Le murmure d un cri
246 pages
Français

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Description

Du même auteur que le roman à succès La ruelle.
Une nouvelle enquête drôlement relevée pour Gus et Jerry !
Pour assurer la réussite de son rêve, un millionnaire philanthrope procède à l’enlèvement de jeunes étudiants en art par l'entremise de mercenaires. Plusieurs mois plus tard, un enquêteur remarque un faible lien unissant toutes les victimes, ce qui déclenche une enquête à l'échelle internationale, confiée à l'équipe dirigée par le commandant Gustave Côté. Mais l’enquête est rapidement compromise par les ficelles de la corruption que manipule avec soin le millionnaire. Non content de la progression de son rêve, le nébuleux personnage, sous l’influence de ses sbires, veut étendre sa toile dans les sphères du monde interlope.
En plus d’une enquête qui s’avère des plus compliquée, l’assassinat d’un ami de Gus et le retour d’un vieil ennemi viennent réveiller les réminiscences d’un choix délictueux. Parallèlement, Vladimir Azarov, le garde du corps de l’homme assassiné, est prêt à tout pour venger la mort de son patron. Que doivent faire Gus et ses acolytes? Traquer le meurtrier de leur ami ou empêcher Vladimir d’assouvir sa vengeance?
Un choix qui s’avère des plus difficiles, surtout lorsque la raison est confrontée aux sentiments.

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 30 octobre 2017
Nombre de lectures 9
EAN13 9782924594865
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0030€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Table des matières

LES ENLÈVEMENTS 5
QUELQUES HEURES APRÈS LES ENLÈVEMENTS 13
AVANT LES ENLÈVEMENTS 20
CHAPITRE 1 26
CHAPITRE 2 36
CHAPITRE 3 43
CHAPITRE 4 50
CHAPITRE 5 59
CHAPITRE 6 67
CHAPITRE 7 75
CHAPITRE 8 82
CHAPITRE 9 89
CHAPITRE 10 95
CHAPITRE 11 101
CHAPITRE 12 108
CHAPITRE 13 113
CHAPITRE 14 120
CHAPITRE 15 126
CHAPITRE 16 132
CHAPITRE 17 139
CHAPITRE 18 145
CHAPITRE 19 150
CHAPITRE 20 156
CHAPITRE 21 163
CHAPITRE 22 171
CHAPITRE 23 179
CHAPITRE 24 186
CHAPITRE 25 195
CHAPITRE 27 211
CHAPITRE 28 218
CHAPITRE 29 227
CHAPITRE 30 238
CHAPITRE 31 246
CHAPITRE 32 256
CHAPITRE 33 262
FINALE 268
GRANDE FINALE 275
REMERCIEMENTS 280
Le murmure d’un cri

Patrick Hamel
Catalogage avant publication de Bibliothèque et Archives nationales du Québec et Bibliothèque et Archives Canada

Hamel, Patrick, 1963-

Murmure d'un cri

(La ruelle; 2)
Pour les jeunes de 13 ans et plus.
Publié en formats imprimé(s) et électronique(s).

ISBN 978-2-924594-84-1 (couverture souple)
ISBN 978-2-924594-85-8 (PDF)
ISBN 978-2-924594-86-5 (EPUB)

I. Titre.

PS8615.A413M87 2017 jC843'.6 C2017-941021-0
PS9615.A413M87 2017 C2017-941022-9

Nous reconnaissons l’aide financière du gouvernement du Canada par l’entremise du Fonds du livre du Canada (FLC) ainsi que celle de la SODEC pour nos activités d’édition.


Conception graphique de la couverture: Johanne Plante


© Patrick Hamel, 2017

Dépôt légal – 2017
Bibliothèque et Archives nationales du Québec
Bibliothèque et Archives Canada

ISBN 978-2-924594-84-1
ISBN 978-2-924594-85-8
ISBN 978-2-924594-86-5
Tous droits de traduction et d’adaptation réservés. Toute reproduction d’un extrait de ce livre, par quelque procédé que ce soit, est strictement interdite sans l’autorisation écrite de l’éditeur.

Imprimé et relié au Canada
1 re impression, octobre 2017

Pour rejoindre l'auteur sur Facebook: Patrick Hamel - Auteur
LES ENLÈVEMENTS

Ils étaient jeunes, ils étaient heureux, ils avaient des rêves, et en une fraction de seconde, le rêve d’un homme a transformé leur vie en cauchemar.

Salle de contrôle des alvéoles sur l’île des Saules, trente mètres sous terre, 17 heures
Édouard Léonard, le millionnaire, regarda les dossiers une dernière fois avant de les laisser tomber sur le bureau où trônaient des consoles de contrôle et des écrans vidéo montrant des cellules qui n’attendaient que leurs occupants. Il était nerveux, bien qu’il refusât de le montrer. Tout dépendait de cette soirée: si tout ­allait bien, son rêve se réaliserait enfin. Il regarda l’énorme Japonais qu’il avait recruté mettre fin à la conversation audio avec ses hommes de main.
L’opération "Vernissage" peut commencer. Tous les hommes sont en place, lança Ban Sasaki en direction de son nouveau patron et du bras droit de celui-ci, le Britannique Jock Barnes.
Il s’était exprimé d’un ton ferme, empreint d’une autorité rassurante malgré le timbre de sa voix mélodieuse et calme. Les deux hommes hochèrent la tête en signe d’assentiment. Une douzaine des mercenaires de Ban étaient répartis dans les différentes villes afin de mener à bien cette lugubre mission.
En une demi-heure, la première phase devrait être entièrement réglée, leur dit-il.
Vous êtes bien confiant! rétorqua Édouard avec de la perplexité et une bonne dose d’exaspération dans la voix. Avez-vous pensé au décalage horaire? Certains doivent accomplir leur ­mission le jour, ce qui s’avérera bien plus difficile que pour ceux qui doivent agir sous le regard des étoiles.
Le Japonais déposa à son tour les dossiers qu’il était en train de consulter, fit une pause et regarda longuement M. Léonard dans les yeux. Puis d’une voix sourde et sans appel, il répliqua:
Même si vous me payez grassement, ne me dites jamais comment faire mon boulot. Me suis-je bien fait comprendre? Mon plan ne comporte aucune faille, ajouta-t-il, confiant. Du moins, il est mieux que celui que vous avez concocté l’année dernière lorsque vous avez invité vos victimes au colloque sur les arts… Aucune ne s’y est présentée! nargua-t-il son interlocuteur.

Même si on sentait une certaine tension dans l’air, rien dans la gestuelle et dans la voix du Nippon ne laissait transpirer la moindre agressivité. Il semblait aussi zen qu’un nouveau-né tétant le sein de sa mère.
Jock surveillait la confrontation d’un œil amusé. L’homme d’action en lui n’attendait qu’un mot de son patron pour intervenir si jamais Sasaki devait dépasser la limite.
Vous avez raison sur toute la ligne, répondit le ­millionnaire d’un sourire pâle. C’est vous le professionnel.

***

Rome, 22 heures
Lorsque la lumière de Sophie s’éteignit, Filippo jeta son mégot dans la fontaine et alluma une autre cigarette. Il traînait discrètement sur la grande place depuis une bonne heure, contemplant les fenêtres à l’étage du dortoir. Il avait repéré celle de sa victime lorsqu’elle avait tiré les rideaux. Il dut attendre que sa chambre et les autres de l’étage soient plongées dans le noir avant d’agir. Il avança prudemment et commença le travail. Un diamant et une petite ventouse avaient suffi à enlever sans bruit la vitre sur une des fenêtres d’une des salles communes du rez-de-chaussée, à l’arrière du dortoir. Son indicateur lui avait dit que le bâtiment n’était pas protégé par un système d’alarme. Il tourna la poignée de la fenêtre, se glissa à l’intérieur et grogna de satisfaction lorsque rien ne se produisit. Il revêtit un passe-montagne noir, juste au cas où une pensionnaire aurait envie d’aller vider sa vessie. Il arriva devant la porte de la chambre de sa victime, prépara la seringue contenant l’anesthésiant que le docteur lui avait fournie et tourna la poignée qui n’offrit aucune résistance. Il ouvrit la porte sans bruit, la referma derrière lui, se précipita comme un chacal sur sa proie et lui injecta le produit. Filippo esquissa un sourire de satisfaction et envoya un SMS déjà programmé: " Huile neutralisée, aucun imprévu, phase un terminée, vais rejoindre le lieu de dépôt. " Puis il partit retrouver le chauffeur qui l’attendait, chargé de son bagage humain.

Paris, 22 heures
Peu de serrures pouvaient lui résister plus de quelques secondes, en particulier dans un vieux bâtiment délabré que des propriétaires véreux louaient à de pauvres étudiants en art. Au pire, si celle-ci décidait de contredire son talent, il n’aurait qu’à donner un bon coup d’épaule contre le chambranle. Malgré le bruit, il aurait largement le temps d’aller planter l’aiguille dans la carotide de son colis pour le neutraliser. La serrure émit un "clic" particulier qui lui indiqua qu’il avait encore réussi. Il sourit pour lui-même. Il n’avait plus qu’à serrer les dents et se faufiler d’un pas frileux dans le couloir. Durant un moment, il écouta la respiration lente et régulière de sa victime. Elle était belle… Si Ban lui en accordait la permission, il prendrait bien quelques heures pour s’amuser avec elle. Il secoua la tête pour chasser ses mauvaises pensées et se décida enfin à procéder à l’insertion du produit anesthésiant. Une fois fait, il envoya son SMS: " Mission accomplie, mon chum. Aquarelle contrôlée, vais livrer la belle au bois dormant. " Viggo souleva Alexandra sur ses larges épaules et s’éloigna à petits pas, tel un oiseau des marais en quête de son petit déjeuner.
Londres, 21 heures
Jean-Samuel venait de finir d’assister à une excellente partie de soccer opposant l’équipe d’Arsenal à celle des Ludogorets. Malgré cela, il s’ennuyait des parties de la Ligue nationale de ­hockey. Encore quelques mois et ses études seraient terminées; il retournerait alors dans la métropole avec sa douce et sa belle petite Rose. Il sortit de ses pensées lorsqu’un grand Noir avec de longues dreadlocks l’apostropha:
Eh, monsieur! Pouvez-vous m’indiquer un bon pub?
Oui, je m’en vais justement rejoindre des amis qui n’ont pas pu assister à

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