Déesses de glace
167 pages
Français

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Déesses de glace , livre ebook

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Description

Elle était resplendissante comme une poupée vitrifiée, comme une déesse dans son sanctuaire. L’espace était inviolable. Un secteur tout à fait spécial. L’immense dénivellation entre l’avenue des Pins et l’avenue Docteur Penfield faisait penser comme si elle était placée au pied d’un autel dans le choeur d’une chapelle. À quelques pas de là, un large escalier de bois rendait accessible l’avenue des Pins. Les arbres dissimulaient le haut de l’escalier. Martine avait envie de gravir cet escalier qui montait vers l’infini. Un calme mystérieux régnait et les enveloppait.
— Une déesse, chuchota Martine stupéfaite par sa beauté. On dirait une poupée qui dort. Elle est parfaite. Ses cheveux sont bien placés. Tout est parfait.
Martine Gendron et son compagnon Boris Popovich sont à la recherche de ce tueur
qui tue en hiver et qui se limite à un secteur très particulier, la faculté de médecine de l’université de McGill. Bien vite, les horreurs de rites sataniques les hanteront et glaceront le sang des enquêteurs à la recherche de ce tueur en série. Lorsqu’une seconde tempête s’abat sur Montréal, Martine est convaincue qu’une quatrième victime décèdera.

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 26 juillet 2013
Nombre de lectures 12
EAN13 9782896838127
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0900€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

AVERTISSEMENT :
Les personnages et les situations de ce roman sont purement fictifs. Toute ressemblance avec des faits connus ou des personnes existantes serait entièrement fortuite et indépendante de la volonté de l’auteure. Les lieux ne respectent pas l’exactitude historique ou actuelle concernant l’adresse, le type de commerce ou tout autre détail des bâtiments.
Pour des fins littéraires, les procédures policières et d’enquêtes ne reflètent pas la réalité. Ceci est une œuvre de fiction, et non un documentaire.

Copyright © 2013 Danielle Dumais
Copyright © 2013 Éditions AdA Inc.
Tous droits réservés. Aucune partie de ce livre ne peut être reproduite sous quelque forme que ce soit sans la permission écrite de l’éditeur, sauf dans le cas d’une critique littéraire.

Éditeur : François Doucet
Révision linguistique : Féminin pluriel
Correction d’épreuves : Nancy Coulombe, Katherine Lacombe
Conception de la couverture : Paulo Salgueiro
Photo de la couverture : © Thinkstock
Mise en pages : Sébastien Michaud
ISBN papier 978-2-89667-767-2
ISBN PDF numérique 978-2-89683-811-0
ISBN ePub 978-2-89683-812-7
Première impression : 2013
Dépôt légal : 2013
Bibliothèque et Archives nationales du Québec
Bibliothèque Nationale du Canada

Éditions AdA Inc.
1385, boul. Lionel-Boulet
Varennes, Québec, Canada, J3X 1P7
Téléphone : 450-929-0296
Télécopieur : 450-929-0220
www.ada-inc.com
info@ada-inc.com

Diffusion
Canada : Éditions AdA Inc.
France : D.G. Diffusion
Z.I. des Bogues
31750 Escalquens — France
Téléphone : 05.61.00.09.99
Suisse : Transat — 23.42.77.40
Belgique : D.G. Diffusion — 05.61.00.09.99

Imprimé au Canada



Participation de la SODEC.
Nous reconnaissons l’aide financière du gouvernement du Canada par l’entremise du Fonds du livre du Canada (FLC) pour nos activités d’édition.
Gouvernement du Québec — Programme de crédit d’impôt pour l’édition de livres — Gestion SODEC.

Catalogage avant publication de Bibliothèque et Archives nationales du Québec et Bibliothèque et Archives Canada

Dumais, Danielle, 1952-
L’âme d’une détective
L’ouvrage complet comprendra 3 v.
Sommaire : 1. Mosaïque -- 2. Déesses de glace.
ISBN 978-2-89667-766-5 (v. 1)
ISBN 978-2-89667-767-2 (v. 2)
I. Titre. II. Titre : Mosaïque. III. Titre : Déesses de glace.
PS8607.U441A83 2012 C843’.6 C2012-942360-2
PS9607.U441A83 2012
Conversion au format ePub par: www.laburbain.com
Bien malin celui qui croit avoir commis un meurtre parfait. Quoi qu’il fasse, un indice silencieux saura le dénoncer.
1
Le sanctuaire
Lundi 5 février, 4 h 38, Université McGill de Montréal, à l’intersection de l’avenue du Docteur-Penfield et de la promenade Sir-William-Osler, un cul-de-sac d’un peu plus de 200 mètres et un prolongement de la rue Drummond.
— Merde, pourquoi nous faire venir si tôt pour ensuite nous faire poiroter ici ? dit le sergent-détective Boris en finissant son café.
— Supposément un gros cas, lui répondit Martine, qui sirotait elle aussi son café.
— Ouais.
— Un gros cas, d’après le lieutenant, précisa-t-elle. Faut pas se fier à ce qu’il dit.
— Tu crois ?
Un coup de vent mordant les fit trembler comme des feuilles.
— Tabarnouche ! s’exclama Martine en frémissant, transie jusqu’à la moelle des os.
Elle avala une autre gorgée de café tiède pour se réchauffer.
Boris grinça des dents et releva le col de son manteau au maximum pour protéger ses oreilles des bourrasques.
— J’aurais bien dormi encore une heure ou deux, bâilla-t-elle. Pourquoi nous tiennent-ils à l’écart ?
— Probablement que les indices sont trop faibles, dit-il en finissant son café.
Il écrasa sa tasse en carton pour en faire une petite boule et la jeter par terre sous le regard accusateur de sa compagne de travail qui prenait grand soin de tout recycler et d’agir en personne responsable pour sauver la planète. Il haussa les épaules en signe de protestation contre son regard hostile.
Tous les deux se tenaient derrière un ruban où il était écrit Barrage de police — Accès interdit en grosses lettres noires, placé au début de la promenade et le long de l’avenue du Docteur-Penfield. Non loin d’eux, une équipe d’experts en scène de crime balançaient leurs lampes de poche à la recherche de pièces à conviction dans le quadrilatère balisé de rubans jaunes comprenant les édifices du pavillon McIntyre des sciences médicales, la bibliothèque Osler, le pavillon Stewart des sciences biologiques et, de l’autre côté, un secteur résidentiel. Martine avait fini son café et était bien embarrassée d’avoir entre les mains une tasse vide. Elle fit comme son compagnon et la réduisit en une boule compacte qu’elle jeta un peu plus loin. Un solide coup de vent emporta la boule de carton qui s’arrêta à la base d’un tronc d’arbre. Boris rit silencieusement.
— Quoi ? demanda-t-elle.
Il se renfrogna et prit une attitude austère. La lumière d’un réverbère projetait une image sinistre de son coéquipier. Il jouait la comédie en affichant un visage grave.
— Pourquoi tu me regardes ainsi ? demanda Martine.
— Parce qu’il y a deux minutes, tu étais prête à me faire la leçon, et voilà que tu jettes ta cup par terre. Je t’ai presque entendue dire « au meurtre ! » lorsque je l’ai fait.
Elle haussa à son tour les épaules.
— En hiver, il n’y a pas de poubelle à l’extérieur.
— Elles sont plus chanceuses que nous : elles sont bien au chaud.
Un vent froid fit lever un nuage de neige, et tous les deux frissonnèrent. Cette fois-ci, Boris couvrit ses oreilles de ses deux mains nues.
— God damn !
— Tu aurais dû mettre un chapeau.
— Et aussi des gants, dit-il.
— Ainsi qu’un foulard. Je suis surprise que tu n’aies pas dit ton mot préféré, reprit la jeune femme. Un mot de quatre lettres commençant par F.
— Ha ! Ha ! Ha ! Je ne veux pas froisser tes jolies oreilles à une heure si matinale. T’inquiète pas. Ça viendra. Mais qu’est-ce qu’ils font ?
— Chanceux que la neige a cessé tôt cette nuit. Il doit y avoir de beaux indices visibles.
— Ouais, mais avec cette noirceur, c’est pas trop évident.
L’équipe des services de criminalistique et de médecine légale découvrit peu d’indices matériels sur les lieux. Néanmoins ils étaient de qualité, malgré le fait qu’une partie soit contaminée par les traces de la personne ayant découvert le corps. Près de la victime, cinq empreintes de bottes étaient intactes, et il y avait des empreintes de véhicule très nettes. Le véhicule avait roulé dans les deux sens de ce cul-de-sac et avait laissé ainsi de nombreuses stries. Des petits poteaux étaient alignés pour indiquer d’éviter de patauger dans ces aires afin de ne pas endommager les indices, et on avait recouvert les lieux de draps blancs. Un des hommes de l’équipe, grand et de forte carrure, balaya sa puissante lampe torche DEL vers eux.
Au loin, les deux sergents-détectives attendaient un signe des experts pour pénétrer à l’intérieur de la scène de crime. Hélas, l’homme à la lampe torche leur fit signe de patienter.
— Encore une nuit écourtée ! marmonna Boris.
— Quel temps de cochon ! dit Martine d’une voix chevrotante.
— Quelle idée de s’habiller ainsi ? lança son collègue d’un ton détestable.
— Si tu penses qu’à 4 h du matin, on a le temps de réfléchir. On prend ce qui nous vient à l’esprit. Hier, je portais ces mêmes bottes et ce manteau.
— Hier, c’était hier, rétorqua-t-il.
Il n’eut pas le temps de continuer, car un gars de l’équipe leur fit signe de se taire, laissant ainsi savoir qu’ils les perturbaient, en les aveuglant à deux reprises avec sa lampe. Martine fut presque tentée de lui faire un doigt d’honneur. Le geste passa à un cheveu de se réaliser. Boris savoura l’indignation de sa coéquipière. L’expert se retourna et marcha vers le corps inerte où d’autres collègues examinaient la victime qui reposait au bout de la promenade, près d’un grand escalier qui rejoignait l’avenue des Pins

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