Kill them all
70 pages
Français

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Description

L'effroi gagne la capitale.


Les agressions s'enchaînent dans les sous-sols parisiens.


Ange Bernier, policière mal-aimée du 36 quai des Orfèvres, se voit confier l'enquête, mais, très vite, les morts se multiplient avec une logique macabre.


Un tueur en série ? Trop simple... Trop de sang, trop de mystère, et aucune réponse pour enrayer ces boucheries à répétition.


Une énigme rôde dans la nuit, sournoise et terrifiante. Une de celles qu’Ange aurait préféré ne jamais croiser.


Tuez-les tous ! Plus facile à dire qu’à faire...

Sujets

Informations

Publié par
Nombre de lectures 52
EAN13 9782373420395
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0007€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

DIVISIONGIVRE
Tome1: Killthemall
Jean Vigne
Éditions du Petit Caveau - Sang Neuf
Avertissement
Salutations sanguinaires à tous ! Je suis Van Crypting, la mascotte des éditions du P etit Caveau. Si vous lisez cette histoire avec un Kindle, n'hési tez pas à activer les polices/fontes de l'éditeur (dans le menu des polic es). Si vous rencontrez un problème, et que vous ne pouv ez pas le résoudre par vos propres moyens, n’hésitez pas à nous contacter par mail (numerique@editionsdupetitcaveau.com) ou sur le forum en indiquant le modèle de votre appareil. Nous nous chargerons de trouver la solution pour vous, d'autant plus si vous êtes AB-, un cru si rare !
La différence entre la chasse et la guerre, c’est q u’à la chasse on ne fait pas de prisonniers.
Philippe Geluck.
Métro ligne 14, 21h30.
Samuel, viens voir ça !
L’intéressé s’approche de sa dégaine chaloupée. Une silhouette élancée surplombée d’une coiffure afro dont il est fier. L’élément qui le satisfait moins, c’est ce travail alimentaire. C’est pourquoi il proteste aussitôt :
C’est l’heure de ma pause, boss.
Pierre toise son coéquipier, agacé par sa décontrac tion naturelle.
Samuel, le casque, bordel ! Si le patron te chope, tu vas passer un sale quart d’heure, crois-moi. Et éteins-moi cette foutue ciga rette, tu es sur un chantier, pas dans ton appart avec tes potes rastas.
L’intéressé lorgne son mégot, l’écrase contre son b leu de travail, non sans râler :
Mon quart temps est terminé depuis dix minutes, bo ss. Les autres se sont déjà tirés.
Arrête de grogner et viens donc m’éclairer.
Bon gré, mal gré, Samuel obtempère. Il attrape son casque couvert d’autocollants de Dub incorporation, son groupe favori, et le pose sur sa tête sans prendre la peine d’en boucler la jugulaire. Un coup d’œil sur le tunnel e n cours de construction, pas de bol, aucun collègue n’est là pour le sortir de ce mauvai s pas. Les heures sup, très peu pour lui, mais voilà, Pierre n’est pas du genre à compte r ses heures. Ce type est une machine à bosser, un bon petit soldat au service de son entreprise de BTP. Trente-trois ans qu’il travaille pour leur compte, c’est du moin s ce qu’il prétend, Samuel ne pouvant le vérifier du haut de ses vingt-cinq ans. De toute manière, il n’a nullement l’intention de mettre la parole de son chef en doute, animé par une tout autre optique. D’ici deux ans, une fois les économies nécessaires accumulées, direction la Jamaïque. Là-bas, il pourra vivre avec rien ou presque. Les filles sont belles, l’endroit respire le paradis tout comme la musique, les pieds dans l’eau...
Eh oh, tu te réveilles !
La voix de son chef le ramène sur terre, sous terre en l’occurrence. Très exactement, dans le nouveau tronçon de la ligne du métro 14, premiers coups de pioche de ce qui est annoncé comme le projet du Grand Paris. En guis e de coup de pioche, une foreuse dernière génération et quelques micros charges d’ex plosifs. C’est le résultat de l’une d’elles qui attire le regard de Pierre. L’équipe un e dont il fait partie a terminé le travail depuis plus d’un quart d’heure. Les hommes ont quitté le tunnel, le temps pour eux de transmettre les consignes à la nouvelle équipe. Cette dernière ne devrait plus tarder. Pierre, en vieux routard, a toujours préféré prodig uer ses conseils sur le terrain. Quant à Samuel, il profite de ces rares moments pour fume r en douce un joint, à l’abri des
regards et surtout, d’un flic un peu trop zélé.
Question zèle, il est servi avec son chef ! Celui-c i indique la cavité dont l’ouverture fend la roche.
Éclaire-moi donc !
Samuel s’exécute, les yeux rivés sur la faille.
Boss, qu’est-ce que vous comptez faire ? De la spé léo ?
Pierre s’avance, jauge la largeur de l’ouverture. OK, ça passe. Une vive odeur de pourriture se dégage de l’endroit, une horreur pestilentielle, mais pas de quoi le rebuter, il a connu pire. Il s’enfile de côté, n’ay ant pas la place pour progresser de front, tout en commentant :
Mon petit Samuel, ce qui est dommage avec vous, le s jeunes d’aujourd’hui, c’est que vous êtes blasés de tout, au point d’en oublier l’esprit d’aventure.
Pierre pousse, rentre la poitrine, le ventre surtou t, gagne quelques centimètres. Diable, c’est plus étroit que prévu. Dans l’espoir de masqu er cette soudaine difficulté, Pierre poursuit :
u me prends peut-être pour unEt tu cesseras de fumer ta merde en ma présence. T toquard, Samuel, mais j’ai une fille et questions c onneries, elle te vaut largement.
Vous pourriez me la présenter, alors.
La marque d’ironie n’amuse pas son supérieur, bel e t bien coincé comme un vulgaire caillou tombé dans une faille. Il grogne, essaye di scrètement de se dégager, ne parvient pas à bouger d’un millimètre. Son pied rip e sur la roche humide, rien n’y fait. L’odeur est telle qu’il va finir par tourner de l’œ il. La bouche tordue d’agacement, il se voit obliger de requérir l’aide de son collègue à l ’allure de poireau.
Samuel, viens donc me tirer de là au lieu de bayer aux corneilles.
Le jeune homme s’immobilise devant son supérieur, m ine réjouie.
Comment s’appelle votre fille ?
Samuel ! hurle Pierre.
Loin de se laisser impressionner, l’intéressé répète :
Votre fille ?
Marie-Louise.
Les sourcils de Samuel se soulèvent.
t une rebelle. Moi, à sa place,Marie-Louise ? Avec un prénom pareil, sûr que c’es j’aurais porté plainte. Elle est toujours célibataire, je parie.
uinze secondes, je te jure queBordel, Samuel, si tu ne me dégages pas dans les q
tu pointes dès ce soir à Pôle Emploi.
OK, OK,no stress, boss,keep cool.
Samuel s’approche, accompagné des commentaires de P ierre.
De toute manière, c’est toi qui t’y colles. Tu vas rentrer là-dedans, histoire de savoir ce qu’il y a...
Pierre s’interrompt, le visage empreint d’une expre ssion étrange, tellement inhabituelle que Samuel s’en inquiète :
Un problème, boss ?
Pas un mot pour lui répondre, juste une bouche ouve rte pour produire ce cri horrible. Sa main se tend vers Samuel, un appel au secours dé sespéré à en juger par l’effroi affiché. Il bouge, comme traversé de convulsions et, aussi impensable que cela puisse paraître, parvient à s’enfoncer dans la trouée de q uelques centimètres. Le voilà qui décolle, comme soulevé par une bourrasque, retombe, remonte, le tout accompagné d’un chant de hurlements continu. Ses vêtements se déchirent, tout comme ses chairs, tel un vulgaire morceau de gruyère planté sur une râpe à fromage. Samuel, recule par pur réflexe et butte contre la paroi opposée. Sans même en prendre conscience, il a pris ses distances avec son malheureux collègue, la lampe toujours braquée sur lui.
Soudain, un craquement violent ponctue cette scène abominable. Un voile terne traverse le regard de Pierre et ce dernier disparaît dans la trouée.
C... chef ?
La lumière balaye la faille d’un mouvement nerveux, le prolongement de sa main qui ne cesse de trembler. Du sang... la paroi est couve rte de ce liquide carmin, des gouttes nombreuses pour accompagner les lambeaux d’une mati ère dont il n’ose imaginer la provenance. Des bruits lointains percent la pénombre du tunnel en cours de construction. La relève arrive, Samuel entend leurs pas lourds résonner dans l’escalier métallique. L’autre équipe sera là d’ici deux minutes tout au plus. Pourtant, il ne parvient pas à calmer son angoisse et pour cause, l e faisceau de sa lampe ne cesse de s’agiter sur la roche nue. Ce ne sont pas les qu elques luminaires de chantiers qui vont débarrasser l’endroit de son allure sinistre.
Un dernier coup d’œil sur la faille et, sans demand er son reste, Samuel se détourne de l’ouverture, bien décidé à prendre ses jambes à son cou. Un pas, deux pas. Qu’il est difficile de faire obéir son corps !Un souffle dans sa nuque le paralyse. A-t-il rêvé ?
P... Pierre ?
Un grognement guttural lui répond, là, juste derriè re lui. Un autre sur sa droite, un troisième plus loin. Il n’ose bouger, il sait qu’il ne doit pas se retourner, de peur de découvrir l’innommable. Il ne doit pas... La premiè re réaction serait de courir comme jamais. Alors, pourquoi ses jambes refusent-elles d ’avancer ?
Sa bouche s’ouvre pour lâcher la seule arme en sa p ossession, un cri d’angoisse. Une tentative avortée, par cette sensation immonde, fro ide et gluante qui glisse sur ses
lèvres. Une main, ou du moins, quelque chose qui s’ en rapprocherait si elle n’était si glacée. Attiré par une force brute, le voilà propulsé à terre. Sa lampe tombe au sol, roule pour finir par éclairer dans la direction de son agresseur. Et ce qu’il découvre le plonge dans une telle épouvante qu’à court d’oxygèn e, il sombre dans l’inconscience...
Il en sortira deux secondes plus tard sous un flot de souffrances sans nom, un réveil qu’il regrettera amèrement.
Sous-solduPanthéon,22h00.
Nancy, viens ! L’adolescente jette un regard inquiet sur le couloi r qui se dessine. Elle ne croyait pas ces deux imbéciles lorsqu’ils se vantai ent de connaître un passage pour accéder au sous-sol du Panthéon, mais la réali té est bien là. Les garçons, on va se faire choper ! Lucas observe la jeune fille, amusé par son comport ement. Elle qui, au lycée, ne manque pas de marquer sa différence avec les autres filles, des petites gourdes bourgeoises à ses yeux, la voilà bi en soucieuse. Pourtant, sous son allure gothique, cheveux en épis d’un noir ébèn e rehaussés de pointes fuchsia, maquillage tout aussi dark, piercing au ne z et à la lèvre inférieure, on pourrait la croire insensible à la peur. Mais comme toujours, les apparences sont parfois trompeuses. Nancy a connu le pire, la perte de ses parents dans un accident de voiture sur l’autoroute A6. Sa mère a a gonisé de longues minutes sous ses yeux, le visage en sang, et elle, coincée à l’arrière, n’a rien pu faire. Rien, sinon assister à son calvaire, une mort si le nte que Nancy en fut à souhaiter une fin rapide à sa propre mère. Un traum atisme dont elle n’est parvenue à se débarrasser qu’après d’interminables séances chez le psy. Aujourd’hui, les souvenirs s’éloignent enfin, même si les séquelles sont et resteront présentes. De quoi pousser Nancy à adopte r ce nouveau style, un moyen de se protéger des autres, d’être plus forte, mais à la moindre occasion, le masque tombe. Une remarque que Lucas garde pour lui, satisfait finalement de pouvoir porter secours à l’élue de son cœur. ne t’inquiète pas. Jordan et moi, on est pa  Viens, ssé par ici une bonne dizaine de fois. Les deux jeunes rejoignent leur compagnon, bloqué p ar une dalle épaisse. Un mastodonte de pierre dont l’aspect brut semble i nviolable. Et pourtant, Jordan sort son pied de biche de son sac, glisse le coin de l’outil dans l’interstice déjà marqué de la roche et force, auss itôt aidé par Lucas. Nancy, restée en retrait, balaye de sa lampe ses arrières. Elle se tétanise... Ne vient-elle pas de voir une ombre mouvante dans l a galerie ? ein effort.Nancy, éclaire-nous, bordel ! commande Lucas en pl Le faisceau lumineux revient sur les deux garçons. Nancy aimerait résoudre l’énigme de cette présence fantomatique, mais les a dolescents doivent d’abord ouvrir ce maudit passage. Le coin de la pierre se détache enfin. Un carré d’u n demi-mètre de côté qui glisse sur le sol. Un bruit dans son dos. Nancy se retourne, le cœur e n berne. La bouche sèche, elle tremble en découvrant de sa p âle lumière le sombre passage. Rien... sinon ce long tunnel emprunté plus tôt. Pou rtant, à la limite de portée de sa lampe, elle croit déceler du mouvement. Une i ntuition qui pousse cette phrase hors de sa gorge : Plus vite, les garçons ! fait ce que l’on peut, Nancy. Si tu venais nous aider, ça serait déjà On fini ! grogne Jordan.
Ce dernier reçoit un coup de coude de la part de Lu cas. Le bloc à moitié ouvert laisse échapper une lumière salvatrice, suff isante pour Jordan qui découvre les gros yeux affichés par son ami d’enfan ce. ur sa défense.Ben quoi, c’est la vérité, non ? murmure Jordan po Il n’aime guère Nancy et pour dire vrai, il ne comp rend pas pourquoi Lucas l’a entraînée dans cette aventure. Ce petit secret était le leur, que vient faire une fille dans cette histoire, sinon semer le trouble d ans leur amitié ? Enfin, le passage est dégagé. Jordan invite son com plice à s’y glisser le premier : À toi l’honneur. Je n’en ferai rien, ironise Lucas. Mais, je vous en prie, j’insiste. Une voix angoissée les rappelle à l’ordre. Merde, vous vous décidez les garçons ! OK, madame commande, s’agace Jordan qui s’engouffr e dans l’interstice étroit. Bientôt, Lucas disparaît à son tour. Nancy, le front en sueur, s’apprête à prendre la su ite. Un grognement dans son dos la foudroie. Cette fois, elle n’a pas rêvé, c’est sûr. Elle hésite à balayer de sa lampe le tunnel pour vérifier, mais se ravise : mauvaise idée selon elle ! Et ces crissements sur le sol, du métal sur la roche n e serait pas plus désagréable. Une brusque chaleur l’envahit, celle de l’instinct de survie. Sans comprendre, elle s’engouffre dans le passage. On lui saisit les bras avec fermeté, de quoi la pou sser à hurler. Sa lampe torche tombe et roule dans l’un des couloirs du Pan théon. Doucement, jeune fille, récrimine une voix masculi ne. La voilà tractée de force dans le corridor où elle découvre la mine penaude de ses compagnons d’escapade, encadrés par deux gar diens. Le troisième l’agrippe, tout en lâchant d’un air goguenard : t corbeau échoué de sonqu’est-ce que l’on tient là. Un joli peti  Regardez nid. Plutôt de son trou, rétorque un autre surveillant. Remarque, elle s’accorde bien avec les lieux, s’am use le dernier. Une ou deux touches de maquillage supplémentaires et on po urrait la coller dans une crypte. Les rires fusent, de quoi faire bouillir le sang de Lucas. Arrêtez de la traiter comme ça ! Une poigne ferme sur sa clavicule brise sur-le-cham p ses instincts de chevalier servant. gamin. Ce n’est pas nous qui sommes ent rés par effraction Doucement, dans les sous-sols du Panthéon, OK ? On connaissait Nous avions des soupçons depuis pas mal de temps. certains passages qui donnaient sur les catacombes, mais pas celui-ci. Grâce à vous, on va le murer, comme les autres. à l’étage supérieur,en attendant, vous allez gentiment nous suivre  Et histoire de prendre l’identité de chacun et d’appel er les flics. Vos parents seront ravis de venir vous chercher au poste. rdan.On n’a rien fait de mal, proteste pour la forme Jo lot, c’est d’empêcher Vous expliquerez ça aux policiers. Nous, notre bou
les rats de nuire et nous en avons chopé trois bien dodus. ns, homme de courte tailleDont un tout noir, raille le plus épais des gardie à la corpulence massive. En attendant, il faut refermer ce passage, command e le responsable. Pas question d’ouvrir les portes du Panthéon avec ça. K evin, avec moi. Philippe, tu te charges de surveiller ces morveux. De toute manière, ils ne pourraient pas aller très loin, ironise ce dernier. Une allusion à peine masquée adressée au groupe d’a dolescents. Une manière pour qu’ils saisissent l’inutilité d’espére r s’échapper. Les gardiens attrapent l’anneau métallique fixé au bloc de pierre décelé. Kevin commence à tirer, tout en commentant : On aurait dû se douter que cet anneau n’était pas là par hasard. Demain, on fera le tour de l’ensemble des cryptes pour s’as surer qu’aucun passage ne subsiste. Nancy ne dit rien. Elle devrait s’affoler des consé quences à venir, sa famille d’accueil n’est pas des plus tendres, et pourtant, une seule chose l’importe : voir ce boyau définitivement clos. Le bloc bouge sur ses embases. Heureusement, posé au sol, il s’avère mobile. Sans cela, impossib le de déplacer un tel poids. Il ne reste qu’une vingtaine de centimètres. Nancy res pire. Sans doute a-t-elle rêvé, les galeries souterraines n’étant peuplées qu e de rats et autres bestioles du même genre. Elle jette un œil sur les lieux et d écouvre l’endroit avec intérêt. Un peu de noir en sus, et voilà de quoi alimenter t ous les fantasmes de la Terre. Elle ferait mieux de s’occuper de son propre avenir . Après tout, elle risque de payer cher son escapade, autant qu’elle profite de la visite. Dans la lueur orangée et tamisée de la crypte, elle peut lire les noms des illustres locataires, avec en tête de file, un certain Émile Zola. Un rom ancier dont elle a apprécié les écrits, la rendant ainsi encore plus marginale aupr ès des autres étudiants. Le grognement sourd de l’un des gardiens brise sa peti te rêverie. Ce dernier renâcle devant la soudaine résistance de la pierre. Je n’arrive plus à la bouger. On dirait que quelqu e chose la coince. Attends, laisse-moi voir, intervient Kevin. Il s’approche, glisse la main dans l’accès, tâtonne derrière tout en commentant : Je ne sens rien. Je ne comprends pas ce qui peut... Il s’interrompt, les yeux ouverts. Sa bouche affich e un rond parfait, pour finalement lâcher un hurlement glacé. Que se passe-t-il ? s’inquiète leur supérieur. Comme seule réponse, Kevin est projeté tel un...
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