Les infirmières du Nightingale
320 pages
Français

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Les infirmières du Nightingale , livre ebook

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Description

Helen est à la croisée des chemins de sa vie alors qu’elle livre combat à sa mère autoritaire concernant tant sa vie amoureuse que sa carrière future. Dora ne peut cesser d’aimer Nick, lequel est marié à sa meilleure amie, Ruby. Mais un sombre secret détient le potentiel de détruire le mariage de Ruby. Millie se fait du souci pour son fiancé qui a été envoyé en Espagne pour couvrir la guerre civile, et les choses ne font qu’empirer quand elle fait la rencontre d’une diseuse de bonne aventure qui lui donne un sinistre avertissement. Entre la guerre qui s’annonce en Europe et l’East End de Londres qui doit affronter la menace des chemises noires d’Oswald Mosley, les femmes du Nightingale doivent faire face à leurs propres défis au travail et dans leur vie amoureuse.

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 22 janvier 2016
Nombre de lectures 35
EAN13 9782897670788
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0300€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Copyright © 2013 Donna Douglas
Titre original anglais : The Nightingale Nurses
Copyright © 2016 Éditions AdA Inc. pour la traduction française
Cette publication est publiée en accord avec Arrow Books, une filiale de Random House Group Limited, London.
Tous droits réservés. Aucune partie de ce livre ne peut être reproduite sous quelque forme que ce soit sans la permission écrite de l’éditeur, sauf dans le cas d’une critique littéraire.
 
Éditeur : François Doucet
Traduction : Sophie DesHaies
Révision linguistique : Féminin pluriel
Correction d’épreuves : Nancy Coulombe, Carine Paradis
Conception de la couverture : Matthieu Fortin
Photo de la couverture : © Arcangel Images
Mise en pages : Sébastien Michaud
ISBN papier 978-2-89767-076-4
ISBN PDF numérique 978-2-89767-077-1
ISBN ePub 978-2-89767-078-8
Première impression : 2016
Dépôt légal : 2016
Bibliothèque et Archives nationales du Québec
Bibliothèque Nationale du Canada
 
Éditions AdA Inc.
1385, boul. Lionel-Boulet
Varennes, Québec, Canada, J3X 1P7
Téléphone : 450-929-0296
Télécopieur : 450-929-0220
www.ada-inc.com
info@ada-inc.com
 
Diffusion
Canada : Éditions AdA Inc.
France : D.G. Diffusion
Z.I. des Bogues
31750 Escalquens — France
Téléphone : 05.61.00.09.99
Suisse : Transat — 23.42.77.40
Belgique : D.G. Diffusion — 05.61.00.09.99
 
Imprimé au Canada
 
 
 
 
Participation de la SODEC.
Nous reconnaissons l’aide financière du gouvernement du Canada par l’entremise du Fonds du livre du Canada (FLC) pour nos activités d’édition.
Gouvernement du Québec — Programme de crédit d’impôt pour l’édition de livres — Gestion SODEC.

Conversion au format ePub par: www.laburbain.com
Remerciements
Le livre Les infirmières du Nightingale n’existerait pas sans l’aide et le soutien de beaucoup de gens. Tout d’abord, j’aimerais remercier mon agente Caroline Sheldon de m’avoir encouragée à accepter ce projet et ma nouvelle éditrice Jenny Geras de m’avoir prise en charge et d’être devenue une partie du monde du Nightingale. J’aimerais aussi remercier toute l’équipe de Random House, particulièrement Katherine Murphy, d’avoir suivi de près la production, Andrew Sauerwine et sa formidable équipe de vente d’avoir fait en sorte que le livre soit dans les boutiques et Amelia Harvell et Sarah Page de s’être assuré que les gens en attendent parler.
J’aimerais aussi remercier le département des archives du Royal College of Nursing pour leur aide soutenu à découvrir les faits, la Wellcome Library et le Bethnal Green Local History Archives. Sans parler de toutes ces infirmières géniales qui ont partagé leurs histoires (dont la plupart sont trop choquantes pour être incluses !) et les adorables lecteurs qui ont accueilli les infirmières du Nightingale dans leur cœur.
Finalement, j’aimerais remercier mon mari à la patience à toute épreuve qui a toléré plus d’hystérie que tout homme devrait avoir à endurer, sans parler de rentrer à la maison chaque soir et me retrouver portant le pyjama du condamné alors que la date butoir approchait. Et ma fille Harriet qui a lu chaque chapitre comme je les écrivais, qui a acclamé et hué et pleuré à tous les bons endroits et dont les commentaires et l’enthousiasme m’ont aidée à continuer. Je suis désolée que ces tristes passages aient fait couler ton maquillage dans le bus…
 
Pour Ken, Harriet et Lewis.
 
CHAPITRE 1


Veuillez être attentives, je vous prie, infirmières. Les six prochains mois seront les plus importants de vos vies.
La salle de classe devint instantanément silencieuse. Florence Parker, la sœur enseignante, se tenait sur son estrade et examinait par-dessus ses épaisses lunettes les rangées d’élèves de troisième année. Elle ressemblait à une adorable vieille dame avec son agréable silhouette potelée et ses cheveux blancs tirés sous sa coiffe amidonnée. Mais aucune élève ne commettait cette méprise deux fois.
— Vous avez presque terminé vos trois années de formation. Mais vous ne devez pas vous laisser emballer par votre succès, les prévint-elle, son accent écossais ricochant sur les murs, lesquels étaient couverts de diagrammes de l’anatomie humaine. Il y a encore beaucoup de choses devant vous. En octobre, vous passerez les examens de l’État. Quand vous les aurez réussis, si, effectivement, vous les réussissez — elle les considéra sévèrement —, vou s obtien drez votre diplôme et serez en mesure de vous désigner comme infirmière diplômée d’État.
Sœur Parker permit à une brève onde d’excitation de parcourir les jeunes femmes réunies devant elle sur les bancs de bois avant de continuer.
— Après quoi, vous pourrez choisir de poursuivre votre formation dans un autre domaine, comme sage-femme ou infirmière à domicile. Ou vous pourriez être invitée par l’infirmière en chef à devenir infirmière adjointe ici au Nightingale. Mais je dois vous rappeler qu’il s’agit d’un très grand honneur et que seules les meilleures seront choisies.
Son regard s’arrêta sur Amy Hollins dans la dernière rangée qui tournait une mèche de cheveu blond autour de son doigt et regardait par la fenêtre.
— Celles qui ne seront pas invitées seront, évidemment, libres de postuler à d’autres hôpitaux.
Cependant, personne ne désirait cela. L’hôpital d’enseignement Florence Nightingale se situait peut-être dans un endroit modeste de l’East End de Londres, mais il avait une excellente réputation. Toutes les élèves voulaient avoir la chance de se désigner comme infirmières du Nightingale.
— Et puis, évidemment, il y a la médaille Nightingale, laquelle est remise à l’élève la plus remarquable de chaque année.
Sœur Parker fit un signe de la tête vers le mur au fond de la salle de classe couvert de photographies des récipiendaires précédentes.
— C’est quelque chose auquel vous devez toutes aspirer.
Elle regarda directement Helen Tremayne en disant cela. Helen était assise dans la première rangée de la classe comme toujours, légèrement éloignée des autres filles, grande et droite comme un piquet, sa chevelure noire parfaitement coiffée. Si elle ne gagnait pas la médaille Nightingale, sœur Parker en serait la première surprise.
— Et maintenant, mesdemoiselles, j’ai vos affectations de service pour les trois prochains mois.
Elle se rendit à son bureau et tira une liasse de feuilles.
— Comme il s’agit d’une occasion propice, j’ai pensé les distribuer plutôt que de les afficher sur le tableau de la salle à manger.
Elle se mit à parcourir les rangées de bancs, choisissant des feuilles et les plaçant devant chacune des filles. Se faisant, elle entendit les prières murmurées provenant de l’autre côté de la salle de classe.
— Je vous en prie, Seigneur, ne m’envoyez pas au service des maladies chroniques féminines. Je ne crois pas pouvoir endurer trois mois de sœur Hyde !
— J’espère avoir le service orthopédique pour hommes. J’ai entendu dire que c’est absolument génial.
— Tant qu’on ne m’envoie pas au service des fièvres, soupira une autre.
— Et toi, Hollins ? demanda l’une des filles.
— Je veux la salle d’opération, déclara fermement Amy Hollins.
« Alors, tu ferais mieux de te remettre les idées en place », pensa Florence Parker en posant la feuille de papier devant elle. Hollins soutint son regard, ses yeux bleus insolents dans son visage de poupée. Les boucles blondes qui s’échappaient des bords de sa coiffe mettaient à l’épreuve les règles vestimentaires strictes de l’hôpital. Peut-être que si elle mettait autant d’énergie dans ses études qu’elle en mettait dans sa vie sociale, elle aurait l’étoffe d’une bonne infirmière. Mais les rapports qui revenaient des services désespéraient la sœur enseignante.
Elle retourna devant la classe et plaça la feuille d’Helen Tremayne devant elle. Helen ne la saisit pas comme les autres filles, mais resta parfaitement immobile, la regardant avec prudence comme si elle allait la mordre.
— Service médical féminin ! dit Amy Hollins d’une voix emplie de dédain en chiffonnant sa feuille. C’est tellement injuste. Tout le monde sait que la vieille Everett est folle à lier.
— Si vous êtes mécontente de votre affectation, je suis certaine que l’infirmière en chef sera heureuse de discuter de la question avec vous.
Sœur Parker lui jeta un regard noir de l’autre extrémité de la salle de classe. Amy rougit, son expression demeurant révoltée.
La sœur enseignante se retourna vers Helen, laquelle avait enfin trouvé le courage de retourner la feuille.
— J’espère que vous, au moins, êtes satisfaite de votre affectation, Tremayne ? dit-elle en regardant Helen par-dessus ses lunettes.
— Oui. Merci, sœur.
— Votre mère m’a dit que vous aviez très envie de travailler en chirurgie. Elle a mentionné que vous aimeriez peut-être être infirmière en salle d’opération après avoir obtenu votre diplôme.
Helen leva la tête vers elle et Florence Parker aperçut un éclair de désarroi dans ses grands yeux bruns avant de rebaisser la tête. C’était une primeur pour elle, put voir sœur Parker. Pauvre Tremayne, toujours sous le joug de sa mère.
— Je ne suis pas certaine d’être suffisamment douée.
Sa voix n’était qu’un murmure rauque.
— Oh, je suis certaine que vous n’auriez aucun problème. Vous êtes une excellente élève, infirmière Tremayne. Je crois bien que nous verrons votre photographie sur le mur des récipiendaires des médailles Nightingale d’ici peu.
— Je crois bien que maman y veillera.
Sœur Parker surprit le chuchotement malveillant d’Amy Hollins dans la dernière rangée.
— Cela doit être agréable d’avoir sa mère au conseil d’administration !
Helen avait dû entendre aussi. Elle baissa la tête, le bout de ses oreilles s’enflammant d’un rouge vif sous ses doux cheveux foncés.
Sœur Parker se souvint de sa dernière rencontre avec Constance Tremayne alors qu’elle avait foncé dans la salle de classe et avait exigé qu’Helen soit affectée à la salle d’opération. Après plus de 40 ans comme infirmière, Florence Parker ne s’effrayait pas aisément. Mais à cause de Mme Tremayne, elle s’était sentie de

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