Les pages perdues de Kells
177 pages
Français

Vous pourrez modifier la taille du texte de cet ouvrage

Découvre YouScribe en t'inscrivant gratuitement

Je m'inscris

Les pages perdues de Kells , livre ebook

-

Découvre YouScribe en t'inscrivant gratuitement

Je m'inscris
Obtenez un accès à la bibliothèque pour le consulter en ligne
En savoir plus
177 pages
Français

Vous pourrez modifier la taille du texte de cet ouvrage

Obtenez un accès à la bibliothèque pour le consulter en ligne
En savoir plus

Description

Cinq éminents experts en langues anciennes et en sciences religieuses sont enlevés. Parallèlement, la cloche d’Armagh, artefact ayant autrefois appartenu à Saint Patrick, est dérobée au musée national de Dublin. Oswald Taylor, un excentrique aux manières peu conventionnelles et héritier d’une fortune familiale douteuse, croit que les deux événements sont liés. Il décide de mener sa propre investigation et parvient à convaincre le Professeur Pierre Lemire, criminologue et collègue de l’un des savants disparus, de le suivre jusqu’au Royaume-Uni afn de l’assister. Entraînés dans un tourbillon d’énigmes et de complots, les deux associés découvrent l’objectif des ravisseurs : retrouver la couverture et les pages perdues du manuscrit le plus précieux du monde occidental, le Livre de Kells.

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 25 mai 2016
Nombre de lectures 0
EAN13 9782897671181
Langue Français
Poids de l'ouvrage 1 Mo

Informations légales : prix de location à la page 0,0300€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Veuillez noter que même si l’auteur fait référence à des faits, à des lieux et à des personnages historiques, ce livre demeure un roman de fiction. Les liens créés entre ces faits, lieux et personnages ne servent que l’intrigue et rien d’autre.
Copyright © 2016 Simon Rousseau
Copyright © 2016 Éditions AdA Inc.
Tous droits réservés. Aucune partie de ce livre ne peut être reproduite sous quelque forme que ce soit sans la permission écrite de l’éditeur, sauf dans le cas d’une critique littéraire.
Éditeur : François Doucet
Révision linguistique : Isabelle Veillette
Correction d’épreuves : Nancy Coulombe
Conception de la couverture : Mathieu C. Dandurand
Photo de la couverture : © Thinkstock
Photo de l’auteur : © Vicky Landry
Mise en pages : Sébastien Michaud
ISBN papier 978-2-89767-116-7
ISBN PDF numérique 978-2-89767-117-4
ISBN ePub 978-2-89767-118-1
Première impression : 2016
Dépôt légal : 2016
Bibliothèque et Archives nationales du Québec
Bibliothèque Nationale du Canada
Éditions AdA Inc.
1385, boul. Lionel-Boulet
Varennes, Québec, Canada, J3X 1P7
Téléphone : 450-929-0296
Télécopieur : 450-929-0220
www.ada-inc.com
info@ada-inc.com
Diffusion
Canada : Éditions AdA Inc.
France : D.G. Diffusion
Z.I. des Bogues
31750 Escalquens — France
Téléphone : 05.61.00.09.99
Suisse : Transat — 23.42.77.40
Belgique : D.G. Diffusion — 05.61.00.09.99
Imprimé au Canada


Participation de la SODEC.
Nous reconnaissons l’aide financière du gouvernement du Canada par l’entremise du Fonds du livre du Canada (FLC) pour nos activités d’édition.
Gouvernement du Québec — Programme de crédit d’impôt pour l’édition de livres — Gestion SODEC.
Conversion au format ePub par: www.laburbain.com


Remerciements
La rédaction de ce roman aurait été impossible sans l’aide de nombreuses personnes.
Tout d’abord, merci à mes parents et à ma sœur. Votre soutien et vos encouragements me sont indispensables. Vous le savez déjà.
Merci à tout le reste de ma famille, qui, malgré les maintes épreuves traversées, demeure soudée plus que jamais.
Merci à toute la famille Pailing, chez qui j’ai habité en Angleterre pendant neuf mois. Sans ce merveilleux voyage, ce livre aurait perdu énormément de saveur.
Merci aux Éditions AdA, qui m’ont offert une opportunité incroyable.
Finalement, merci à vous, chers lecteurs. Ce roman, ce joujou que j e chéris depuis plus de deux ans, ne serait rien sans vous.
SR
Facebook : www.facebook.com/SimonRousseauR2
Twitter : @SimonRousseau
Blog : simonrousseaublog.wordpress.com




Liste de musique
La proposition d’une liste de chansons pour la lecture d’un roman ou d’une bande dessinée devient de plus en plus à la mode. J’aime bien l’idée.
Voici donc une liste de morceaux qui pourraient aider votre imaginaire à plonger dans le récit. Notez bien que je me suis laissé inspirer par la plupart de ces chansons lors de mon écriture !
1. Braveheart — James Horner
2. Take Me to Church — Hozier
3. Give Me One Reason — Tracy Chapman
4. The Rains of Castamere — Sigur Rós
5. Play Dead — Björk
6. Pretty Little Things — Jessica Greenfield
7. Waves — Mr. Probz
8. Stand Up — Bears of Legend
9. I See Fire — Ed Sheeran
10. Here with Me — Dido
11. Nomade sédentaire — Kevin Parent
12. Savin’ Me — Nickelback
13. My Immortal — Evanescence


Ce qui est terrible, ce n’est pas de souffrir ni de mourir, mais de mourir en vain.
— Jean-Paul Sartre
Parler sans penser, c’est tirer sans viser.
— Miguel de Cervantes


À ma grand-maman,
dont l’amour, la générosité et la force demeureront à jamais gravés dans mon cœur.
Je t’aime.


PROLOGUE
CAPTIFS
L e réveil fut abrupt pour Harrison Taylor. Lorsqu’il s’échappa des couloirs des songes pour finalement ouvrir les yeux, il comprit avec étonnement que quelqu’un l’avait volontairement ramené à la réalité en lui secouant brusquement les épaules. Au-dessus de lui se tenait un individu dont il put reconnaître le visage malgré l’éclairage tamisé de la pièce. Il s’agissait en fait de Marcus Wallace, professeur d’histoire à l’Université d’Édimbourg, avec qui il entretenait une relation amicale depuis maintenant de longues années. Le petit homme obèse au faciès généralement chaleureux et accueillant semblait terriblement troublé. Ses orbites étaient arrondies et de généreuses gouttes de sueur dévalaient sur ses joues bouffies.
— Réveille-toi, Harrison, bon sang ! s’écria-t-il. J’essaie de te réveiller depuis près de cinq minutes ! Je crois que nous sommes véritablement dans le pétrin, mon ami…
Harrison, toujours un peu secoué, ne s’était pas tout de suite rendu compte qu’ils ne se trouvaient nullement dans son charmant appartement d’Oxford ou dans la grandiose demeure du professeur Wallace. Les deux hommes avaient été emmenés à l’intérieur d’une vaste salle équipée de nombreux ordinateurs apparemment fonctionnels et de bibliothèques aux étagères remplies de manuscrits. Quantité de poussière s’était accumulée sur le plancher de bois glacé, comme s’il s’était écoulé plusieurs mois depuis que quiconque y avait mis les pieds.
Puis, en tournant la tête, il remarqua que Marcus et lui n’étaient pas seuls. Trois autres professeurs d’université, tous experts dans leur domaine et familiers à ses yeux, semblaient avoir été mystérieusement emmenés dans cet environnement impersonnel. Il ne put s’empêcher de demander à son ami écossais :
— Que faisons-nous tous ici ? Aurais-je trop bu hier soir ?
— Je me suis posé la même question, mais je peux t’assurer que je n’ai pas bu de whisky dans les 24 dernières heures. Pendant que tu étais dans les pommes, j’ai discuté avec les autres, et nous n’avons trouvé qu’une seule explication à tout ceci.
— Laquelle ?
— Nous avons tous été enlevés, mon cher. Enlevés depuis nos domiciles, puis enfermés dans cette pièce sans issue, et ce, complètement à notre insu. L’unique sortie, que tu peux voir juste là, indiqua-t-il en pointant de son doigt boudiné une robuste porte en fer sur leur droite, est fermée à clé depuis l’extérieur.
— Dans ce cas, Marcus, tu as raison, nous sommes dans le pétrin. Avez-vous au moins une idée de l’identité de nos ravisseurs ?
— Absolument pas. Depuis que nous sommes là, personne n’est venu à nous.
Harrison se redressa et sentit par la même occasion toutes les courbatures qui l’avaient gagné. Vieillir ne lui plaisait assurément pas. Les trois autres prisonniers, qui n’étaient nuls autres que Richard Russell, Rebecca Anderson et Dominic Brooks, le saluèrent sans conviction, évidemment trop préoccupés par leur alarmante situation pour être véritablement heureux de revoir un vieux collègue.
— Depuis combien de temps croyez-vous que nous sommes là ?
— Impossible de le savoir exactement, lui expliqua Rebecca, une jolie blonde dans la fin trentaine d’une intelligence remarquable et professeure d’archéologie à Oxford. Dominic a été le premier d’entre nous à ouvrir les yeux.
— Et ça fait environ une heure, ajouta l’homme rachitique en question. Tout ça ne sent pas bon du tout. Vu la difficulté avec laquelle nous nous sommes réveillés, il est très probable que nous ayons été drogués pendant notre sommeil… à l’intérieur de nos propres domiciles.
Harrison préféra ne pas tout de suite songer à cette possibilité, désirant se concentrer sur des points plus pratiques considérant le futur fil des évènements :
— Avons-nous accès aux ordinateurs ?
— Négatif, signala le dernier captif, Richard. Nous ne pouvons les utiliser qu’à l’aide d’un mot de passe. Pas moyen de communiquer avec le monde extérieur. J’ai un mauvais pressentiment…
Ils partagèrent alors tous un long moment de silence, recherchant chacun de leur côté une explication plausible à la situation. So

  • Univers Univers
  • Ebooks Ebooks
  • Livres audio Livres audio
  • Presse Presse
  • Podcasts Podcasts
  • BD BD
  • Documents Documents