La jeune femme des frontières
237 pages
Français

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La jeune femme des frontières , livre ebook

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Description

Amalie Murray est une jeune noble mûre pour le mariage. Pourquoi donc est-elle déterminée à ne jamais, jamais se marier? Un chevalier du royaume, sir Garth Napier, est attiré par son tempérament fougueux et ses courbes féminines au premier regard. Puis, le jour du couronnement du nouveau roi des Écossais, il la surprend devant une porte fermée à écouter les intrigues d’hommes dangereux. Il ferme une main sur ses lèvres et l’emporte plus loin, en sécurité. Il s’emporte contre l’audace de la petite imprudente et il brûle de l’embrasser.
Un membre impitoyable de la famille royale complote pour régner sur l’Écosse de toutes les manières possibles et son écoute indiscrète pourrait faire courir un danger mortel à Amalie. Elle sait que Garth compte la protéger, mais lui confier ses secrets pourraient signifier de le perdre à jamais…

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 03 décembre 2018
Nombre de lectures 312
EAN13 9782897867201
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0650€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Table des matières Couverture Page de titre Copyright Mot de l’auteure Prologue Chapitre 1 Chapitre 2 Chapitre 3 Chapitre 4 Chapitre 5 Chapitre 6 Chapitre 7 Chapitre 8 Chapitre 9 Chapitre 10 Chapitre 11 Chapitre 12 Chapitre 13 Chapitre 14 Chapitre 15 Chapitre 16 Chapitre 17 Chapitre 18 Chapitre 19 Chapitre 20 Chapitre 21 Épilogue

Copyright © 2008 Lynne Scott-Drennan
Titre original anglais : Border Wedding
Copyright © 2018 Éditions AdA Inc. pour la traduction française
Cette publication est publiée en accord avec Hachette Book Group, New York, NY
Tous droits réservés. Aucune partie de ce livre ne peut être reproduite sous quelque forme que ce soit sans la permission écrite de l’éditeur, sauf dans le cas d’une critique littéraire.
Éditeur : François Doucet
Traduction : Lynda Leith
Révision linguistique : Féminin pluriel
Correction d’épreuves : Émilie Leroux, Nancy Coulombe
Conception de la couverture : Catherine Bélisle
Photo de la couverture : © Getty images
Mise en pages : Sébastien Michaud
ISBN papier 978-2-89786-718-8
ISBN PDF numérique 978-2-89786-719-5
ISBN ePub 978-2-89786-720-1
Première impression : 2018
Dépôt légal : 2018
Bibliothèque et Archives nationales du Québec
Bibliothèque et Archives Canada
Éditions AdA Inc.
1385, boul. Lionel-Boulet
Varennes (Québec) J3X 1P7, Canada
Téléphone : 450 929-0296
Télécopieur : 450 929-0220
www.ada-inc.com
info@ada-inc.com
Diffusion Canada : Éditions AdA Inc. France : D.G. Diffusion Z.I. des Bogues 31750 Escalquens — France Téléphone : 05.61.00.09.99 Suisse : Transat — 23.42.77.40 Belgique : D.G. Diffusion — 05.61.00.09.99
Imprimé au Canada

Participation de la SODEC.
Nous reconnaissons l’aide financière du gouvernement du Canada par l’entremise du Fonds du livre du Canada (FLC) pour nos activités d’édition.
Gouvernement du Québec — Programme de crédit d’impôt pour l’édition de livres — Gestion SODEC.
Catalogage avant publication de Bibliothèque et Archives nationales du Québec et Bibliothèque et Archives Canada
Scott, Amanda, 1944-
[Border lass. Français]
La jeune femme des frontières / Amanda Scott ; traduction, Linda Leigh.
(Frontières ; tome 2)
Traduction de : Border lass.
ISBN 978-2-89786-718-8
I. Leigh, Linda, traducteur. II. Titre. III. Titre : Border lass. Français. PS3569.C621B67214 2018 813’.54 C2018-941297-6
À Julie et Pat, pour tout ce que vous vous êtes donnés l’un à l’autre. Et à Tanner, simplement pour ce qu’il est.
Mot de l’auteure
Pour vous qui aimez détenir quelques renseignements de base dès le début, j’inclus ici des définitions et un guide de prononciation.
Buccleuch = Bok-lou (ou, comme mon puriste de la phonétique en résidence insiste pour le dire : Biou-Clou)
Hawick = Hoïc
Abbaye de Scone = Abbaye de Scoune
Douglas = Le comte de Douglas
Prologue

Abbaye de Dunfermline, Écosse — 1389
I l l’avait observée presque toute la journée.
Au sein d’une foule immense et joyeuse comme celle rassemblée sur la rive enneigée de Loch Fitty au nord de l’abbaye de Dunfermline et de son palais royal voisin, il pouvait facilement surveiller la jeune femme sans attirer l’attention.
Selon une évaluation sommaire, il y avait presque mille personnes venues profiter des festivités précédant un mariage de Noël dans l’abbaye pour unir le fils aîné du comte de Douglas et Margaret Stewart, la fille de l’héritier du trône d’Écosse.
La jeune femme admirée portait une longue cape à capuchon en velours bordeaux garnie de zibeline sur une jupe et un corsage en soie aux rayures violettes et noires. Il remarqua les quelques mèches folles sombres échappées du filet en perles colorées confinant sa chevelure. Et quand elle releva ses jupes pour bondir hors du chemin d’une boule de neige, il vit les bottes d’hiver bordées de zibeline enveloppant ses jambes et ses genoux.
Elle avait attiré son regard dès l’instant où il l’avait vue. Toutefois, si on lui avait demandé pourquoi, il aurait eu du mal à l’expliquer. Il aurait pu dire que sa silhouette, ses joues roses et son large sourire lui rappelaient sa mère. Mais assurément, aucun homme ne s’intéressait à une femme à cause d’une légère — et sans doute imaginaire — ressemblance maternelle. À son avis, un homme réagissait simplement à une attraction. Il ne tentait pas de la justifier.
Bien que la silhouette de la jeune femme soit plus ronde et plus plantureuse que celle exigée par la mode, il pensa qu’elle représenterait une bonne brassée bien douillette, comme ce genre de femme auprès de laquelle un homme pouvait trouver du réconfort. Elle était manifestement joyeuse et aimait s’amuser, et même si plusieurs pouvaient condamner son absence de dignité actuelle, ce n’était pas son cas.
L’air vif hivernal ou le rouge avait coloré ses lèvres de la même teinte que ses joues. Ses yeux sombres pétillèrent lorsqu’elle rit, puis elle esquiva une nouvelle boule de neige lancée par une autre personne avant d’en façonner une à son tour pour riposter.
Voyant la sienne voler droit sur sa cible, il fronça les sourcils quand il reconnut le jeune courtisan qui faisait du charme à la jeune femme une heure plus tôt.
En raison de sa vaste expérience dans l’art du batifolage, il avait facilement déchiffré que la jeune femme pratiquait un badinage amoureux bien exercé, mais sans signification. Elle se souciait comme d’une guigne du garçon, mais elle s’amusait tout de même.
Le comportement de son admirateur semblait moins joueur, plus prédateur peut-être.
Malgré cela, l’observateur fut content de voir la joie de la jeune femme.
Quand elle était arrivée au milieu de la matinée avec le groupe de la princesse Isabel Stewart, une lassitude dans son maintien avait davantage attiré son attention que l’élégance de sa robe. Au cours de ses vingt-cinq années de vie, il avait entraîné de nombreux chiens et chevaux et il avait traqué le cerf. Il avait aussi passé beaucoup de temps en forêt, où il aimait s’asseoir en silence dans le seul but de regarder ce qu’il pouvait voir.
Cette expérience l’avait incité à croire que la foule indisciplinée l’intimidait, comme une meute de loups pourraient effaroucher un faon s’étant aventuré naïvement en son sein.
Il décida que cela expliquait qu’il ait continué à la surveiller et même commencé à ressentir cet étrange instinct de protection envers elle.
La majorité des regards se fixaient sur la princesse Isabel, la jeune et belle veuve portant toujours le deuil de James, second comte de Douglas, tué seize mois plus tôt pendant la bataille victorieuse d’Otterburn. Personne ne connaissait tous les faits sur sa mort, mais la princesse suspectait un meurtre et n’hésitait jamais à le dire.
Les autres rejetaient ses soupçons en les mettant sur le compte de l’imagination d’un esprit éperdu de chagrin, et les Douglas l’avaient rapidement remariée à l’un de leurs vassaux les plus riches. Mais elle refusait de vivre avec son second époux, et l’observateur doutait que l’homme exerce la moindre influence sur elle. La princesse était une femme indépendante.
Il ne l’avait jamais rencontrée, mais il avait rencontré sa jeune sœur, Gelis, dont le mari, sir William Douglas, laird de Nithsdale, était un ami de longue date. Will organisait une expédition en Prusse pour se joindre à une croisade, et comme on vivait en paix à la frontière depuis plus d’un an, l’observateur avait décidé de l’accompagner à la recherche de nouvelles aventures.
Il quitta Isabel des yeux pour survoler le reste de son vaste groupe et il vit deux chevaliers Douglas de sa connaissance et son cousin, sir Walter Scott, devenu laird de Buccleuch depuis peu.
Le regard du curieux revint sur la jeune femme fascinante, dont la joie avait disparu au profit de la lassitude encore une fois. Elle semblait chercher une personne précise.
Quand une autre dame arriva derrière elle et lui toucha le bras, elle sursauta, puis elle sourit de soulagement.
D’après la forte ressemblance entre les deux, il devina qu’elles étaient des sœurs. Puis, Buccleuch les rejoignit et il passa un bras possessif autour de la seconde femme. Un geste de nature aussi intime lui indiqua qu’elle devait être son épouse.
L’observateur se déplaça à ce moment-là, car Buccleuch allait le reconnaître et il pourrait lui faire signe

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