L argent des farines
468 pages
Français

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Description


1770. Après deux années de mauvaises récoltes, le royaume de France souffre d’une disette. Le prix du pain augmente, les greniers se vident, le peuple gronde. Deux boulangers sont sauvagement assassinés à METZ. Des paysans sont menacés. On accuse les spéculateurs de cacher des réserves de grain pour faire grimper leur prix. La paix civile vacille.



L’intendant Charles Alexandre de Calonne charge la communauté juive d’un approvisionnement d’urgence provenant d‘Allemagne.



Augustin DUROCH, artiste vétérinaire, est un fin connaisseur du monde rural alors Charles Alexandre de Calonne, intendant de METZ, le charge de contenir le volcan. Mais la captivante fermière du château de Grimont le courtise alors qu’il aime la belle Célia, quels sont ses projets ?



Augustín DUROCH s’engage sur un chemin difficile qui pourrait bien le mener à sa perte.







Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 27 décembre 2019
Nombre de lectures 26
EAN13 9791091590365
Langue Français
Poids de l'ouvrage 1 Mo

Informations légales : prix de location à la page 0,0112€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Photos : Pierre Villemin © La Valette 2017
ISBN : 979-10-91590-36-5
À Jacques, mon mari.
T ABLE DES MATIÈRES
Page de titre
Page de copyright
Dédicace
Liste des personnages
Metz, le jeudi 23 août 1770, place de Chambre
Metz, jeudi 23 août 1770, rue Saint-Vincent
Jeudi 23 août 1770, place de Chambre
Jeudi 23 août 1770, séance houleuse au parlement
Journal d'Éléonore, le jeudi 23 août 1770
À l'intendance, jeudi 23 août 1770
Jeudi 23 août 1770, rue Saint-Gengoulf, puis rue des Trois-Boulangers
Jeudi 23 août 1770, chez Clément Poirot
Jeudi 23 août 1770. Au ghetto
Jeudi 23 août 1770, rue des Trois-Boulangers
Vendredi 24 août 1770, rue Saint-Gengoulf, visite de Célia
Vendredi 24 août 1770, place de Chambre, boulangerie Blanpain
Vendredi 24 août 1770, au moulin de Vallières
Vendredi 24 août 1770. À la ferme château de Grimont, chez Antoine Poussin
Vendredi 24 août 1770, à l'intendance
Samedi 25 août 1770, rue Saint-Gengoulf
Journal d'Éléonore, samedi 25 août 1770
Lundi 27 août 1770. Rendez-vous de Jacob avec Calonne
Mardi 28 août 1770. Quelque part, dans les environs…
Mercredi 29 août 1770. Boulangerie Blanpain, place de Chambre
Mercredi 29 août 1770. Rue Saint-Gengoulf
Mercredi 29 août 1770. À la ferme de la Haute-Bevoye
Journal d'Éléonore, le jeudi 30 août 1770
Jeudi 30 août 1770. Boulangerie de Manon Blanpain, place de Chambre
Jeudi 30 août 1770. Au ghetto
Vendredi 31 août 1770. À la ferme château de Grimont
Vendredi 31 août 1770. Journal d'Éléonore
Vendredi 31 août 1770. Un rendez-vous
Vendredi 31 août 1770. Bois de Grimont
Vendredi 31 août 1770. Au moulin de Vallières
Vendredi 31 août 1770. Au ghetto
Samedi 1er septembre 1770. À l'intendance
Samedi 1er septembre 1770. Boulangerie de Manon Blanpain, place de Chambre
Lundi 3 septembre 1770. Au château de Longeville
Lundi 3 septembre 1770. Rue Saint-Gengoulf, puis à la ferme de Haute-Bevoye
Journal d'Éléonore, le lundi 3 septembre 1770
Mercredi 3 septembre 1770. Ferme de Grimont
Journal d'Éléonore, ce mercredi 5 septembre 1770
Mercredi 5 septembre 1770. Julie Poussin
Mercredi 5 septembre 1770. Boulangerie de Manon Blanpain, place de Chambre
Mercredi 5 septembre 1770. Julie Poussin
Jeudi 6 septembre 1770. Rue Saint-Gengoulf
Jeudi 6 septembre 1770. Au château de Longeville
Jeudi 6 septembre 1770. À Magny, chez Gros-Louis
Jeudi 6 septembre 1770. Augustin au palais du gouvernement chez le maréchal d'Armentières
Jeudi 6 septembre 1770. Visite à Lessy
Journal d'Éléonore, le vendredi 7 septembre 1770
Vendredi 7 septembre 1770. À Lessy, ferme Aubrion
Vendredi 7 septembre 1770. Au moulin de Vallières
Samedi 8 septembre 1770. Boulangerie Blanpain, place de Chambre
Vendredi 7 septembre 1770. Augustin à l'hôtel de police
Samedi 8 septembre 1770. Augustin chez lui, puis à la ferme de Grimont
Dimanche 9 septembre 1770. Jacob Kosman et Lion Kerner au retour de Landau
Dimanche 9 septembre 1770. Enquête à la ferme de Haute-Bevoye
Dimanche 9 septembre 1770. Au palais du gouvernement
Lundi 10 septembre 1770. Journal d'Éléonore
Lundi 10 septembre 1770. À l'auberge Zum Roten Bären
Lundi 10 septembre 1770. Retrouvailles chez le tailleur Aubrion
Mardi 11 septembre 1770. Chez les Poirot
Mardi 11 septembre 1770. À l'intendance, avec le maréchal d'Armentières
Mardi 11 septembre 1770. À l'hôtel de Burtaigne
Mercredi 12 septembre 1770. Jacob Kosman et Lion Kerner retrouvent leur chargement
Jeudi 13 septembre 1770. Visite d'Augustin à la conciergerie
Vendredi 14 septembre 1770. Journal d'Éléonore
Lundi 17 septembre 1770. À la ferme de Haute-Bevoye
Lundi 17 septembre 1770. L'intendant Calonne reçoit Jacob de retour de mission
Lundi 17 septembre 1770. Le couple Longeville
Lundi 17 septembre 1770. À la ferme de Haute-Bevoye
Mardi 18 septembre 1770. À l'hôtel de Burtaigne, chez le sieur Bouchard, agent des Fermes du roi
Mardi 18 septembre 1770. En Nexirue, chez maître Aubrion ; puis réunion à l'intendance
Mardi 18 septembre 1770. Boulangerie Blanpain
Mercredi 19 septembre 1770. À la conciergerie
Jeudi 20 septembre 1770. À l'hôtel de Burtaigne
Jeudi 20 septembre 1770. Au château de Longeville
Jeudi 20 septembre 1770. Hôtel de Burtaigne
Jeudi 20 septembre 1770. Au palais du gouvernement
Jeudi 20 septembre 1770. Camille Viguier en pleine confusion
Jeudi 20 septembre 1770. Au bailliage, chez le lieutenant criminel
Jeudi 20 septembre 1770. Augustin chez lui
Vendredi 21 septembre 1770. Au bailliage
Samedi 22 septembre 1770. Journal d'Éléonore
Épilogue. Samedi 22 septembre 1770
Sources
Aux éditions La Valette
Liste des personnages


Personnages historiques
–  Charles-Alexandre de Calonne, intendant des Trois-Évêchés.
–  Maris-Joséphine Marquet de Mont-Saint-Peyre, épouse de Calonne.
–  Louis de Conflans, marquis d’Armentières, commandant en chef des Trois-Évêchés.
–  Pierre Maujean, maître échevin de la ville de Metz.
–  Nicolas de Montholon, premier président au parlement de Metz.
–  Duport, lieutenant criminel au bailliage.

Personnages fictifs
–  Augustin Duroch, artiste vétérinaire diplômé de la 1 re  école vétérinaire fondée à Lyon en 1762.
–  Germain Aubrion, maître tailleur.
–  Célia Aubrion, sa fille.
–  Éléonore de Turmel, jeune aristocrate de Metz qui tient son journal.
–  Henri de Longeville, conseiller au parlement.
–  Oriane de Longeville, sa femme.
–  Étienne Blanpain, boulanger de la place de Chambre
–  Manon Blanpain, boulangère de la place de Chambre.
–  Aimé Chabot, meunier.
–  Clément Poirot, ferblantier
–  Émilienne Poirot, sa femme, ouvrière couturière.
–  Jules Viguier, boulanger de la rue des Trois-Boulangers.
–  Suzanne Viguier, femme du boulanger.
–  Camille Viguier, couturière, sœur du boulanger.
–  Jacob Kosman, marchand de chevaux.
–  Lion Kerner, marchand de grains.
–  Antoine Poussin, fermier du château de Grimont, Saint-Julien.
–  Julie Poussin, sa femme.
–  Bastien Lafleur, compagnon boulanger.
–  Guillaume Montel, fermier de la Haute-Bevoye.
–  Gilbert Aubrion, frère du tailleur Aubrion.
Metz, le jeudi 23 août 1770, place de Chambre

Dix heures sonnaient à la cathédrale.
— Tu vas voir ce que tu vas voir !
La poissonnière, toute rouge, brandit la grosse carpe qu’elle tenait fermement dans ses deux mains, prit son élan et han ! la claqua de toutes ses forces sur la joue du meunier Chabot. L’homme vacilla sous le choc.
— Dis donc, Chabot, pourquoi tu te sauves comme ça sans écouter ces dames ! fit-elle de sa voix claironnante, campée en face de lui pour lui barrer la route.
À cette heure, la place de Chambre exhalait des odeurs peu plaisantes, car c’était le jour du marché aux poissons. Certes, on y trouvait tout ce qu’on voulait : carpes, brochets, tanches, anguilles, goujons, perches et saumons, mais quelle puanteur ! À croire que les poissonnières de Metz n’étaient en mesure de vendre que lorsque leur marchandise révoltait l’odorat ! On pouvait aussi acheter des grenouilles à la centaine, et des harengs saurs de la mer du Nord, de la morue et même du thon mariné. Le tumulte était considérable et il fallait des voix prodigieuses pour se faire ente

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