La momie qui tue
40 pages
Français

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Description

Stupeur, frayeur, malédiction et meurtres s’abattent sur un petit musée d’arts égyptiens parisien.


Les conservateurs successifs sont retrouvés morts, assassinés à l’arme blanche, par le couteau même de Touth-Akim, la momie à laquelle est dédiée la galerie.


Quand une jeune femme est désignée pour succéder aux défunts, pour sa sécurité, elle s’assure les services de Stan KIPPER, le célèbre « roi des détectives » américain qui, en plus de la faire surveiller par deux de ses fidèles adjoints, va tenter de découvrir qui se cache derrière celui que les journaux nomment déjà « La Momie qui tue »...


Sujets

Informations

Publié par
Nombre de lectures 2
EAN13 9791070030585
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0007€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

* 3 *

LA MOMIE QUI TUE
À PROPOS

*****
STAN KIPPER

le célèbre détective américain résout les énigmes policières les plus compliquées. Ne reculant jamais devant les enquêtes les plus dangereuses, bravant la mort,
STAN KIPPER
– LE ROI DES DÉTECTIVES –
a déclaré la guerre au crime et, sur tous les points du globe, il traque les malfaiteurs acharnés à sa perte. Le récit de ses aventures vous passionnera.
CHAPITRE I
 
Ce fut le gardien Merlot qui donna l'alarme. Venu le matin, comme d'habitude, prendre son service au Musée des Antiquités égyptiennes légué à la Ville de Paris, par le savant archéologue Pierre Gallois, il découvrit, avec stupeur, devant le sarcophage contenant la momie du pharaon Touth-Akim, un corps, privé de vie, allongé sur le parquet...
Il se pencha sur ce corps et reconnut son chef hiérarchique, l'éminent membre de l'Institut, Paul Bardieu, conservateur du Musée Gallois, professeur au Collège de France, récemment élu à l'Académie des Inscriptions et Belles-Lettres.
Merlot appela aussitôt par téléphone Police-Secours. Trois minutes plus tard, un car débarqua une demi-douzaine d'agents et un brigadier de police, qui ne purent que constater que le conservateur était bien mort. Il avait la gorge percée par un poignard, qui était resté dans la blessure, et qui provenait de la collection d'armes anciennes du Musée. La Police judiciaire fut alertée et Merlot eut la triste mission de prévenir la famille du défunt, c'est-à-dire M me  Bardieu, une douce vieille dame aux bandeaux argentés, et sa fille unique, M me  Bréand, une jeune veuve.
Le brave homme s'acquitta de son mieux de cette douloureuse tâche. Il professait à l'égard de son ancien chef un attachement fidèle et dévoué. Il l'avait précédé au Musée des Antiquités égyptiennes, où il exerçait, son métier de gardien depuis la fondation, du vivant, de Pierre Gallois, qui l'avait lui-même engagé. Avec une secrétaire et la dame du vestiaire, il composait tout le personnel du musée. Il est vrai que l'établissement était assez petit, ne comportant qu'une salle unique, celle de la momie. Tout ce qui avait été découvert, dans les fouilles du tombeau de Touth-Akim, en même temps que la dépouille embaumée de ce puissant prince, était exposé dans cette salle : armes, bijoux, ustensiles ayant servi à l'embaumement, vases sacrés, pièces de monnaie, fétiches, etc. Au total, le musée apparaissait comme une reconstitution fidèle de la somptueuse sépulture mise au jour par feu Pierre Gallois, quelques années plus tôt.
Après que Merlot se fût acquitté de sa funèbre mission, la malheureuse veuve du conservateur et sa fille eurent à subir une nouvelle épreuve. Le commissaire Pouchard, de la Police judiciaire, nanti d'une commission rogatoire du juge d'instruction Marnier, vint leur poser de multiples questions. M me  Bardieu répondit de son mieux, malgré sa peine.
— Non, mon pauvre mari ne se connaissait pas d'ennemi... Non, il ne portait sur lui aucune somme d'argent ni aucun objet de valeur... Si quelque chose a disparu du musée ? Demandez plutôt à Merlot. Il sait mieux que moi et que quiconque ce que doit contenir la salle du pharaon...
— Merlot, remarqua le commissaire, dit que rien n'a disparu...
— S'il le dit, c'est que c'est vrai. On peut lui faire confiance...
— À quelle heure votre mari s'est-il levé ? Comment se trouvait-il, avant même l'arrivée de Merlot, dans la salle où un assassin inconnu, pour des motifs inconnus, a pu le surprendre et l'assaillir ?
— Il s'est levé, comme chaque jour, dès six heures. D'habitude, il passait simplement de sa chambre dans son cabinet de travail et ne se rendait jamais dans la salle du musée avant la fin de la matinée... Quelque circonstance imprévue a dû l'y attirer et il y a trouvé le trépas...
— Son cabinet de travail est-il à proximité de la salle ?
— Voyez vous-même. Notre appartement privé est bien séparé du musée. Voici un couloir qui mène au cabinet du conservateur... Venez avec moi... Nous voici dans le cabinet... Comme vous pouvez le constater, c'est une vaste pièce, qui faisait mon désespoir tant elle est difficile à tenir chaude, l'hiver, malgré ces deux radiateurs du chauffage central. Mon mari était très frileux et on devait allumer tous les matins, dès l'automne, un feu de bois dans la cheminée...
— Qui allumait ce feu ?
— La bonne le préparait la veille et mon mari n'avait qu'à enflammer le papier...
—  Vous êtes sûre de cette bonne ?
— Totalement. Elle a été la nourrice de ma fille et me sert depuis près de trente ans.
— Et la secrétaire ? À quelle heure vient-elle ?
— À neuf heures, c'est-à-dire, en principe, une heure après Merlot.
— Elle est ici, actuellement ?
— Oui... Vous voulez la voir ?... Son bureau fait suite au cabinet de mon pauvre mari et donne accès dans le musée. Ainsi pouvait-elle filtrer les visiteurs, s'il s'en présentait, qui demandaient à voir le conservateur. Seules, les visites personnelles étaient admises par l'appartement, qui a, comme vous avez pu le constater, son entrée particulière sur la rue Greuze, alors que celle du musée est avenue Henri Martin.
— Merci, madame... Je vais voir cette secrétaire, et je passerai ensuite dans le musée. J'espère n'avoir plus à vous importuner, au moins pour aujourd'hui...
Dans le bureau, le commissaire Pouchard trouva une jeune femme blonde, assise devant une table supportant une machine à écrire. Elle recopiait un manuscrit. À l'entrée du magistrat, elle se leva, ayant immédiatement compris à qui elle avait affaire. Pouchard observa qu'elle était jeune, agréable à voir, plutôt élégante. Elle était un peu pâle et paraissait triste. Assurément, le drame du musée Gallois ne la laissait pas indifférente.
Sur questions du commissaire, elle déclina son identité : Anne-Marie Desbarres, 24...

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