Le mystère du cabanon
57 pages
Français

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Le mystère du cabanon , livre ebook

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Description

Quatre amis attendent avec impatience, dans le cabanon de l’un d’eux, l’arrivée de Mireille, une fille de la bande.


Or, à défaut de Mireille, c’est la police qu’ils voient débarquer pour fouiller les lieux.


Tandis que le corps de la disparue est rapidement retrouvé caché dans le coffre à bois, André, le fiancé de la défunte, s’enfuit en courant.


Pour le commissaire chargé de l’enquête, les coupables sont vite désignés et tous sont arrêtés.


Mais André est allé réclamer l’aide de Marius PÉGOMAS, le célèbre détective marseillais.


Ce dernier aura fort à faire pour trouver le meurtrier et le mobile et risquera sa réputation pour innocenter le pauvre jeune homme et ses amis...


Sujets

Informations

Publié par
Nombre de lectures 1
EAN13 9782373475326
Langue Français
Poids de l'ouvrage 1 Mo

Informations légales : prix de location à la page 0,0007€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

AU LECTEUR
***
MARIUS PÉGOMAS, Détective marseillais, se présente :
Simple citoyen de Marseille devenu, par la force de s choses, le détective français le plus réputé, il va raconter ses merveil leuses aventures dans des livres numériques.
Chacun d'eux contiendra un romancomplet et absolumentinédit, de 3.000 lignes que, grâce aux progrès des moyens tech niques,OXYMORON Éditionspeut offrir au prix de moins deUNeuro.
En lisant, à chaque parution, ces romans stupéfiants plus saisissants encore parce qu'ils sont vrais, le lecteur ne pourra manqu er d'éprouver une émotion intense, et quand il en aura parcouru un, il voudra les connaître tous, car ils sont dus à la plume dePierre YRONDY, l'auteur deThérèse Arnaud, Espionne française.
MARIUS PÉGOMAS, Détective marseillais, est un type véritablement extraordinaire, qui, au milieu des situations les p lus tragiques, conserve sa bonne humeur, son ironie mordante et cette blague i nimitable chère aux enfants de la Canebière.
MARIUS PÉGOMAS, Détective marseillais, n'a pas son pareil pour ré soudre les énigmes les plus obscures. Et bien souvent, la police doit faire appel à sa collaboration.
Les romans de cette série pourront être mis entre t outes les mains. Ils sont le type parfait du roman familial.
Petits et grands se passionneront, et attendront av ec impatience la prochaine parution qui leur apportera trois heures de lecture saine et captivante.
***
EN VENTE PARTOUT SUR INTERNET.
Marius PÉGOMAS
DÉTECTIVE MARSEILLAIS *
**
***
LE MYSTÈRE DU CABANON
De
Pierre YRONDY
***
**
*
CHAPITR EPREMIER
UNE PARTIE DE PLAISIR QUI FINIT MAL
Le soleil tombait dru sur une table où quatre verre s s'alignaient.
Autour du plaisant « cabanon », quelques arbres jet aient leur ombrage. Le bruit de la mer proche se mêlait au murmure des con versations et aux éclats de rire.
L'atmosphère était joyeuse.
Les propos des trois jeunes gens et de la jeune fem me qui les accompagnait étaient insouciants. Ils égrenaient de s histoires d'amour et des réflexions primesautières.
André Pelletier, Pierre Bourquin et Francet Joly pr ofitaient tranquillement de l'heure présente, sans que l'avenir vînt assombrir leur conversation.
La présence parmi eux de Magali Bindetta mettait un e note de charme et d'élégance.
Pierre Bourquin regarda l'heure à sa montre.
— Comment, remarqua-t-il, elles ne sont pas encore arrivées ?
— Les femmes ! toujours en retard, jeta négligemmen t André Pelletier d'un air blasé.
Magali crut devoir protester.
Elle allongea une tape amicale dans le dos d'André. Et, elle rectifia :
— Les femmes, les femmes ! À vous entendre, elles n e sont bonnes à rien ! Vous ne savez qu'en dire du mal. Et, cependant, vou s êtes bien contents de les trouver pour vous égayer un peu !
André Pelletier protesta :
— N'empêche que j'ai raison. Ici, à cette heure, no us devrions être six. Tes amies Mireille Vercassi et Sylvia Trouillot devaien t venir nous rejoindre. Or, elles ne sont pas là. Donc, elles sont en retard. Et... j'ai raison !
Pierre Bourquin observa :
— Cela ne serait pas arrivé si, comme nous en avion s convenu, nous étions tous partis ensemble de Marseille pour venir passer la journée chez Francet. Mais, Mireille et Sylvia ont préféré nous laisser a ller et venir nous retrouver...
Magali triompha :
— Tenez... taisez-vous ! Vous ne savez pas ce que v ous dites...
Elle venait de voir passer, à travers un buisson, u ne tache claire... la robe d'une de leurs camarades.
En effet, peu après, la silhouette de Sylvia Trouil lot apparut. Longue. Mince. Souriante. On eût cru quelque grande fleur des cham ps, vive en coloris.
Elle distribua des poignées de mains.
Son arrivée fut saluée de grandes exclamations joye uses.
Mais, le premier mouvement passé, Pierre Bourquin q uestionna :
— Tu es seule, Sylvia ? Qu'as-tu fait de Mireille ?
— Elle n'est pas arrivée ? s'étonna la jeune femme. Je croyais la trouver ici, avec vous. Elle m'a dit, hier soir, en me quittant, de ne pas m'occuper d'elle ! Elle m'a avertie qu'elle viendrait directement. Je suis donc partie de chez moi pour arriver ici, où je croyais déjà la trouver ave c vous !...
Sylvia s'installa à la table.
Un autre verre vint se joindre à ceux déjà servis.
Les propos joyeux se reprirent à fuser. L'entrain e t l'animation montaient...
— Mireille n'est toujours pas là... remarqua André Pelletier.
De nouveau, les cinq amis consultèrent l'heure.
Ils se reprirent à discuter sur l'exactitude des fe mmes.
Puis, l'heure continuant de tourner sans que la sil houette de Mireille apparût, Francet Joly décida :
— Tant pis pour elle ! Nous allons toujours nous me ttre à table...
— Cela la fera sans doute venir, remarqua Magali. D u moins, on le prétend.
Le couvert fut bientôt dressé.
Dès le début du repas, les propos recommencèrent de s'entrecroiser.
Toutefois, l'absence de Mireille Vercassi était tou jours commentée.
La jeune femme n'arrivait pas.
Son absence demeurait inexplicable.
N'avait-elle pas accepté de venir passer la journée chez Francet ? Si quelque événement avait surgi à l'improviste, qui l 'empêchait de donner suite à son projet, ne pouvait-elle pas prévenir ?
D'ailleurs, la conversation qu'elle avait eue, la v eille, avec Sylvia Trouillot, ne démontrait-elle pas que Mireille avait réellement l 'intention de venir.
— Mais, pour quels motifs avait-elle demandé, tout d'abord, à ne pas venir au cabanon en compagnie d'André Pelletier, de Pierr e Bourquin et de Francet Joly ?
Pourquoi avait-elle différé son départ et préférait -elle effectuer le trajet avec Sylvia ?
D'autre part, pourquoi avait-elle, de nouveau, modi fié ses intentions, et annoncé à Sylvia, qu'elle viendrait seule ?
Et pourquoi ne l'avait-elle pas fait ?
Ne pouvait-on pas supposer, avec quelque juste rais on, que la jeune femme s'était trouvée brusquement souffrante au moment de son départ et que son indisposition subite ne lui avait pas permis de pré venir encore les amis qui l'attendaient.
Les convives continuaient de converser.
— Décidément, je crois que Mireille nous a posé un Francet Joly.
lapin, remarqua
— Avec les femmes, sait-on jamais, pesta André Pell etier, toujours philosophe et blasé.
Soudain, sur la route, quatre silhouettes se profilèrent. Quatre hommes.
En arrivant devant le cabanon, ils s'arrêtèrent.
Deux entrèrent.
Les deux autres demeurèrent devant l'issue.
Les convives cessèrent leur conversation. Ils regar dèrent les arrivants, sans comprendre.
Francet allait questionner.
Les visiteurs ne lui en laissèrent pas le temps.
L'un d'eux, s'approchant à grands pas de Francet, s e présenta :
— Monsieur Quardieu, commissaire de police !
Un soudain malaise plana aussitôt…
Y avait-il un rapport quelconque entre l'arrivée du magistrat et l'absence de Mireille ?
Quel incident fâcheux avait pu survenir à la jeune femme en cours de route : malaise, accident ?
L'incertitude des amis fut courte.
M. Quardieu reprit aussitôt, en s'adressant à Franc et Joly :
— Vous êtes bien Francet Joly, propriétaire de ce c abanon ?
— Oui, Monsieur.
— C'est bien. Je suis chargé de perquisitionner che z vous.
— Perquisitionner ? Pour quels motifs ?
Le commissaire de police ne répondit pas.
Il fit un signe à l'inspecteur qui l'accompagnait.
Tous les convives, agités par des sentiments divers , s'étaient levés.
Des questions se croisaient. Des réflexions s'échan geaient.
— Une perquisition ? Pourquoi ?
Que cherchait-on ?
Le commissaire remarqua simplement :
— En attendant que j'aie terminé mes opérations, pe rsonne ne doit sortir d'ici !...
Puis, sans donner d'autres explications, il se diri gea vers la demeure, accompagné de l'inspecteur Nicolas.
Un peu pâle, Francet Joly s'était dressé et les suivait.
À l'intérieur, le commissaire de police commença de parcourir les pièces.
Ce fut chose rapidement faite. Le cabanon ne conten ait que deux pièces et une cuisine.
Ce premier examen ne parut pas satisfaire M. Quardi eu.
Il allait et venait, cherchant quelque indice.
Francet Joly s'étonna :
— Mais, enfin, Monsieur le Commissaire, que cherche z-vous chez moi ?
Le magistrat eut un sourire narquois qui tint lieu de réponse.
Il commença d'ouvrir les placards...
Soudain, l'inspecteur Nicolas qui était demeuré dan s la cuisine poussa une exclamation étouffée.
— Voici ce que nous cherchions.
En hâte, M. Quardieu s'en fut rejoindre son subordo nné.
L'inspecteur Nicolas avait ouvert le coffre à bois.
Du doigt, il désignait une masse sombre, dans le me uble.
Le commissaire de police eut un sursaut.
Francet Joly qui arrivait derrière lui poussa un cri d'épouvante.
Il venait de reconnaître, dans le coffre à bois, le corps de Mireille Vercassi...
Au même instant, un brouhaha parvint du jardin.
André Pelletier s'était approché de la grille devan t laquelle stationnaient les deux inspecteurs laissés en faction par le commissa ire.
De deux coups de poing, il les avait mis « out ».
Et, aussitôt, il s'était élancé sur la route, de to ute la vitesse de ses jambes.
— Là ! Voilà qui est clair ! grogna le commissaire de police. Le corps de la jeune femme... L'un des coupables qui s'enfuit... e t qui n'ira pas loin... C'est bien...
Et il résuma :
— Nous les arrêtons tous !
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