89767-240-9
Première impression : 2016
Dépôt légal : 2016
Bibliothèque et Archives nationales du Québec
Bibliothèque Nationale du Canada
Éditions AdA Inc.
1385, boul. Lionel-Boulet
Varennes, Québec, Canada, J3X 1P7
Téléphone : 450-929-0296
Télécopieur : 450-929-0220
www.ada-inc.com
info@ada-inc.com
Diffusion
Canada : Éditions AdA Inc.
France : D.G. Diffusion
Z.I. des Bogues
31750 Escalquens — France
Téléphone : 05.61.00.09.99
Suisse : Transat — 23.42.77.40
Belgique : D.G. Diffusion — 05.61.00.09.99
Imprimé au Canada
Participation de la SODEC.
Nous reconnaissons l’aide financière du gouvernement du Canada par l’entremise du Fonds du livre du Canada (FLC) pour nos activités d’édition.
Gouvernement du Québec — Programme de crédit d’impôt pour l’édition de livres — Gestion SODEC.
Catalogage avant publication de Bibliothèque et Archives nationales du Québec et Bibliothèque et Archives Canada
Rodale, Maya
[What a Wallflower Wants. Français]
L’ingénue aux désirs secrets
(Mauvais garçons et belles ingénues ; 3)
Traduction de : What a Wallflower Wants.
ISBN 978-2-89767-238-6
I. Renaud, Janine, 1953- . II. Titre. III. Titre : What a Wallflower Wants. Français. IV. Collection : Rodale, Maya. Mauvais garçons et belles ingénues ; 3.
PS3618.O328W4314 2016 813’.6 C2016-940715-2




Conversion au format ePub par: www.laburbain.com
« Une danse, une seule… »
« C’est tout. Je ne me ferai pas d’idées, promis. »
Elle leva les yeux vers lui. Dommage qu’elle ne puisse s’expliquer pourquoi elle était si hésitante. Elle gaspillait sa vie à laisser ainsi la peur la retenir. Devant elle se trouvait un homme séduisant qui s’était toujours montré gentil avec elle et qui ne lui demandait qu’une danse. À vrai dire, au plus profond d’elle-même, elle mourait d’envie de danser avec lui.
— Bien, dit-elle doucement.
La dernière fois où, comme maintenant, elle avait posé sa main dans celle d’un homme avait marqué le début de la fin.
Prue se força à respirer normalement. Inspirer. Expirer. Inspirer. Elle ordonna à son cœur de battre régulièrement et tenta de maîtriser ses émotions et ses craintes.
Le regard de Castleton se posa sur son visage. Elle leva les yeux vers lui. Cette fois, elle le regarda vraiment, s’attardant sur sa bouche, qui était ferme, sensuelle et lui souriait de manière encourageante. Ses yeux bleus semblaient plus sombres à la lueur des bougies.
— Vous amusez-vous ? lui demanda Castleton d’un ton affectueux.
Elle plongea son regard dans le sien. Ah, ces yeux-là ! Sages. Sombres.
Pour toutes les Prudence et les Roark de ce monde.
Et pour Tony.
Remerciements
J e dois une fière chandelle à Sara Jane Stone, Aimee H et Tony Haile, qui ont lu les premières versions de ce roman et m’ont nourrie de leurs commentaires pertinents. Mille mercis à mes amis Facebook qui m’ont aidée à trouver le titre de ce livre ; à mes amis, ma famille et les femmes écrivaines pour leur soutien ; et à mon éditrice, Tessa. Je me sens tout particulièrement redevable aux courageuses victimes d’agression sexuelle qui m’ont raconté leur histoire et leur guérison, et ainsi aidée à rédiger ce que Prudence avait vécu.
Introduction
Chers lecteurs,
Il arrive parfois qu’une histoire s’empare d’un auteur et ne le lâche pas. L’ingénue aux désirs secrets s’éloigne de mes habituelles histoires d’amour légères. Ce roman-ci relate une agression sexuelle, il est plus sombre et profondément émouvant. Mais il connaît un dénouement heureux.
Bien qu’il se déroule dans le passé, il est inspiré de ces récits beaucoup trop fréquents de violence sexuelle envers les femmes que nous rapporte la presse d’aujourd’hui. Ces histoires, qui nous bouleversent et nous mettent en rage, m’ont incitée à prendre le crayon et le papier (ou à employer mes doigts et mon clavier) et à raconter celle d’une jeune fille, Prudence, qui après avoir subi le pire des outrages parvient à trouver l’amour et l’acceptation ; et celle d’un héros, Roark, anticonventionnel mais qui sait se montrer héroïque quand ça compte ; et d’un scélérat qui récolte ce qu’il a semé.
Mais L’ingénue aux désirs secrets est d’abord et avant tout une histoire d’amour, ce qui signifie que c’est celle d’un héros et d’une héroïne qui tombent amoureux, se sauvent l’un l’autre, et vivent heureux à jamais.
Amicalement,
Maya
Prologue
Londres, 1820 Au bal de Lord et Lady Blackburn



M on Dieu, êtes-vous là ? C’est moi, Prudence.
Sa voix faiblit. Ses genoux se dérobèrent sous elle, son dos glissa contre le mur, et elle s’affaissa par terre.
Dieu ne lui répondit pas, ce qui était tout aussi bien. Prudence n’avait pas de mots pour décrire la chose qui venait de lui arriver. Elle était en train de valser et une seconde plus tard…
Un sanglot lui monta à la gorge. Elle ramena les genoux contre sa poitrine et les entoura de ses bras. Elle commença à se balancer lentement sur le sol, d’avant en arrière, d’avant en arrière, en s’étreignant elle-même. Ses souvenirs étaient flous, entrecoupés de quelques flashs déchirants, trop vifs. Elle sentait encore l’odeur de l’homme sur son corps — un mélange écœurant de tabac froid et de vin.
Elle était vaguement consciente du son de l’orchestre et de la rumeur assourdie des centaines d’invités qui riaient et bavardaient. Ils ne se doutaient pas le moins du monde que, au bout du couloir, une jeune fille venait d’être dépouillée de tout. Une jeune fille d’à peine dix-huit ans, qui était encore innocente, une débutante à sa première saison dans le monde, avec toute la vie et ses promesses devant elle.
Était.
Tout était différent, à présent.
Il y avait à peine une heure, elle croyait en l’amour, en la passion, aux contes de fées. Elle croyait en la miséricorde divine et s’imaginait que les chevaliers volaient au secours des demoiselles en détresse. Mais c’était avant . Personne n’avait répondu à son appel. Personne n’avait volé à son secours.
Désormais, Prudence ne compterait que sur elle-même.
Chapitre 1
Quelque part dans le Wiltshire, 1824 Neuf jours avant le bal de Lady Penelope
Imaginons qu’une jeune fille se déplace vers l’ouest sur la route de Londres et qu’un jeune et charmant voyou se déplace vers l’est sur la route de Londres, où se rencontreront-ils ?
D ès sa première saison, miss Prudence la Prude Payton avait compris qu’elle ne se marierait jamais. À sa troisième saison, elle s’était réconciliée avec l’idée désolante que l’amour et le mariage ne figuraient pas dans sa carte du ciel. Ce qui était très bien . TRÈS BIEN. Sincèrement, la perspective de vivre une longue et ennuyeuse existence de célibataire ne la dérangeait pas le moindrement. Pardi, songez à toutes les broderies et les activités de bienfaisance qu’elle aurait l’occasion d’accomplir.
Du moins, c’est ce qu’elle croyait.
C’était avant que l’invitation arrive. Une missive finement tournée, à l’écriture élégante, l’invitant au bal du centième anniversaire de l’école où elle avait reçu son éducation, soit l’Académie pour Jeunes Filles de bonne famille de Lady Penelope.
Avec cette invitation, la cruelle et humiliante vérité lui avait sauté aux yeux : aucune diplômée de l’Académie n’avait mis plus de quatre saisons à se décrocher un mari.
Sauf Prudence.
Jusqu’à tout récemment encore, elle n’était pas la seule à devoir supporter son échec sur le plan matrimonial — ses amies, Emma et Olivia, faisaient tapisserie avec elle et n’attiraient pour ainsi dire aucun jeune prétendant. Prudence avait fini par imaginer leur avenir conjoint à vivre toutes trois dans un charmant cottage au bord de la mer. Elle savait bien que cette invitation, ce bal, ce moment allaient arriver, mais Prudence avait toujours cru qu’elle l’affronterait avec ses amies chéries à ses côtés. Mais Emma était tombée sur un duc, et Olivia avait trouvé l’amour avec un homme des plus invraisemblables. Prudence se réjouissait pour ses amies — sincèrement. Personne ne méritait plus de connaître l’amour et le bonheur qu’Emma et Olivia.
À présent, Prudence était seule.
Seule à faire tapisserie.
Étant donné que le mariage n’était pas une option pour elle, elle se retrouvait de ce fait dans une position quelque peu délicate. Par délicate , elle entendait angoissante et affolante, à vous nouer l’estomac et à vous plonger dans un état de terreur constant.
Elle pouvait soit se résigner à être le seul échec du siècle, soit affronter ses peurs et tenter une dernière fois de mettre le grappin sur un mari. Mue par une lueur d’espoir qui l’étonna elle-même et un courage qu’elle ignorait posséder, Prudence se lança dans une ultime tentative pour se marier.
D’où Cecil.
Prudence regarda l’homme qui sommeillait devant elle dans le wagon-poste. Persuadée qu’il n’y avait pas d’homme pour elle à Londres, Prudence s’était rendue à Bath avec sa tante et tutrice, Lady Dare. C’était là, dans l’un des grands salons, qu’elle avait noué une relation improbable avec Cecil, Lord Nanson, qui avait tendance à se refugier dans le coin des laissées pour compte durant les bals. Ils en étaient venus à la conclusion qu’un mariage de convenance éclair, secret, ferait leur affaire à tous deux.
Voilà donc pourquoi ils se rendaient à la propr

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