Vol en quinze secondes
36 pages
Français

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Vol en quinze secondes , livre ebook

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Description

Nouvelle enquête pour l’inspecteur GASPIN : les bijoux d’une riche Brésilienne ont été dérobés dans sa chambre d’hôtel alors qu’elle venait de les faire récupérer chez son bijoutier.


Le vol est audacieux et difficile à cerner, étant données les conditions dans lesquelles il est censé s’être déroulé.


Malheureusement pour les malfrats, l’inspecteur GASPIN ne se fie jamais aux apparences...


Sujets

Informations

Publié par
Nombre de lectures 0
EAN13 9782373479713
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0007€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Inspecteur GASPIN
VOL EN QUINZE SECONDES !
Roman policier
par Claude ASCAIN
CHAPITRE PREMIER
LES BIJOUX VOLATILISÉS
Les deux hommes descendirent l'étroit escalier en c olimaçon. Le plus âgé était M. Drassier, le grand bijoutier-joaillier, d' une élégance de bon ton, bien en rapport avec ses cheveux argentés.
Ils atteignirent le sous-sol.
Un couloir assez large était éclairé à l'électricit é, de façon permanente. Il y avait une petite logette au bas de l'escalier.
Quelqu'un assis, devant un pupitre, sous une lampe interrompit ses écritures et se leva.
M. Drassier venait de donner un ordre :
me — Les bijoux de M Carissa-Sorteno, Verclos.
— Oui, monsieur.
voilée de vert,
Verclos, gardien de l'endroit, précéda son patron. M. Corlet fermait la marche. Ce M. Corlet, secrétaire de la riche Sud-Am éricaine, venait chercher un coffret de métal.
M. Drassier assumait, pour quelques clients, la gar de de leurs objets précieux. Verclos choisit une clef dans son copieux trousseau, s'arrêta devant un grand coffre-fort.
Il y en avait quatre, en tout, côte à côte.
L'homme composa un chiffre, donna les tours de clef nécessaires, tira la lourde porte à lui.
Douze compartiments apparurent.
Il atteignit tout de suite celui du centre, prit un e autre clef, ouvrit. Le coffret, à l'intérieur, était assez plat et oblong. Il le tend it.
M. Drassier le reçut, sourit à Corlet.
— Nous allons en vérifier le contenu.
Un signe de tête affirmatif fut la réponse. Déjà le secrétaire prenait la petite clef qu'il avait apportée. On déposa la cassette su r une table, à proximité.
Le couvercle soulevé et rabattu laissa voir des écr ins de formes et grandeurs différentes. Le bijoutier compta :
— Un... Deux... Cinq... Neuf... Quatorze... Le comp te y est.
— Je n'en ai jamais douté ! s'exclama le jeune homm e en riant.
Il était fort bien vêtu, lui aussi, quoique sa crav ate fût un peu voyante. Sans doute les goûts de sa patronne déteignaient sur le secrétaire.
M. Drassier ouvrit les boîtes rouges, l'une après l 'autre. Bijoux splendides, pendentifs, diamants, bagues, diadèmes...
Corlet approuva d'un mouvement de satisfaction.
— Très bien...
Il referma lui-même les écrins, les remit en place, donna un tour de clef, releva la tête.
— Je vais vous donner un reçu.
— Oui, là-haut... C'est pour la bonne règle, dit le bijoutier sur un ton me d'excuses. Au fait... Vous avez apporté celui que j 'avais remis à M Carissa-Sorteno ?
— Le voici.
Dans un claquement sourd, l'employé avait refermé l a porte du coffre-fort. Il questionna :
— J'enveloppe comme d'habitude ?
— Oui... Vous monterez le paquet.
La boîte était toujours sur la table. Verclos, d'un pas rapide, atteignit son cagibi, revint avec du papier brun, de la ficelle.
M. Drassier gravissait déjà l'escalier en compagnie du client.
— Vous comprenez, expliqua-t-il, je fais toujours e nvelopper, car un paquet attire moins l'attention qu'un coffret.
— L'idée est excellente.
— Vous partez pour longtemps ?
me — Six mois... M Carissa-Sorteno retourne au Brésil... dit Corlet d ans un sourire qui montra de belles dents blanches.
— Beau voyage, fit l'autre. Vous avez de la chance !
Verclos les rejoignit dans le bureau du patron, alo rs que Corlet achevait de signer le reçu.
Quelques instants plus tard, M. Drassier donnait un e dernière poignée de main, sur le pas de la porte.
me — Bon voyage, monsieur Corlet. Et tous mes hommages à M Carissa-Sorteno. Toujours à sa disposition lors de son reto ur à Paris, croyez-le bien.
— Oh, elle reste votre fidèle cliente !
— Très honoré.
M. Drassier referma la porte, jeta un coup d'œil da ns le magasin aux comptoirs si miroitants et se rapprocha d'une perso nne qui venait d'entrer.
— Bonjour, madame de Soignac. Que puis-je pour vous ?
Une vendeuse s'affairait également, avançant une ch aise. Le bijoutier ne pensait déjà plus aux bijoux de la Brésilienne.
Dans la rue, Corlet avait hélé un taxi.
— AuCondor-Palace...Avenue d'Iéna.
Le trajet fut court, sinon rapide, en raison de l'e ncombrement de la circulation.
Dans le hall de l'hôtel, il y avait également beauc oup de monde, ainsi que dans l'ascenseur. Il se tassa, changeant la cassett e de place, quelqu'un, derrière lui, l'avait heurtée et fait glisser.
Au deuxième étage, dans l'appartement, on ne voyait que des malles. Anita, la femme de chambre particulière de Madame, accueil lit gentiment le secrétaire, lui montra une pile de cartons dans un coin.
— Dire qu'il faut que je loge tout ça !... Et les b agages sont presque pleins... Et les livreurs continuent !
Comme pour confirmer, on frappa à la porte.
Un homme à veston bleu garni de boutons d'acier ôta sa casquette et déposa des paquets, encore des paquets.
La patronne était sortie.
Corlet apprit que Madame rentrerait vers quatre heu res. Il tendit le...
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