Le mâle dominant
61 pages
Français

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Description

Davids avait 10 ans quand il apprit que ses parents étaient des tueurs en série. Il fut confié à un orphélinat et il commença à manifester les pulsions de tueur, mais savait bien les cacher. A l’université, il fit la connaissance accidentelle de Shella Born, une fille qui lui faisait oublier ses pulsions criminelles. Mais, elle fut tuée par un tueur en série devant les yeux de celui-ci pour soit-disant le liberer. Le criminel en question appartenait à un groupe secret de tueur en série international : la league et Davids se retrouva aspirant obligé à un poste recherché par les membres de la league, le titre de mâle dominant. Un poste qui le permettrait de diriger les interêts de la league dans son pays et ainsi, de devenir infleunt et riche. Mais, les autres aspirants à ce titre sont des criminels expérimentés et il va se retrouver traqué par ceux-ci. Par chance, il rencontra Helena, une ravissante femme à la beauté ennivrante et tueuse dangereuse. Mais, un autre mystère survint sur sa vie, celui se sa propre identité : il est l’élu.

Informations

Publié par
Date de parution 08 juillet 2013
Nombre de lectures 27
EAN13 9782312012025
Langue Français

Extrait

Le mâle dominant
Jasmin Hawama
Le mâle dominant
La league









LES ÉDITIONS DU NET 22, rue Édouard Nieuport 92150 Suresnes
© Les Éditions du Net, 2013 ISBN : 978-2-312-01202-5
Prologue
Je suis un être humain, descendant de la lignée des Homo sapiens , jouissant de toutes mes facultés mentales et, sévèrement dangereux, comme tous autres humains. Sauf que moi, j’ai un secret qui fait toute la différence, je suis conscient de mon identité en tant qu’être. C’est ce qui fait une différence avec les trois quart de la population mondiale.
Les autres pour moi sont aussi loin que peut l’être les étoiles dans le ciel. Je ne m’imagine pas avoir un ami dans ce monde qui n’est pas le mien, un monde sans vision, sans honneur, sans rêves et sans combats. Où il n’existe que des trahisons et des complots. Dépourvu du vrai sens même de la vie.
Dans mes plus jeunes âges, j’appris que mes parents étaient des tueurs en série. Ce qui faisait de moi un être à part et rejeté par la société. Les hommes voyaient en moi mes parents sanguinaires. Mais, je m’y plaisais bien, dans mon petit monde solitaire, je rêvais de changer le monde. Je voulais construire un monde selon mes désirs et mes couleurs, mes penchants et mes forces, mes règles et mon ombre et selon ma vision et mon identité. J’ai donc un dessein pour l’humanité.
Je luttais contre ma chair, contre cette envie de tuer et de dévorer l’âme humaine dans mes plus jeunes âges. Les hommes étaient des objets que l’on pouvait manipuler et détruire. La vie d’un homme est aussi sensible qu’un œuf jeté sur une pierre. Certains objets qui semblent inoffensifs peuvent retirer la vie facilement.
Je suis un artiste, mal compris comme l’était mes parents mais, un vrai artiste avec un talent réel. Je me considère comme un bâtisseur, un architecte et un visionnaire.
Une société secrète baptisé la league vit en moi un être supérieur, un élu et me proposèrent le titre de mâle dominant. Pour y atteindre, ils prirent certaines dispositions. Ce fut une erreur de leurs part, bien qu’ils étaient puissant, je me suis donné pour mission de les exterminer.
Je suis un leader de talent et comme l’était mon père à la league un homme à part. Qu’est ce qui a fait de moi un leader, un tueur en série et l’entrepreneur le plus influent de la planète à vingt-cinq ans ? Voici l’histoire du mâle dominant, mon histoire.
Mon père et ma mère ; des assassins
« Crois-tu que Dieu existe Papa ?
- En voici une question intéressante fiston. Je crois qu’il existe, et toi ? Tu devrais le croire également.
- Je ne sais pas ? Pour moi, il existe quand il veut et se cache quand il veut. Je ne l’ai jamais vu, pourquoi devrais-je croire en quelque chose que je ne vois pas ?
- Tu le dis parce que tu ne veux pas le voir. Dieu se fait voire à qui le veut. Observe la nature, qu’est-ce que tu vois ?
- Le soleil qui se couche et cette montagne qui nous empêche de voire le soleil se coucher ?!
- Ne la vois pas comme ça fiston, regarde plutôt ce côté mystique et passionnant. Les règles et les lois par lesquels la nature fut construite, il ne peut ne pas exister de créateur. Regarde encore au plus profond, au-delà de ce que tes yeux peuvent voir et percevoir. Que vois-tu ?
- Je ne vois rien.
- Alors là, il se pose un problème mais, ne t’inquiète pas, je t’apprendrais »
Le grand Davids Forest, mon père répondait toujours à mes questions, il connaissait tout sur tout. Dans toutes choses, il était capable de donner son point de vue. C’était un homme à la fois passionnant et imprévisible.
Toujours très souriant, je ne lui ai jamais vu poser la main sur qui que ce soit. Il semblait toujours de bonne humeur et, je l’aimais pour ça. Il avait ce regard d’intellectuel qui me fascinait, sa manière de voir la vie était particulière et toujours surprenante.
Ce jour-là, il m’avait proposé d’aller voir le coucher du soleil et « on devait parler un peu » disait-il en m’empoignant la main et me tirant vers la direction où il voulait m’amener.
Nous vivions dans une ville perdue plutôt calme : Sun City ; mais en cette période, nous étions en vacance à la campagne. Le soir, on pouvait entendre les oiseaux chanter et le bruit sourd des herbes au loin. On pouvait entendre le bruit de l’eau de ruissellement et sentir le vent tournoyer autour de nous.
J’avais toujours aimé cette odeur de la campagne, c’est pour cela que les vacances pour moi ont toujours été des délivrances et mon père le savait. Je pouvais être délivré de l’école que je considérais inutile, des hommes que je considérais sots et des filles idiotes. Car, hors mis ma mère, les filles ont toujours été un mystère dans ma vie et je les jugeais trop bête pour leur prêter mon attention particulière.
En campagne, nous nous installions toujours dans une cabane en bois. Mon père ne dormait presque jamais à la maison.
Ce jour-là particulièrement, nous étions partis voire le coucher du soleil mais à la campagne, on avait toujours l’impression que la nuit tombait vite. Peut-être était-ce dû au à l’inexistence de l’électricité.
Une nuit d’encre s’annonçait et celui-ci m’empoigna à nouveau la main et nous rentrions à la maison. Michelle Forest, ma mère aimait nous voir rentrer ensemble, je le savais parce qu’elle esquissait un grand sourire en nous voyant rentrer ensemble à chaque fois.
Le diner était servi et nous nous asseyons donc à table. Pour une famille modeste, en fait, ce que je croyais, nous mangions à notre faim et papa rentrait toujours avec quelque chose à manger.
Souvent, il aimait sortir tard dans la nuit, je le regardais partir par la fenêtre et ne le voyais jamais rentrer, on ne se rencontrait que le lendemain matin. C’était un de ses nombreux mystères.
Avant de diner, on avait pour habitude de prier Dieu, je ne comprenais pas cela, je prenais cela pour un perd temps, mais Papa ne concevait pas de manger sans prier.
Il aimait bien respecter ses règles, il en avait des tonnes comme par exemple qu’il était hors de question de parler quand nous mangions, « c’est de l’impolitesse » me disait-il avec son regard sérieux.
Une autre de ses nombreuses règles et celle que je déteste le plus était qu’ils nous forçaient, moi et maman à prier deux heures par jours un Dieu qui ne parlait pas et ne se faisait jamais voir.
Je me disais : « pourquoi rendre des comptes à quelqu’un qui ne parle pas et ne répond pas ? » Je devais demander pardons à quelqu’un qui, pour moi ne faisait rien à part se cacher quand nous invoquions son nom.
Je me souviens un jour avoir demandé à Dieu de se montrer si non, je n’allais plus le prier, et naturellement, il n’était pas venu et j’avais dit cela à mon père. Il me regarda avec son fameux sourire et me disait : « si tu le voulais vraiment, il allait venir ».
Plus tard j’ai fait tout pour vouloir et il n’était pas venu non plus. Je décidais donc de chuchoter des mots qui n’existaient pas, que de prier quelque chose qui ne savait que se cacher.
Au courant de ce repas, alors que tout semblait se passer sans encombre ; quelque chose se passa et changea ma vie à jamais. Plusieurs hommes sont rentrés dans la maison sans que nous leurs donnions la permissions, braquaient des armes à feux sur maman et papa et un d’entre eux cria à haute voix : « vous êtes en état d’arrestation pour le meurtre de 26 personnes… ».
À cette époque, j’avais 10 ans, je savais ce que voulait dire « meurtre », mais je n’entendais cela qu’à la télé. Je ne pouvais donc pas savoir de quel genre de « meurtre » ils parlaient.
Papa rapidement tendis sa main vers moi en disant : « c’est à toi de jouer maintenant Davids Junior Forest ».
Une des personnes m’arracha de la table et m’amenait dehors. Je pleurais sans vraiment comprendre ce qui venait de se passer.
Depuis ce jour-là, je ne me suis plus jamais retrouvé face à face avec mes parents.

Je su plus tard qu’ils étaient tous les deux des tueurs en série sanguinaires car, particulièrement maman dépeçaient ses victimes vivantes avant de les tuer.
Ils furent jugés coupables et furent tous les deux exécutés quelques mois plus tard.
Moi, je ne vivais pas mal cette situation intérieurement. J’avais l’impression machiavélique qu’on m’avait délivré de quelque chose. Quelque chose qui m’empêchait dR

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