La sixième âme
212 pages
Français

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Description

Londres est aux prises avec un tueur en série barbare, surnommé Hérode par la presse populaire. Quatre femmes ont été enlevées à intervalles rapprochés, leurs corps mutilés et abandonnés. Quand une cinquième femme, Julia Caton, est kidnappée chez elle en pleine nuit, l’inspecteur David Rosen sait que le temps presse pour la sauver… Il reçoit un mystérieux coup de téléphone du père Sebastian Flint, un prêtre énigmatique qui en sait un peu trop sur les enlèvements. Quand il apparaît que le père Flint était autrefois le grand spécialiste de l’occulte au Vatican, l’enquête prend un tournant de plus en plus troublant. Mais ce n’est pas avant que Rosen découvre l’existence d’un texte ancien — censé être la réponse du diable à la Bible — que la véritable horreur du plan d’Hérode commence à se dévoiler. Rosen est inexorablement attiré dans le repaire du tueur où il découvrira une terrible vérité, à savoir que le châtiment d’Hérode est absolu et qu’il existe des choses bien pires que la mort…

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 14 décembre 2015
Nombre de lectures 15
EAN13 9782897529475
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0300€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Copyright © 2013 Mark Roberts
Titre original anglais : The Sixth Soul
Copyright © 2015 Éditions AdA Inc. pour la traduction française
Cette publication est publiée en accord avec Atlantic Books Ltd.
Tous droits réservés. Aucune partie de ce livre ne peut être reproduite sous quelque forme que ce soit sans la permission écrite de l’éditeur, sauf dans le cas d’une critique littéraire.

Éditeur : François Doucet
Traduction : Sophie Beaume
Révision linguistique : Féminin pluriel
Correction d’épreuves : Nancy Coulombe, Catherine Vallée-Dumas
Conception de la couverture : Matthieu Fortin
Photo de la couverture : © Alamy
Mise en pages : Sébastien Michaud
ISBN papier 978-2-89752-945-1
ISBN PDF numérique 978-2-89752-946-8
ISBN ePub 978-2-89752-947-5
Première impression : 2015
Dépôt légal : 2015
Bibliothèque et Archives nationales du Québec
Bibliothèque Nationale du Canada

Éditions AdA Inc.
1385, boul. Lionel-Boulet
Varennes, Québec, Canada, J3X 1P7
Téléphone : 450-929-0296
Télécopieur : 450-929-0220
www.ada-inc.com
info@ada-inc.com

Diffusion
Canada : Éditions AdA Inc.
France : D.G. Diffusion
Z.I. des Bogues
31750 Escalquens — France
Téléphone : 05.61.00.09.99
Suisse : Transat — 23.42.77.40
Belgique : D.G. Diffusion — 05.61.00.09.99

Imprimé au Canada


Participation de la SODEC.
Nous reconnaissons l’aide financière du gouvernement du Canada par l’entremise du Fonds du livre du Canada (FLC) pour nos activités d’édition.
Gouvernement du Québec — Programme de crédit d’impôt pour l’édition de livres — Gestion SODEC.

Catalogage avant publication de Bibliothèque et Archives nationales du Québec et Bibliothèque et Archives Canada

Roberts, Mark, 1961 juillet 11-

[Sixth soul. Français.]
La sixième âme
(Une enquête de l’inspecteur Rosen ; 1)
Traduction de : The sixth soul.
ISBN 978-2-89752-945-1
I. Beaume, Sophie, 1968- . II. Titre. III. Titre : Sixth soul. Français.

PR6118.O236S5914 2015 823’.92 C2015-941671-X
Conversion au format ePub par: www.laburbain.com
À ma femme, Linda.
Que tu es belle, mon amie, que tu es belle !
Tes yeux sont des colombes.
Cantique des Cantiques 1,15
Prologue
D ans son rêve, Julia Caton tenait son nouveau-né dans ses bras et était remplie de l’amour le plus profond qu’elle ait jamais connu. Lentement, le rêve se dissipa. À trois heures et demie du matin, elle se réveilla et s’assit avec précaution sur le bord du lit. Elle croisa ses mains sur son ventre gonflé et murmura :
— Mon bébé.
Elle caressa son ventre.
— Je dois aller à la salle de bain.
Il était inutile d’ouvrir la lumière de la salle de bain en raison de la lueur ambrée du détecteur de mouvement de la porte voisine, déclenché par le chat qui miaulait.
Elle pensa : « C’est une bonne répétition pour tous ces réveils la nuit qui s’en viennent. » Un sourire se dessina sur son visage devant la perspective de porter, de nourrir et d’aimer son bébé.
Le détecteur de mouvement de la porte voisine s’éteignit automatiquement.
La salle de bain fut subitement plongée dans le noir.
La porte se referma silencieusement derrière son dos douloureux.
Julia distingua le contour de sa tête dans le miroir de l’armoire de toilette au-dessus du lavabo. À l’extérieur, le chat émit le même bruit qu’un bébé qui pleure et le détecteur de mouvement se ralluma. Dans le miroir, une ombre bougea. Les mains de Julia se figèrent le long de son corps et ses yeux s’illuminèrent dans le miroir. Derrière eux, une autre paire d’yeux brillait.
Elle ressentit une vive douleur à l’arrière de son avant-bras gauche, quelque chose transperçant soudainement sa peau. Elle ouvrit la bouche, prête à hurler.
L’individu plaqua sa main sur son visage, et ses doigts s’enfoncèrent dans l’intimité de sa bouche, appuyant fermement sur sa langue et abaissant vivement sa mâchoire inférieure afin de bloquer le cri de l’intérieur. Elle aperçut vaguement les dents de l’individu et le blanc de ses yeux briller dans la surface sombre du miroir.
Alors qu’elle s’effondrait dans ses bras, une série de pensées effroyables lui traversa l’esprit à propos de l’étranger dans sa salle de bain.
Elle était la cinquième femme enceinte qu’il attaquait. Il allait l’emmener. Et elle ne reviendrait jamais.
Et tandis que la porte se refermait sur ses sens, une voix murmura dans le vide :
— Je ne suis pas venu des ténèbres. Je suis les ténèbres elles-mêmes.
1
E n chemin vers la rue Brantwood, juste après avoir brûlé le troisième d’une série de quatre feux rouges, l’inspecteur principal David Rosen fut arrêté par deux agents de la circulation dans une BMW. Le moteur toujours en marche, il leur montra son insigne tout en descendant sa vitre. Ils en vinrent directement au fait.
— Hérode, cinquième victime, heure d’or 1 .
Ils lui firent signe de partir.
Quelques minutes plus tard, Rosen freina brusque­me nt de vant le périmètre délimitant la scène de crime. En dépit de la nécessité d’agir vite, il resta figé un instant, happé par le souvenir de l’enterrement auquel il avait assisté la veille. Il pouvait encore entendre la douleur vive de la mère de Sylvia Green quand le cercueil de sa fille avait disparu derrière un rideau dans le crématorium. C’était pour lui ses quatrièmes funérailles en autant de mois. Et l’intervalle entre chaque meurtre devenait de plus en plus court.
Les quatre victimes, leurs visages et leurs noms, leurs vies, s’entrechoquaient constamment dans sa tête.
Quatre femmes mortes, et le tueur était aussi inatteignable qu’il l’avait été depuis la première. Il essaya de respirer lentement pour se libérer du stress qui lui enserrait la poitrine.
— Allez ! se dit-il à lui-même.
Il se précipita hors de sa voiture vers l’arrière de la fourgonnette blanche des enquêtes criminelles, où la sergente-détective Carol Bellwood se tenait, déjà vêtue et prête à entrer au 22, rue Brantwood. Il s’empara d’une combinaison de protection blanche sur l’étagère métallique de la camionnette.
Des perles de pluie lumineuses s’étaient déposées sur les cheveux noirs de Bellwood, qui étaient coiffés en rangées de tresses serrées contre son cuir chevelu.
— Depuis combien de temps es-tu ici ? demanda Rosen tout en s’habillant.
— Trois minutes, répondit Bellwood.
Rosen analysa globalement la scène.
Il était tout juste sept heures passées, un matin sombre de mars. Deux rangées d’imposantes maisons jumelées des années 1930 se faisaient face de chaque côté de la rue de banlieue aisée. Les trottoirs de chaque côté étaient flanqués d’arbres et chaque maison disposait de trois mètres de jardin entre la porte d’entrée et la clôture qui bordait la chaussée.
À l’est, le croissant de lune au-dessus de la rue Brantwood n’était pas la seule source de lumière. Le numéro 22, la maison où ils avaient été appelés, était illuminé par le p rojecteur su r le toit de la fourgonnette de la police scientifique.
Rosen regarda la maison d’à côté.
— Numéro 24, dit-il. C’est la seule maison dont les lumières sont éteintes.
Ses fenêtres étaient noires. Toutes les autres maisons, allant de treize à la fin de la trentaine, étaient allumées, les voisins éveillés et conscients d’une présence policière qui s’était faite rapidement de plus en plus imposante.
Rosen, un homme bien bâti dans la cinquantaine, les cheveux noirs, se pressa d’enfiler ses gants en latex, mais plus il se précipitait, plus il échouait.
— Allez, dit Bellwood doucement. Le temps presse.
Elle déroula la masse bloquée sur le dos de la main de Rosen et il ressentit une pointe d’embarras au contact de la jeune femme.
— Les rideaux s’agitent.
— J’espère que quelqu’un a vu quelque chose, dit Rosen. Voyons ce que les agents de police ont trouvé.
Rosen enfila ses couvre-chaussures sans aucun des soucis que les gants lui avaient causés.
Trois policiers en uniforme, un sergent et deux gendarmes, se tenaient à la porte du

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